Pour toi Julie, et pour tes cousines.
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Extrait :
La loi islamique, les hadiths, la sirah, la charia
Le premier code législatif connu, le code sumérien d’Ur-Nammu, condamne de mort le vol, le meurtre et l’adultère et légifère sur la polygamie et l’esclavage, Le code d’Hamourabi légifère entre 3 catégories de personnes : les notables, les citoyens et les esclaves. Il incorpore la loi du talion et crée le contrat de mariage. Les peines sont l’amende, la bastonnade, l’amputation de la main, du sein ou de l’oreille, le bannissement, la noyade et la mort pour faux témoignage, meurtre, adultère.
La loi hébraïque, halakha, récapitulée dans le deutéronome, prescrit aux fidèles la tsédaka (charité), la repentance et la prière. Les femmes n’héritent que si elles n’ont pas de frère, elles sont inaptes à témoigner. La polygamie a été interdite au XI° siècle. Le lévitique condamne l’homosexualité comme une abomination, le meurtre et l’adultère sont punis de la mort.
La sunnah, c’est l’ensemble des coutumes, qui sont enregistrées dans les hadiths : soit une citation du coran, parole de dieu, soit une simple parole du prophète, soit un court récit de ses actes. Contrairement au coran qui est la parole divine révélée à Mahomet par l’archange Gabriel, impossible à mettre en doute sans blasphème, la fiabilité de la chaine de transmission de chaque hadith (isnad) est susceptible d’être reniée par la communauté musulmane. Les hadiths (Bukhari en a dénombré plus de 600 000) servent aux savants docteurs musulmans à broder autour du texte du coran, pour expliquer des passages incompréhensibles ou préciser les choses. La biographie complète du prophète (la sirah) organise les hadiths et les versets du coran en une suite chronologique, replaçant les paroles et les actes de Mahomet dans un contexte historico-légendaire reconstruit pour les besoins de la cause. Mahomet étant le modèle parfait pour les croyants, l’ensemble constitue la base de la charia.
C’est en observant la loi que l’homme devient juste devant dieu. La sincérité de l’action est remplacée par le formalisme et le rigorisme. Il s’agit de donner une réponse de conduite légaliste à une situation concrète, il ne s’agit pas de faire comprendre la profondeur de dieu, de rechercher l’esprit de la parole de dieu, la lettre a plus d’importance que l’esprit.
Ainsi le mot châtiment est employé plus de 350 fois sur environ 6000 versets ([1]), et là où le coran parle simplement de châtiments avilissant, rigoureux, douloureux, grand, énorme, plus dur, le pire, terrible, sévère, exemplaire, irrévocable, durable, éternel, permanent, de la fournaise, du feu, qui ne sera pas diminué, ni allégé, mais parfois même doublé, les hadiths précisent : mise à mort, simple ou cruelle (pour les homosexuels), égorgement, lapidation, crucifixion, pendaison, amputation de la main, du pied, du nez, des oreilles, de la langue, coups de fouet. Il est à noter que le coran ne parle jamais de lapidation. Les hadiths ont donc repris le lévitique [4] et le deutéronome qui en parle pour les apostats (deut 13 :10, 17 :5, ) et les fornicateurs (deut 22 :21, 22 :24)
À l’époque de la mise par écrit du coran, au 8ème siècle, les hadiths, commentaires des sages, qui constituent la base sur laquelle repose la loi islamique (la charia), n’existaient pas encore et c’est pourquoi on n’en trouve pas trace comme référence dans les jugements de l’époque. Un nombre élevé de traditions légales invoquant l’autorité de Mahomet a vu le jour dans les décennies suivantes. Par conséquent ces traditions reflètent les doctrines abbassides d’Irak et non celles plus anciennes du prophète et de ses successeurs en Syrie (du temps des omeyades).
Les actes humains sont divisés en actes permis, recommandés, obligatoires ou interdits. Le judaïsme et l’islamisme règlent de la même manière, en détail dans leur texte sacré, tous les aspects du droit personnel. Ils en ont fait de même pour ce qui est du droit pénal. Ainsi, ils ont des pratiques de la vie quotidienne très voisines : circoncision, interdiction de manger ce qui n’est pas sanctifié (hallal ou cacher), en particulier interdiction de manger du porc [3], pratique du jeûne (ramadan, yon kippour et tisha beav).
Les doctes savants de l’islam, dans leurs hadiths, ne nous épargnent rien sur tous les aspects de la toilette intime. Ils ne nous épargnent rien non plus sur ce qu’il est permis de faire avec une petite fille ([2]). Dans un cas c’est affligeant de bêtise et dans l’autre, c’est une abomination et chacun appréciera le niveau d’élévation spirituelle de leurs considérations.
Le plus ancien texte qui décrit la foi musulmane est le Fiqh Akbar, écrit vers 750, plus d’un siècle après la mort de Mohammed. Il présente les vues de l’orthodoxie islamique sur les questions qui se posaient alors en matière juridique. Or il ne cite jamais le coran concernant ces sujets juridiques. Cela signifie que les quelques 800 versets fixant des règles juridiques, qui se trouvent dans les corans d’aujourd’hui, étaient absents des corans de 750.
C’est ainsi que nous le fîmes descendre (le coran) en versets clairs (22 :16) et nous n’avons rien omis d’écrire dans le livre (6 :38)
Mais si le coran est clair et que rien n’y a été omis, pourquoi avons-nous besoin des lumières de ces savants ? Pourquoi savent-ils plus de choses que le prophète Mahomet? Comment ont-ils connaissance de ce qui n’est pas dans les versets clairs du Coran ?
En fait, ce n’est pas si clair : C’est lui qui a fait descendre sur toi le livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclinaison vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah. (3 :7)
Si donc Allah est seul à comprendre ce qu’il dit, pourquoi le dit-il ? Si nul ne connait l’interprétation du coran, pourquoi s’y référer ? Et que propagent les savants du coran ?
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984
DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :