par islamla | Juin 6, 2005 | Culture et Sociale |
Où réside le danger de croire ?
Je me suis demandé, à maintes reprises, où réside le danger que représente les religions sur l’humanité, d’aujourd’hui et demain ? Est-ce dans l’idée de croire en un « dieu » ? Où a une religion ? Non, je ne le pense pas, croire en « dieu », ou une religion seulement, ne représente aucun danger sur l’humain, s’il ne dépasse pas la simple croyance.
Je n’ai rien contre « dieu » lui-même, ou une religion en tant qu’idée ou en tant que réalité, à partir du moment que l’influence ne dépasse pas l’enrichissement intellectuel.

Où réside le danger de croire ?
Il existe plusieurs choses auxquelles l’être humain croit, indépendamment de leur réelle existence ou non, tel les extra-terrestres ou les forces du mal ou du bien. Le problème c’est que généralement on ne s’arrête pas au niveau de la simple croyance.
L’idée de « dieu » est très ancrée dans l’esprit des Hommes au point que la vie de la personne ou du groupe en dépend, presque entièrement. Le plus dangereux réside dans le fait que cette croyance est suivie d’autres idées encore plus dangereuses comme celle qui place l’être humain comme représentant de la nature divine dans l’Univers.
Cette approche est la plus inquiétante, tout au long de l’histoire, d’autant plus que certains Hommes se sont présentés comme étant les envoyés de « dieu » pour guider l’humain sur le chemin de la vérité et de la droiture qui ramène à « dieu ».
Les envoyés de « dieu », on ne peut les considérer comme les bienfaiteurs de l’humanité parce que leur message se base sur un dogme bien tracé pour atteindre des objectifs et satisfaire des ambitions de leur peuple. Pour changer la situation économique et politique de leur région, ils ont eu recours à des méthodes qu’elle leur permet d’atteindre les simples d’esprits, victimes des injustices de leur époque.
Le statut de prophète leur offre le plein pouvoir sur leur entourage, non pas grâce à leur intelligence mais à leur malignité. Ils ont très bien su profiter de la situation en faisant la synthèse de ce qui était présent à leur époque pour faire passé l’idée qu’il s’agit d’une nouveauté.
La nouvelle religion, dite envoyée par « dieu » pour sauver les âmes égarées, n’est autre qu’un rafistolage malin pour récupérer le pouvoir en général. Et crée une opposition forte contre le système en place et le renverser, ont peux dire que les religions sont une sorte d’opposition au pouvoir en place.
Cette méthode est utilisée, tout au long de l’histoire, au sein de la même famille. Il suffit de relever les points communs qu’on trouve dans toutes les religions pour s’en rendre compte aisément. La technique est héritée, de père en fils, et elle est bien protégée par la loi du secret de famille pour accéder au rang de la prophétie.
L’ambition de ces prophètes dépasse, largement, la simple dominance politique, elle vise l’emprise absolue sur l’ensemble des esprits dans ses moindres détails d’actions. Ils veulent que toute l’humanité pense comme eux en les dépouillant de leur libre arbitre à travers leur parfaite présentation dite infaillible.
Ils se permettent tout au nom de « dieu », ils se placent juste en-dessous afin de mieux dominer leur œuvre. Ce sont des hommes qui veulent maintenir l’humanité sous tutelle de leur point de vue pour qu’elle progresser dans la direction que eux l’ont voulu qu’elle soit.
En revanche, les suivistes appartiennent à une autre catégorie de personnes. Ils peuvent être, en effet, de bonne foi, comme de mauvaise foi, seulement, ils demeurent complices du projet général mi par les prophètes pour l’humanité dans sa prise de conscience et son sens de responsabilité.
Ils ont choisi le chemin le plus facile, celui de suivre sans la moindre réflexion personnelle. Les plus par de c’est individus peuvent se considérer comme des savants de l’ignorance qui constituent un danger pour le progrès de l’humanité.
C’est notre devoir à tous d’empêcher ces individus de nuire en procédant à des bourrages de crânes des plus vulnérables d’entre-nous. Il faut stopper cette entreprise qui fabrique des esclaves… Et des suivistes téléguider par des hommes qui ce dise protecteur du pouvoir d’un « dieu » que eux même ont hérité.
C’est la raison pour laquelle il faut combattre le phénomène religieux par tous les moyens pour libérer l’être humain de son emprise. La dépendance religieuse devrait cesser pour permettre à l’Homme d’accéder à ses propres responsabilités.
La séparation de la religion de la politique ne suffit pas, et cela et bien claire en Europe et en Turquie et en Inde…il faut procéder à celle de la séparation de la religion de la société, voire même, de l’individu pour que l’homme respire un air nouveau digne de sa condition humaine.
Peu importe en quoi ou en qui pour vu que notre foi soi solide et réelle. La foi naît par nous et ne devrait être imposée ni par la tradition ni par la société…
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Mai 31, 2005 | Culture et Sociale |
La liberté dans l’islam orthodoxe ?
Est-ce qu’il y a de la liberté dans l’islam orthodoxe?
La liberté dans l’islam orthodoxe
Définition du mots liberté : état dans lequel un sujet peut agir sans contrainte ni obstacle, et qui lui permet de déterminer en toute autonomie les fins de son action ainsi que les moyens d’y parvenir. Et j’ajoute sans toucher à la liberté des autres sujets, ma liberté s’arrête à la frontière des libertés des autres.
Définition du mots islam orthodoxe : c’est une idiologie dite divin qui appelle à la soumissions non conditionnée d’un sujet aux lois et règlements apportés par Mohamed dans tout les domaines de la vie il y a 1400 ans.
Questions :L’islam est-il ouvert à l’esprit critique?
NON, NON L’islam à mon avis croit en une seule liberté, celle de choisir entre être libre de l’islam et finir en enfer ou de ne pas être libre de l’islam et être soumis à ses règles et lois et bénéficier du paradis.
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Mai 23, 2005 | Culture et Sociale |
Une foi, deux fois, trois fois….adjugé !
Qu’est-ce que la foi ? Voilà une question qui mérite à la fois réflexion et délicatesse. Mais essayons d’être bref. La foi, c’est être convaincu de l’authenticité de ce que l’on croit. Avoir la foi, c’est une caractéristique propre à la nature humaine.
L’être humain, désormais, ne peut pas vivre sans foi cette dernière lui apporte un sentiment de sécurité et de sérénité dont il a besoin pour approcher un état d’équilibre moral et physique.
En quoi ou en qui peut-on avoir foi ?
Il faut d’abord préciser que le plus important n’est pas en qui ou en quoi avoir foi mais d’avoir la foi. Pour mieux comprendre cela, comparons une personne qui n’a jamais connu la foi à celle l’ayant déjà connue. Nous allons nous rendre compte que la deuxième personne vit beaucoup mieux que la première.

Une foi, deux fois, trois fois….adjugé !
Ne dit-on pas que vivre sans foi c’est comme vivre à l’état animal ? La vie serait tel un voyage sans boussole ou une nuit sans lumières… C’est à travers ces métaphores qu’apparaît l’importance de la foi. Cette dernière est nécessaire pour l’équilibre de l’être humain.
C’est une nécessité obligatoire. La foi sépare l’Homme de l’animal. N’oublions pas que pour atteindre le stade humain, l’homme a du laisser la foi pénétrer son être. En sentant sa présence, l’Homme a pu dépasser le stade animal et devenir un être humain.
C’est cette foi qui l’a incité à avancer et évoluer. La foi produit chez lui un sentiment de sécurité, la rassure et donne un sens à sa vie. Dans tous les cas de figure, avoir la foi c’est un plus, voire même un atout. Comme le fait d’être amoureux.
Ceci, nous permet de sentir l’amour de l’autre et ainsi vivre ou le fait de manger pour survivre. Avec la foi c’est pareil. Il s’agit d’un besoin pour vivre et survivre. Voilà pourquoi une personne avant la foi peu importe en qui ou en quoi vit mieux qu’une personne dépourvue de foi.
Y a-t-il une foi mieux qu’une autre ?
On ne peut pas juger et trancher que telle foi est mieux qu’une autre. L’unité de mesure si vous permettez l’utilisation de ces termes de la foi est le degré de sincérité. Est-on vraiment honnête à ce que ou à qui on croit ou à ce qu’on fait ?
Notre foi est-elle réelle ou tout simplement, comédie ? C’est comme dans l’amour, je reviens à ma comparaison, il faut croire en qui ou en quoi on aime et surtout l’aimer sincèrement. Il ne faut pas oublier que l’hypocrisie est l’ennemi de la foi. Mentir aux autre n’est rien par rapport au fait de mentir à soi-même et plus tard se croire. Pour résumer, la « véritable foi » c’est de croire sincèrement. La « fausse foi » est de mentir à soi-même et aux autres.
Quels sont les critères pour être considéré comme quelqu’un ayant la foi ?
En amour il n’y a pas de règles ou de critères standard, pareil en matière de foi. Cette dernière est une affaire purement personnelle et privée. On ne peut avoir la foi ni en suivant les fois des autres ni en empruntant les leurs. Croyez-vous que tout le monde aime de la même façon ? Certes non. Chaque personne doit choisir, puis comprendre et enfin croire.
La foi est une synthèse des expériences personnelle. Elle émane de l’intérieur et se manifeste à l’extérieur à travers nos comportements. C’est cette foi qui fixera, plus tard, notre conduite que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans les relations avec nous-même, avec les autres et avec tout ce qui nous entoure.
La foi peut être basé sur des choses réelles, matérielles mais même, des hypothèses qu’on essaiera de tester ou d’affirmer à l’avance. C’est-à-dire considérer ces hypothèses comme des réalités. Ceci dépend de la façon dont pense chacun. Ce qui est une réalité pour moi peut être un mythe pour un autre, voire un mensonge et ainsi de suite.
Ceci nous montre une fois de plus que la foi est une affaire personnelle, spirituelle intérieure et privée. Elle dépend du degré de connaissance de la personne et de son degré d’évolution. On ne peut pas se limiter à un niveau bien précis. Il y aura toujours une possibilité de passer à un autre stade plus évolué, plus réel et plus logique.
Sans oublier de souligner les variables qui peuvent intervenir telles que le temps, l’espace, l’éducation ou l’état d’esprit de la personne. Chacun de nous a le droit de choisir sa foi. Nous ne sommes pas obligés de partager toute la même foi. La diversification est enrichissante pour l’humanité. C’est comme le fait de demander à quelqu’un d’aimer ce qu’on aime. D’ailleurs on n’est pas obligé d’aimer ce que les autres aiment Chaque personne est libre de choisir les critères de sa foi.
Peut-on changer notre foi ?
Non, si nous la changeons sur un coup de tête ou bien pour survivre les autres sans une conviction intérieure. Dans ce cas, on perdra et la foi d’origine et la nouvelle foi, et l’on échouera dans la « fausse foi » ou la foi du mensonge. Il y aura une divergence entre notre foi intérieure et celle des autres.
Nous aurons une double personnalité ce qui nous causera beaucoup de souffrance. C’est une perte totale e tous. Nos principes. Par conséquent, il vaut mieux garder sa foi intérieure même si elle est différente de tous les autres.
Cependant. Oui, si ce changement surgit après une longue réflexion, tout en prenant en considération notre état d’esprit et nos connaissances. Une décision prise au fur et à mesure et qui nous aura amené vers une nouvelle foi. Une foi, généralement par notre entourage. C’est le résultat d’une recherche extérieure et d’une conscience intérieure à la fois.
Attention, cela ne nous donne pas le droit de dire que les autres fois ne nous empêche pas de parler et d’expliquer notre expérience personnelle aux autres, non pas dans le but de les convaincre mais d’enrichir le débat.
Enfin, certes la foi est importante pour l’être humain, mais encore plus quand ce dernier croit en lui-même. La foi n’est pas forcément liée à Dieu, surtout celui décrit par les religions monothéistes.
Avoir la foi en un Dieu, en deux Dieux, voire en plusieurs Dieux ; avoir la foi en la non existence de Dieu ; avoir la foi en soi-même ou en l’être humain en général, avoir la foi en une force surnaturelle…
Peu importe en quoi ou en qui pour vu que notre foi soi solide et réelle. La foi naît par nous et ne devrait être imposée ni par la tradition ni par la société…
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Mai 8, 2005 | Culture et Sociale |
Internet fenêtre sur le monde
Nous savons tous que, aujourd’hui, Internet constitue une fenêtre grande ouverte sur le monde entier. On y trouve presque tout. Mais ce monde est vaste et l’on peut s’y perdre. D’autant que, dans cette vie limitée qui est la nôtre dès la naissance, nous ne pouvons pas arriver à tout savoir car, à force de vouloir tout savoir, on finit en fait par ne plus rien savoir.
C’est ainsi que nous verrions notre vie s’écouler sous nos yeux sans que nous puissions apporter quoi que ce soit à l’Humanité. En effet, un apport, fût-il minime, sera toujours mieux que rien.

Internet fenêtre sur le monde
Pour pouvoir vraiment apporter sa contribution à l’Humanité de façon efficace, c’est-à-dire pour la faire évoluer, l’être humain, en tant qu’individu, doit se spécialiser et choisir, avec précision, ce qu’il veut connaître et ce qu’il veut faire dans cette vie. Par ailleurs, avec le temps, il se spécialisera de plus en plus jusqu’à ce qu’il devienne une source de richesses pour les autres. C’est à ce moment là qu’il aura accompli son devoir vis-à-vis de l’Humanité qui nous est si chère.
Malheureusement, à une certaine époque, une bonne partie de l’Humanité était ignorante et analphabète. Les gens n’avaient aucune existence individuelle, ils se fondaient dans la masse. De ce fait, ils étaient obligés d’appartenir à un clan, à une tribu ou à un groupe pour se distinguer des autres mais aussi pour jouir d’une protection. En dehors du groupe idéologique auquel il appartenait, l’individu n’avait aucune importance. La majorité dépourvue de savoir se contentait de suivre une minorité savante – ou prétendue telle- et qui contrôlait tout.
Heureusement, depuis ces temps reculés, la situation n’a cessé d’évoluer. Aujourd’hui la majorité sait lire et écrire et l’accès à Internet se démocratise de plus en plus même s’il reste tout de même beaucoup à faire en la matière.
Et malgré notre volonté de forger nous-mêmes nos propres idées, chose qui nécessite beaucoup de recherches et une infinie patience, beaucoup d’entre nous, faute de temps, de courage et de moyens financiers, émotionnels ou intellectuels, abandonnent leurs recherches personnelles et se réfugient dans des groupes idéologiques qui leur proposent des idées toutes faites, une sorte de « prêt à porter » de l’idée. Ils perdent ainsi toute capacité – qu’ils détenaient pourtant jusque là – de s’auto-réaliser.
Le dicton « Il y a un remède à tous les maux» reste valable, fort heureusement. Malgré les multiples obstacles, l’Humanité a su, toujours, trouver les solutions qui lui permettraient de les surmonter et de continuer sa marche en avant.
Même si de plus en plus de sites Web spécialisés se créent, les sites virtuels personnels en sont encore à leurs balbutiements, balbutiements cependant fort utiles puisqu’ils facilitent l’accès à l’information détaillée. De tels sites permettent à chacun de donner son point de vue sur divers sujet, de partager ses expériences, son vécu et ses connaissances avec les autres.
Et même si ce genre de sites est le plus souvent le travail d’une seule personne, sa finalité reste le partage. De même qu’il permet à son auteur de se corriger et d’évoluer grâce aux critiques, il permet aux autres l’accès à diverses expériences que, sans le site en question, ils n’auraient pu connaître.
Voilà donc le vrai but de ce site personnel. C’est ma maison, mon intérieur, où vous trouverez tout ce que je pense en toute liberté. C’est mon espace privé et je vous invite à le visiter. Je reste ouvert à toutes vos critiques même les plus sévères. Cela m’aidera à évoluer car je crois fermement en une chose : l’esprit fermé voit sous un seul angle mais l’esprit ouvert, lui, voit sous tous les angles.
Par :Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Avr 30, 2005 | Culture et Sociale |
Mystère, si te tiens !
On appelle, Mystère, tout ce qui nous échappe. Par conséquent l’ampleur du mystérieux doit être égale à celle de notre ignorance. Ce qui parait mystérieux pour les uns ne l’est pas, forcément, pour les autres. C’est pourquoi, on va se limiter à ce qui semble relevé des mystères universels tel que la mort, les phénomènes surnaturels et ainsi de suite qui touchent, a part égale, l’ensemble de l’humanité.
Le mystérieux est fait pour être affronté et démystifié. C’est la seule façon de faire avancer les choses, c’est le caractère mystérieux qui nous pousse à le défier afin de pouvoir progresser à la découverte de nouveaux mystères. Ce qui était mystérieux dans le passé ne l’est plus aujourd’hui, et celui de nos jours, disparaîtra dans l’avenir pour laisser la place à la place à la naissance de nouveaux mystères. C’est ainsi que l’humain se développe au fil du temps.
- – Le mystère de la vie et la mort.
- – Le mystère d’avant la vie et d’après la mort.
- – S’il existe et ne sait pas faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
- – Le mystère de Dieu.
Le mystère de la vie et la mort :
Le discours religieux renvoie la balle dans le camp de Dieu, il est le seul maître nous dit-on dans ces domaines. Tout d’abord, comment peut-on définir la vie ? Il y a plusieurs stades de la vie à l’échelle minérale et humaine. En ce qui me concerne, la vie est l’existence, , alors que la mort est la non existence. Donc, il faut chercher le mystère de l’existence et celui de la non existence ce qui nous ramène à deuxième point.
Le mystère d’avant la vie et d’après la mort :
On connaît l’approche religieuse qui ne nous intéresse pas ici. De mon point de vue, tout ce qui apparaît a connu un cheminement clandestin sur une infinité d’étapes avant de surgir sous sa forme définitive.
Je vais me limiter à trois types de mystères :
Si je suis apparu tel que je suis c’est en raison de la mise en place d’un long processus depuis toujours pour aboutir à ce résultat et non pas à un autre le moindre changement aurait donné un autre résultat, peut être, diamétralement opposé. Ce qui s’applique sur le plan individuel se répète à l’échelle humaine avec l’apparition du premier être humain.

Mystère, si te tiens !
Personnellement, je pense qu’avant la vie j’ai été une dispersion de points qui se sont rassembler pour faire de moi ce que je suis dans cette existence et après la mort, je serai dispersé de nouveau dans la non existence.
La seule différence réside dans le fait qu’avant, je vais exister, et qu’après, j’ai déjà existé par conséquent, je suis dans cette vie sans y avoir été avant et sans y être après, mais si on réunit de nouveau le même ensemble de nouveau le même ensemble de point, dans le même ordre, on obtiendrait exactement la même personne.
Le mystère de dieu, ou l’origine de l’existence :
C’est ce qu’on appelle le mystère des mystères. La question principale est de savoir s’il existe une origine à l’existence ? C’est le principe de causalité qui va nous plonger dans un cercle vicieux sans fin pour se contenter du principe de « la cause des causes » qui se trouve à l’origine première.
Il ne faut pas brûler les étapes et pour ne pas se perdre dans l’infini, on doit se limiter à la recherche de notre propre origine.
Avant de songer à la source première concentrons-nous d’abord sur notre source directe, abordons la question progressivement pour mieux la cerner. L’origine de l’existence ne peut être qu’une étape primitive de l’existence qui provient, à son tour, d’une autre étape encore plus primitive et ainsi de suite.
C’est une chaîne illimitée qui s’est développé, je ne dis pas seule mais d’elle-même et en fonction de ses besoins pour aboutir à ce que nous connaissons de nos jours. Tout mystère doit être découvert et expliqué pour qu’on puisse se développer à commencer par celui de dieu.
Il ne faut plus poursuivre cette soumission esclavagiste envers un Dieu mis en place, de toutes pièces, par l’imaginaire humain en fonction de son besoin de l’époque. Il est temps de se libérer de ces chaînes qui nous empêchent d’aller vers l’avant. Notre avenir est entre nos mains et non pas entre les mains d’un Dieu, sauf si on considère que nous sommes. Nous même, cette perfection divine vers laquelle on tend.
Par : Karim Mohamed Labidi
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par islamla | Avr 7, 2005 | Culture et Sociale |
La fornication et le viol dans l’Islam
Celui qui connaît de près les lois islamiques saura qu’en Islam, il n’existe pas trop de différence entre fornication et viol. Le mot utilisé en arabe pour désigner la fornication est « El zina », ce qui se rapporte littéralement aux rapports sexuels hors mariage. Celui pour désigner le viol est « Ikrah » ou encore « irtissab », et implique l’idée d’une contrainte imposée par la force à la femme dans le but d’avoir un rapport sexuel avec elle. Dans la suite, nous ferons le tour de ce que dit l’Islam sur le sujet, mais sans trop rentrer dans les détails.
Avant toute chose, sachez que l’Islam ne considère pas le viol de sa propre femme ou encore de son esclave comme un acte illicite. En effet, l’homme détient tous les droits sur sa femme comme sur son esclave, y compris des droits sexuels. C’est ce que l’on appelle « haq el firach » (le droit du lit). La femme doit obéir tout simplement à son mari et l’esclave à son maître, toutes deux sans élever la moindre protestation. Comme vous le constatez, ceci porte atteinte aux droits de l’Homme bien sûr mais aussi et tout particulièrement à ceux de la Femme.

La fornication et le viol dans l’Islam
Dans « Mouatta Malek », recueil des fatwas de l’imam Malik, deux cas sont à distinguer en cas de viol. Si la femme violée n’est pas esclave, le violeur se doit de lui payer une dot. Si le violeur est marié, sa punition (al had) sera la lapidation. S’il n’est pas marié, il recevra 100 coups de fouet. Tel est l’avis de Al Chaffii, Al Laith, Abou Hanifa et Al Thaouri. Tous rapportent que, selon Ali Ibn Abin Talib, seul « al had » est à appliquer sans y adjoindre le paiement compensatoire d’une dot.
Mais Malik penche pour le premier avis car il dissocie pour sa part le droit divin, qui se traduit par « al had », du droit humain représenté par la dot. Il cite dans sa démonstration l’exemple du voleur à qui l’on coupe la main pour rendre justice à Dieu et à qui l’on confisque ce qu’il a volé afin de le remettre à son propriétaire dans le but de rendre justice à de dernier. Par ailleurs, Malik ne fait aucune différence entre une femme musulmane et une non-musulmane, entre une femme faite et une vierge.
Cependant, si la pénétration se fait juste avec un doigt et qu’il y ait une rupture de l’hymen, on trouve, dans le livre d’Ibn Al Mouazi, rapporté par Ibn Zaid, par Ibn Al Kacim, cette indication des plus révélatrices que la dot devra être réduite au 1/3, quel que soit l’âge de la femme ou de l’esclave violée, car il y aura eu blessure et non pénétration.
Extrait de la rubrique « Encyclopédie des fatwas » :
« Réponse à la question : quelle est la différence entre la fornication et le viol du point de vue de la loi islamique ?
La fornication sujette à punition (« al had ») est celle où le pénis pénètre le vagin « interdit, » de manière claire, hors mariage, pour un homme ou une femme majeurs, jouissant de toutes leurs facultés mentales et ayant conscience du caractère illicite de la fornication. Dans ce cas, d’après Ahmed et Al chafii, chacun des partenaires, s’il n’est pas marié, recevra 100 coups de fouet et se verra condamné à l’exil pour une durée d’un an. Selon Malik et Al Aouzaii, seul l’homme doit être condamné à l’exil. Quant à Hanifa, il remet cette décision entre les mains du juge.
Si l’un des partenaires est marié, celui-là sera condamné à la lapidation. Mais selon Ibn Hazm et Ishak, il faut lui donner 100 coups de fouets avant de le lapider. Voilà donc en ce qui concerne la fornication entre deux personnes consentantes et hors le cadre du mariage.
Quant au viol, qui consiste à forcer la femme à forniquer hors mariage, le jugement est différent pour la victime. Ibn Koudama dans « Al maghna » (La chanson) a dit : « La victime est exemptée de toute punition, et cela est unanime chez les ouléma, qu’elle soit violée de force ou sous la menace verbale ».
Quant au violeur, il doit être lapidé s’il est marié, sinon fouetté. Al Chafaii, Malek et Al Laith disent en outre qu’il doit payer une dot à la victime. Al Chafii, dans son livre « Al oum » (L’originale) précise sur la question du viol : « Le violeur doit payer une dot à la femme ou à l’esclave violée. Aucune punition ne sera infligée à la victime mais le violeur, s’il est marié, doit être lapidé. S’il n’est pas marié, il sera fouetté et exilé pendant un an ». »
Le point de vue de l’Islam au sujet du viol est clairement décrit dans ces quelques lignes. Cette religion considère en effet, que pour l’homme, il n’existe pas de différence entre la punition d’un viol et la punition de la simple fornication. Pour la femme, la fornication est punie au même titre que l’homme ; en revanche, en cas de viol, la femme ne sera pas punie et, dans le meilleur des cas elle recevra une dot en guise de compensation, dot dont le montant diffère selon les sectes de l’Islam.
A première vue, on peut donc se dire qu’il y a là une certaine justice. Faisons néanmoins très attention car cette loi est très grave pour la victime lorsque l’on sait que l’islam n’accepte le viol ou la fornication que si la pénétration a été prouvée.
En outre, l’Islam n’établit aucune distinction entre le viol d’un adulte et celui d’un enfant. Tout ce que cherche à savoir le législateur coranique, c’est si le violeur est marié ou pas : aucune attention n’est accordée à la victime. On notera de même que, dans ce cas, le viol est tenu pour de la simple fornication.
Le pire, c’est qu’aujourd’hui encore, dans presque tous les pays musulmans, y compris ceux qui n’appliquent pas la loi islamique, le violeur a le choix entre faire la prison ou se marier avec la femme dont il a abusé ! Celle-ci aura en contrepartie à faire face à l’alternative suivante : ou passer toute sa vie avec son violeur, ou refuser de s’unir à lui. Mais dans ce dernier cas, aucun homme ne souhaitera plus l’épouser ! En effet, dans les pays musulmans, une femme violée est source de honte pour sa famille, son quartier et sa communauté.
Comme toujours dans une culture monothéiste et patriarcale, où prédomine le mâle, la femme, même violée, est tenue pour seule responsable de ce qu’elle a subi : c’est elle la seule coupable. « Après tout, elle l’a bien cherché » diront quelques mauvaises langues. De ce fait, bien souvent, la malheureuse accepte ce mariage pour classer l’affaire et rendre son honneur à son clan.
A vous donc de juger cette loi qui est une honte pour l’Islam et sur laquelle les « intellectuels » occidentaux et arabes s’attardent peu quand ils ne la passent pas carrément sous silence dans l’espoir que nul n’y prêtera une attention suffisante pour stigmatiser ses faiblesses et ses injustices.
Par : Karim Mohamed Labidi
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