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L’athéisme mode de pensée

L’athéisme mode de pensée

L’athéisme est un mode de pensée et une conduite de vie libérale et responsable, où l’individu est seul maître de lui-même et de son destin. Il se définit comme une philosophie qui nie l’existence des forces surnaturelles et attribue une grande importance à l’ être humain et à la liberté individuelle.

L'athéisme mode de pensée

L’athéisme mode de pensée

Aperçu : Tout au long de l’histoire humaine, les athées ont été de grands penseurs et des philosophes singuliers ; l’athéisme n’a jamais pris la forme d’un groupe ou d’une secte. Ce sont des individus qui pensent différemment, mais qui concordent sur l’importance de l’être humain et de la liberté individuelle.

Les premières prises de position face à l’athéisme sont apparues avec Démocrite, au début du IVe siècle av. J.-C., sous forme de philosophie. Pour lui, les phénomènes naturels sont régis de façon mécaniste.

L’athéisme ne propose pas des pensées de type “prêt-à-penser”, mais favorise plutôt un apprentissage sur comment penser par soi-même sans craindre une quelconque force surnaturelle. Un apprentissage fondé sur la logique et la réalité tangible.

L’athéisme véhicule l’image d’une humanité lucide et courageuse ; les athées rejettent l’ordre imposé d’en haut et refusent de se laisser dominer par la peur de la mort.

Résistant à l’angoisse provoquée par la perspective d’un anéantissement, la philosophie athée envisage la condition humaine avec sérénité, sans chercher refuge dans l’illusion d’un passage vers une autre vie. Pour ce courant de pensée, des forces surnaturelles n’existent pas et, par conséquent, selon l’expression de Jean-Paul Sartre, l’Homme est “condamné à la liberté”.

Récemment, et suite aux divers événements internationaux, les athées ont ressenti le besoin de se regrouper en associations pour être représentés, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Elles prônent toutes un humanisme et une liberté individuelle plus responsables, dignes de l’être humain d’aujourd’hui.

Être athée c’est quoi ? : Être athée ne signifie pas penser comme les autres athées. Chacun s’exprime en son propre nom. Il n’y a ni maître, ni force surnaturelle dans l’athéisme, mais des êtres libres. L’athée s’inspire des idées de plusieurs libres penseurs et n’adopte pas exclusivement celles d’un seul.

Tout dépend de l’évolution de son esprit et de ses convictions. Être athée, c’est avant tout être soi-même. Chaque personne choisit librement les idées qui lui correspondent. La critique constitue le socle de l’athéisme. Rien n’est sacré, sauf la vie humaine. Pour se défendre, l’athée dispose uniquement d’idées.

Il refuse les violences physiques. Les athées ne prétendent pas détenir la vérité. Pour eux, l’absolu n’existe pas ; ils préfèrent considérer qu’une hypothèse est plus plausible qu’une autre. Les idées préconçues ne sont pas les bienvenues ; en effet, toute idée doit être soumise à un processus objectif et rationnel pour être acceptée. Enfin, j’insiste sur le fait que les athées s’intéressent aux idées et non aux personnes qui les proposent.

L’athée ne suit pas; il pense et il pose des questions.

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Le pari de Pascal

Le pari de Pascal

J’ai la parfaite conviction, que même si Dieu existe, il ne pourrait être comme le décrive les religions. Mathématiquement, on a montré que croire à un Dieu, était plus logique que de ne pas croire en lui ? Comment cela est-il arrivé ? Ceux qui défendent cette idée se basent sur cette démonstration ou pari de Pascal :

Blaise Pascal dit : premièrement pari, prenons le cas d’une personne croyant à un Dieu. Une fois morte, cette personne va se trouver devant deux situations :

  • – Soit Dieu existe, et dans ce cas elle a gagné donc elle a plus un (+1).
  • – Soit Dieu n’existe pas, et dans ce cas elle n’a rien perdu donc elle a zéro (0).

L’ensemble des deux résultats nous donne plus un (+1). Par conséquent, cette personne est gagnante et ce dans les deux cas. Il vaut, donc, mieux croire à un Dieu.

Deuxièmement pari, prenons le cas d’une personne non croyant à un Dieu. Une fois morte, cette personne va aussi se trouver devant deux situations :

  • – Soit Dieu existe, et dans ce cas elle est perdante. On lui attribue, donc moins un (-1).
  • – Soit Dieu n’existe pas, et dans ce cas elle n’a rien gagné. Elle a droit à un zéro (0).

L’ensemble des deux résultats de ce pari nous donne moins un (-1). Dans le premier cas la personne est perdante. Par conséquent, elle prend un risque de 50% de perdre.

Suite à ses résultats de ce pari, il vaut mieux croire en un Dieu.

Le pari de Pascal

Le pari de Pascal

Avouons-le que cette logique est très forte. J’ai, même, été très croyant à cette logique sans sentir le moindre doute se glisser en moi quant à l’existante de Dieu. J’ai trouvé le salut absolu en croyant en lui. D’ailleurs, je suis sûr que parmi vous, il y en a ceux qui trouvent en cette logique une grande victoire.

Cependant, le problème est beaucoup plus complexe. Ça va au-delà d’une simple opération mathématique et ne retient pas seulement le fait de croire ou de ne pas croire à un Dieu. D’ailleurs, si l’affaire s’arrêtait à ce stade il n’y aurait aucune raison que les athées déclarent la guerre intellectuelle contre les religions. Essayons, alors, de chercher beaucoup plus loin et de voir autrement.

Tout d’abord, pour croire en un Dieu il faut choisir entre plusieurs dieux. Ainsi on peut croire au Dieu chrétien, au Dieu juif, au Dieu hindou, etc. Ensuite, on peut soit croire à un Dieu depuis la naissance, c’est à dire suivre celui des parents soit croire à un Dieu qu’on a choisi durant sa vie. A présent, poursuivant notre démonstration, en se basant sur des méthodes mathématiques.

Premièrement, supposons qu’il existe 5 sortes, seulement, de croyances à une divinité existante. On aura, alors, une chance sur cinq de tomber sur le « bon » Dieu. Ce qui nous laisse la probabilité de quatre sur cinq d’être au même degré qu’un athée. On peut déjà constater que le risque est beaucoup plus important pour le croyant que pour l’athée. Ainsi, en matière de risque, l’athée prend le moindre risque que celui qui croit en Dieu.

Deuxièmement, il ne suffit pas de croire ou de choisir le « bon » Dieu existant, il faut aussi en croire à son prophète et à son livre sacré et pour cela il faut tomber sur la « bonne » secte. Comme nous le savons, chaque religion se divise en plusieurs sectes qui, chacune interprète à sa manière les propos divins.

On supposera, alors, que chaque religion se divise en cinq grandes sectes. Sans oublier de mentionner que, d’un côté, il y en a beaucoup plus que cinq et que, d’un autre côté, chaque secte affirme que les autres sont fausses. Ce qui augmente le risque de se tromper parce qu’il faut, en plus de la religion, choisir la « bonne » secte.

En joignant la première et la seconde supposition. On aura, ainsi, 1 chance sur 25 de tomber sur la bonne. Continuons de supposer qu’on a eu une grande chance de tomber sur la bonne. Désormais, le chemin ne s’arrête pas là parce que le vrai croyant c’est le « bon » pratiquant et s’il ne pratique pas il sera presque au même degré que celui qui ne croit à rien, et même pire parce que dans ce cas il n’est ni non croyant ni infidèle mais un hypocrite, et toutes les religions condamnent ce dernier .

Il sera, même le plus châtié par Dieu parce qu’il sait ce qui est juste tout en ne l’accomplissant pas. Il sera, ainsi doublement châtié que celui qui ne connaît pas ou celui qui n’a pas cherché. Pratiquer, ce n’est pas facile, non plus, il faut sacrifier sa vie qui n’est, pour un croyant, qu’un simple passage vers la vie éternelle.

Le croyant qui a une chance sur 25 d’être sur le bon chemin doit en plus sacrifier sa vie pour Dieu à travers les prières, les obligations, etc. et même pouvoir être capable de mourir pour Dieu et devenir un martyre.

Que sera la réaction de ce dernier, si, une fois, mort ne trouve pas le Dieu en qui il a cru durant toute sa vie ? Comment ose-t-on dire qu’il n’a rien perdu ? Pourtant, il a perdu toute sa vie,. Au contraire, il est perdant à 100% et non pas comme l’athée, s’il trouve Dieu il va perdre, seulement, 50%. Franchement, pour être un bon calculateur il faut procéder autrement. Reprenons, alors, notre démonstration en introduisant la variable « Vie ».

Prenons le cas de celui qui tombe aussi bien sur la « bonne » religion que sur la « bonne » secte et qu’il soit un vrai pratiquant :

  • – Si Dieu existe : il a perdu sa vie donc il a moins un (-1) et gagné après la mort donc il a plus un (+1). Le tout donne zéro (0).
  • – Si Dieu n’existe pas : il a perdu sa vie donc il a moins un (-1) et n’a rien gagné après la mort donc il a zéro (0). Le tout donne moins un (-1).

L’ensemble des deux résultats donne moins un (-1) et ce dans les meilleur des cas.

A présent, prenons la situation d’un athée :

  • – Si Dieu existe : il a gagné sa vie donc il a plus un (+1) et après la mort son cas ne sera pas pire qu’un mauvais croyant ou qu’un non pratiquant ni d’ailleurs de celui qui n’est pas tombé sur le bon Dieu, donc la note ne sera pas catastrophique même si on lui donne moins un (-1). Le tout donne zéro (0).
  • – Si dieu n’existe pas : il a gagné sa vie donc il a plus un (+1) et après la mort, il n’a rien perdu au moins il a bien vécu sa vie donc on lui donne zéro (0). Le tout donne plus un (+1).

L’ensemble des deux résultats donne plus un (+1).

A partir de cette démonstration, l’athée sort vainqueur. Ce qui est beaucoup plus logique parce qu’il faut ajouter à cette opération mathématique plusieurs autres variables et pour n’en citer que la plus importante. Il s’agit, bien évidemment de cette vie réelle qu’il faut vivre bien avant toute autre chose.

Cette fois, l’athée est vainqueur, bien avant même le bon croyant qui a sacrifié sa vie pour un Dieu. De plus l’athée a bien vécu sa vie ; il a connu une vie libre et il a profité de tous ses plaisirs. Il a, ainsi, compté sur lui-même et non pas sur un Dieu.

Pour finir, il n’y a pas de Dieu démocrate qui nous donne notre liberté, ne serait ce que la liberté de croire ou de ne pas croire en lui, sans trop nous alourdir des prières et des obligations contre la nature humaine et des lois contre toute logique, comme s’il ne connaissait rien sur la nature humaine.

Il manque vraiment de connaissance et de civilisation. Il ne sait que nous infliger des châtiments barbares tel que l’idée de l’enfer. Même, s’il existe un Dieu digne d’être un Dieu qui me donne une totale liberté de ne pas croire en lui. Eh ! Bien je suis près à ne pas croire en lui.

NB : si un président dit : « vous êtes libres de me choisir comme président, vous êtes libres de m’aimer et de croire en moi ou de ne pas croire, mais celui qui ne vote pas pour moi ou qui ne m’aime pas sera mis en prison et sera torturé » Et bien dis-moi, ce prédisent a t-il donné vraiment la liberté à son peuple ou pas ? Si c’est oui, comment ? Et bien compare cela à votre dieu ?

Par : Labidi Karim Mohamed

Lire après : Pourquoi je suis athée? >>>

Pourquoi je suis athée ?

Pourquoi je suis athée?

J’ai la foi en l’Homme. Je suis athée mais j’ai la foi car je ne crois pas qu’il existe une divinité autre que l’être humain. Mais cela ne m’empêche pas de respecter ceux qui croient en dieu et dont la croyance est personnelle et ne cherchent pas à l’imposer et que ça ne dépasse pas la sphère privée.

Pourquoi je suis athée?

Pourquoi je suis athée?

Pour moi un dieu n’est pas seulement qui a conçu le monde …

Un dieu devrait plutôt veiller sur ce monde et faire en sorte qu’il soit meilleur. Est dieu celui qui mérite de l’être et non pas celui qui se l’auto proclame.

Le sujet est très long mais je veux juste dire une chose ici et que je répète à moi-même : si dieu existe vraiment, je le combattrai de toutes mes forces et je refuserai de me soumettre à lui parce qu’il ne le mérite de l’être. Et ce jusqu’à ce qu’il me prouve le contraire.

Je suis dieu de moi-même. Et chacun l’est pour lui. Personne n’est dieu sur l’autre. Une seule chose me suffit pour avoir la foi athée : un dieu qui me demande de croire en lui ne mérite simplement pas d’être un dieu.

Pareil, un dieu qui me fera dépendre de lui et de sa croyance, je dois m’en libérer et le combattre. Car il est doublement malhonnête.

L’idée de dieu en elle même n’est pas mon souci premier. Mais je combats fermement tout ce qui est illogique et révolu, inventé par l’Homme et collé à dieu, qui n’est en fin de compte qu’un rêve de nos ancêtres, devenu un vrai cauchemar humain qui nous fais régresser sur tous les plans.

Quant aux religions, pour moi elles sont fabriquées de toute pièce par des humains. Et je dis toujours que même si dieu existe, les religions seraient donc l’invention du diable car elles sont loin d’être divines et encore moins humaines.

Donc je suis athée par la force de ma logique qui dit :

  • S’il existe et ne peut rien faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
  • S’il existe et ne veut rien faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
  • S’il existe et ne sait pas faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
  • S’il existe et qu’il a de fortes excuses pour en pas agir de la sorte, je lui réponds qu’une seule larme d’un être humain suffit pour rejeter toutes ses excuses et ne mérite donc toujours pas d’être un dieu.

Adieu dieu et je suis très clément avec lui. C’est pourquoi je suis athée

Par : Mohamed Karim Labidi

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Mirage divin

Mirage divin

J’ai été subjugué par l’idée qu’on faisait du Dieu parfait qui est au dessus de tout. J’ai cherché, tout d’abord, à me rapprocher de lui afin de lui ressembler le plus possible, ensuite, j’ai essayé de le connaître à travers le discours religieux qui n’était pas satisfaisant, ensuite, je me suis dirigé vers la présentation ésotérique et mystique de la nature divine, supérieure à celle de l’exotérique religieux.

Mirage divin

Mirage divin

Cependant, je me suis aperçu que ce que les soufis et les mystiques, de tout bord, croyaient être la nature divine n’était autre que la nature humaine à son plus haut niveau. En effet, ce qui devait être Dieu n’est autre que l’homme parfait, qui n’est pas encore apparu, à travers lequel on se libéré des chaînes de la matière, afin de retrouver la nature humaine infinie initiale.

Je ne vous raconte pas l’ampleur de ma déception à la suite de cette découverte que je refusais d’admettre en essayant d’aller encore plus dans la recherche de la nature divine sans succès. Ainsi, j’ai réalisé soudainement que l’idée de Dieu est une idée purement humaine, le résultat d’une mauvaise interprétation du mirage qui émane de la nature humaine, et qui n’est autre que l’ombre de cette dernière.

Autrement dit, au long de l’histoire humaine, on prenait ce qui émane’ de non matériel, de la matière comme étant la nature divine et ceci en raison de notre ignorance. En fait, ce qu’on prenait pour Dieu n’était autre qu’une conséquence de l’existence matérielle humaine à l’image de l’ombre qui apparaît à la suite d’une construction matérielle.

Imaginez plusieurs caravanes qui se perdent dans un désert, chacune d’elles était à la recherche de quelque chose différente de l’autre. Ainsi, l’une d’elles espérait trouver de l’eau au point d’imaginer le mirage étant une flaque d’eau, vers laquelle elle avance, jusqu’à ce qu’elle échappe à la mort on plein désert en trouvant une sortie. C’est- à- dire, en imaginant le mirage comme étant de l’eau, elle a pu garder espoir de survie jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son errance.

Une autre caravane, qui était à la recherche d’ombre afin de se protéger de la chaleur du soleil, voyait dans le mirage une oasis vers laquelle elle se dirigeait. Ainsi, c’est l’espoir d’atteindre cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette caravane de supporter les brûlures du soleil du désert, jusqu’à ce que la nuit tombe et la sauve d’une mort certaine.

Une autre caravane, qui avait besoin d’une aide, était à la quête d’une caravane qui lui porte secours, ainsi, elle voyait dans le mirage une caravane, vers laquelle elle tend, jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son problème, ou même encore, qu’elle rencontre réellement une caravane qui lui apporte de l’aide.

Cet exemple nous explique clairement les différentes visions de la nature divine par l’être humain, puisque cette vision émane d’un mirage qu’on interprète différemment en fonction du besoin humain de l’époque, et ceci jusqu’à ce que l’humanité ait pu atteindre l’époque actuelle et échapper à l’extinction de son espèce grâce à l’espoir. En d’autre termes, c’est la vision de Dieu dans ce mirage qui a sauvé l’humanité d’une éventuelle disparition, et qui lui a permis d’atteindre un niveau qui l’autorise de comprendre la vérité de ce mirage.

Ainsi, la vérité de Dieu n’est autre qu’une idée humaine formulant un espoir qui conduit au port d’attache. Supposons que les différents caravanes continuaient à croire que le mirage est de l’eau, une oasis ou une caravane même après être sauvées de la mort, cette attitude ne serait- elle pas illusoire, irréelle et dangereuse ? Ainsi, ce qui était bénéfique dans le passé devient maléfique au présent et surtout dans l’avenir.

De même pour l’idée de Dieu qui était un espoir sauveur dans le passé humanitaire, et qui devient une entrave si l’être humain continu à croire que cette idée est une réalité. Autant cette idée était bénéfique et positive dans le passé humain, autant elle est devenue négative et un handicap pour le progrès de l’être humain.

En fait, l’idée en soi est neutre tout dépend quand, comment et pourquoi on l’utilise puisqu’il s’agit d’une pure invention humaine qui n’est dotée d’aucune existence réelle. En effet, l’existence divine ne réside que dans l’imaginaire humain en raison de l’espoir qu’elle représentait, ce qui justifiait les messages des grands prophètes qui voulaient le bien être de l’humanité et qui cherchaient la vérité de leurs époques pour faire progresser l’homme.

Par conséquent, je déduis que Dieu n’est que le mirage qui émane de l’univers de l’existence infini dans le sens ou il a toujours existé depuis le non début. Ainsi, c’est lui qui a engendré l’être humain, objectif de l’existence ou son noyau.

Au départ, je plaçais Dieu au sommet suivi de l’univers de l’existence qui est suivi de homme, mais après la découverte de cette vérité, je place l’univers de l’existence au sommet suivi de l’homme qui sera suivi, à son tour, du sur- homme qu’on croyait, dans le passé, être la nature divine.

Ainsi, ce qui était sensé être Dieu n’est pas encore apparu, mais peut très bien apparaître dans l’avenir en fonction de la volonté humaine. Donc l’origine de Dieu est l’être humain qui rêve d’atteindre cette idée divine un de ces jours.

Sachez que chaque idée qui traverse l’esprit humain s’enregistre automatiquement à l’intérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain la prononce. Chaque idée qu’on exprime s’enregistre d’office à l’extérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain l’écrive.

Chaque idée écrite retraverse de nouveau l’esprit humain afin d’extraire d’elle de nouvelles idées, c’est ainsi que l’être humain a pu progresser tout au long de son histoire.

Un début duquel j’aurais voulu commencer, une fin vers laquelle j’aurais aimé arriver, un sujet que j’aurais aimé aborder, celui de l’humanité en terme général, celui de l’être humain en terme précis puisqu’il est le noyau de l’univers de l’existence et sa raison d’être. C’est une vérité qui a été ressente par les anciens, comprise par l’actuel humain et qui sera confirmée par le futur humain, génération après génération.

J’écris pour que tu saches, tu sais pour que tu penses, tu penses pour que tu écrives. Le temps de l’oralité, des histoires des légendes, des contes est révolu, le temps des révélations, des prophètes, des histoires divines est achevé. Il est venu le temps des histoires humaines, de l’écrit, de la pensée, de l’analyse, du concret, de la vérité palpable.

Doit- on vous rappeler que d’un son est apparue la parole, d’un point est apparue l’écriture, c’est ainsi qu’on se dirige vers le sommet de l’humanité, vers le sur- homme, vers l’infini absolu à l’intérieur duquel on avance depuis l’infini.

Mille et une questions traversent l’esprit humain, mais y a t- il une réponse à chacune de ses questions ? ce n’est pas sûr, en revanche, il est certain que chaque réponse dispose d’une question. Ce qu’on peut dire c’est qua chaque question il existe mille réponses, plus ou moins juste, en fonction de ce qu’on cherche à travers la question est le propre de l’être humain qui ne cesse de s’interroger sur le tout et le rien sans jamais arriver au bout de ses peines.

D’ailleurs, c’est à la suite du sentiment d’incapacité de répondre à certaines questions, tel que d’où je viens, qui suis- je, ou bien, ou vais- je ?que l’homme a inventé l’idée de Dieu afin d’échapper à ses responsabilités et mettre le tout sur le dos de la nature divine. En effet, l’idée de Dieu règle bon nombre de problèmes que l être humain a du mal à résoudre dans le passé. Mais si Dieu était la solution de l’homme d’autant, peut- il continuer à jouer ce rôle encore aujourd’hui ?

Si Dieu est la réponse à l’ensemble des questions d’ordre existentiel, quia tourmenté l’esprit humain dans le passé, il ne peut plus satisfaire l’homme moderne qui a de nouveau besoin en fonction du degré d’évolution de son esprit.

Vous devez vous demander pourquoi on doit se détacher de l’idée de Dieu ? Pourquoi je cherche à combattre une idée qui procure encor, de nos jours, un bien être à prés de 90% de l’humanité directement ou non ? Personnellement, je n’ai rien contre l’idée de Dieu en soi, il m’importe peu aujourd’hui qu’il existe réellement ou non, je pense avoir dépassé ce stade.

En fait, j’ai tellement constaté l’impact négatif de cette idée sur l’humanité que je me sens forcer de penser que même si jamais Dieu existe réellement, il devrait se retirer et je dois appeler à la non existence divine. En effet, il s’agit d’un passage que l’humanité doit emprunter afin de se débarrasser de l’effet négatif que cette idée a engendré.

Le premier effet négatif que cette idée a crée est la manque d’ambition humaine pour vaincre le temps, la baisse su sens de la responsabilité en faisant constamment référence au Dieu providence qui va tout résoudre. Même si Dieu existe, il devrait envoyer des messagers pour appeler é sa non existence, afin que l’humanité puisse affronter sa destinée en cherchant, par exemple, à vaincre la mort, au lieu de continuer à croire qu’il existe une vie après, pour se rassurer et pour éviter de s’avouer la triste vérité de la fin de tout avec la mort. Il faut arrêter de se voiler la face et de croire en ce qui nous arrange sans résoudre le problème à sa racine.

Si l’écriture est un objectif, la lecture est un moyen dont le but est la pensée, c’est pourquoi, une lecture sans réflexion est un simple moyen et une perte de temps. Ainsi, l’écrivain pense ensuite il écrit, alors que le lecteur lit ensuite il pense. Les idées naissent, vivent et meurent comme tout autre existant.

L’idée de Dieu après avoir bien vécu se trouve vielle de nos jours et vouée à la disparition en laissant derrière elle la nouvelle idée qui va la remplacer, et dont la naissance a eu lieu depuis des siècles afin d’arriver à maturité lui permettant de se substituer à l’ancienne idée.

En effet, l’idée étant humaine, on doit lui appliquer le mécanisme qui régit la nature humaine, c’est- à- dire, que les idées se marient, se reproduisent se séparent, se contredisent, naissent, grandissent, meurent s’héritent, s’enterrent et se visitent. Si l’existence a engendré l’être humain, c’est ce dernier qui a engendré l’idée, ou le verbe, dont il est le seul créateur.

Par conséquent, s’il existe un dieu, celui- ci ne peut être que l’être humain lui- même qui est le secret et le noyau de l’existence, il est le premier et le dernier, le miséricordieux, et ainsi de suite des 99 noms divins.

N’avez- vous pas remarqué que ce qu’on appelle Dieu n’envoie plus de prophètes, peut-être qu’il s’aperçoit qu’on croit un peu trop en lui et qu’il devait prendre un peu de distance pour qu’on puisse voler par nos propres ailes, ceci dans l’hypothèse ou il existe réellement, enfin, on ne sait jamais.

Par : Mohamed Karim Labidi

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