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La lune reflète la lumière du soleil

La lune reflète la lumière du soleil

Les islamistes affirment que la lune réfléchit la lumière du soleil – D’ailleurs, je me suis toujours demandé s’ils prenaient les gens pour des cons – en se basant essentiellement sur ce verset : « C’est celui (Dieu) qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière […] » (Sourate 10, verset 5)

La lune reflète la lumière du soleil

La lune reflète la lumière du soleil

Considérons plus attentivement le verset que les missionnaires musulmans proposent à notre crédulité. « Le soleil est une clarté (thiaa) et la lune une lumière (nour). » Il faut toute la malhonnêteté d’un islamiste pour déceler un miracle dans l’utilisation de deux mots différents pour décrire deux astres de luminosité différente.

Que Dixit Bucaille nous remette en mémoire que « la Lune , non lumineuse par elle-même, ne fait que réfléchir la lumière qu’elle reçoit du Soleil et constitue un astre inerte » mais nous aimerions bien savoir où, dans ce verset, Mohamed évoque la réflexion de la lumière solaire par la lune ?

Voyez-vous quelconque miracle ? Peut-être que allez-vous déceler un détail et nous éclairer.

D’ailleurs, dans le verset 35 de la Sourate 24 ( La Lumière ), Mohamed décrit Allah avec le mot si heureusement utilisé pour la lune (nour) : « Dieu est la lumière des cieux de la terre !… » Il faut sans nul doute en déduire, pour reprendre les précieuses conclusions que notre missionnaire tire sur la lune, qu’Allah est « non lumineux par lui-même, et ne fait que réfléchir la lumière » d’un Dieu inconnu par les musulmans…

Nous ne voyons pas d’objection à cette exégèse audacieuse.

Rappelons que, malheureusement, le Coran n’était pas le premier à parler de la lune et du soleil. Anaxagore au Ve siècle av jc qui fut condamné pour impiété parce qu’il avait soutenu que le soleil était une pierre chaude et que la lune était constituée de terre. De même l’ancien testament a évoqué ce satellite et voici quelques versets qui sont d’ailleurs plus claires que le Coran.

« Voici, la lune même n’est pas brillante, Et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux ; » (Verset : 25.5)

« …et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. » (Verset : 1.15)

« Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. » (Verset : 1.16)

« Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, » (Verset : 1.17)

« pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. » (Verset : 1.18)

Le Coran n’a non seulement rien ramené de nouveau mais il a plagié. Peut-être qu’on aurait compris l’attitude des gens simples à croire tels propos mais que dire des musulmans d’aujourd’hui qui continuent à répéter les mêmes mots, la même ignorance. Leur a-t-on à ce point scellé la raison ?

« N’avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés et y a fait de la lune une lumière et du soleil une lampe ? » (Sourate 71 verset15 et 16)

 

Par : Mohamed Karim Labidi

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Sœur d’Aaron dans le coran !

Sœur d’Aaron dans le coran !

On ne cesse de nous le radoter : le Coran fourmille de miracles. Alors que nous savons qu’en nous armant d’un minimum d’ouverture d’esprit et d’un sens critique, les miracles qu’il rapporte deviennent rapidement des faits préfabriqués et entraînent pour nous la disparition de l’enchantement éphémère que nous avions pu concevoir en lisant quelques sourates.

Sœur d'Aaron dans le coran !

Sœur d’Aaron dans le coran !

Pour duper les gens simples d’esprit et leur faire croire que le Coran est divin, tout est bon. Heureusement que de plus en plus de personnes commencent à douter de ces miracles et à réaliser combien les textes coraniques sont contradictoires. La science est d’ailleurs là pour le prouver. Cette fois, nous nous pencherons sur les erreurs dont est parsemé le Coran.

En traduisant le Coran en français ou en toute autre langue, on cherche à cacher les erreurs et les contradictions qu’il renferme mais, comme le dit le proverbe tunisien : « Celui qui vole l’emporte sur celui qui cache. » Il suffit de refuser de se soumettre à cette religion qui aveugle l’esprit pour être à même de repérer les erreurs que comportent ses textes dits « sacrés. ».

Sachant que le Coran en langue arabe comporte encore plus d’erreurs flagrantes que les autres versions, il est facile de comprendre que les mots peuvent y être facilement interprétés dans un sens ou dans un autre, ceci afin de les faire correspondre à une idée fixée au préalable. Malheureusement, pour s’apercevoir de la manipulation, il faut posséder une bonne connaissance et de la langue arabe et du Coran lui-même. Si le musulman de base n’y voit que du feu, les oulémas, en revanche, connaissent parfaitement tout cela.

D’ailleurs, ils étudient erreurs et contradictions pour le but de les dissimuler au peuple. Depuis son apparition, il y a 1400 ans, les oulémas cherchent même à corriger ces contre-sens et anachronismes par le biais de plusieurs méthodes toutes plus malhonnêtes les unes que les autres : le détournement des sens des mots, l’introduction de mots non arabes et aussi la création d’une grammaire s’adaptant au seul Coran… On le voit : la liste est longue. Notons-le aussi : c’est la langue arabe qui doit se rallier au Coran et non l’inverse.

Mais aujourd’hui n’est plus hier et ce genre de pratique ne peut plus passer inaperçu. Aussi devient-il très difficile de modifier la dernière version que l’on a datée de 1932. Et même si les différences semblent tout d’abord minimes, elles n’en existent pas moins et sont loin d’être insignifiantes.

Ainsi peut-on lire dans le chapitre XIX (Marie), verset 28 : “Ô. Soeur de Aaron ! ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une prostituée”. Mais le Aaron ici cité n’est pas le frère de Marie, mère de Jésus, mais plutôt celui de Moïse. Voilà un verset qui vient le confirmer : “Paix sur Moïse et Aaron” (Chapitre 37, verset 120)

Le Coran confond visiblement Marie, mère de Jésus et Marie, sœur de Moïse. Tout le monde sait d’ailleurs que Marie n’a jamais eu aucun frère répondant au nom de Aaron. Et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres, l’un de ceux qu’il est plus facile de distinguer en arabe qu’en français.

Bien sûr, les oulémas connaissent cette erreur qui relève de l’anachronisme pur et simple. Mais ils cherchent à la contourner en affirmant qu’il s’agit d’un autre Aaron et non de Aaron, frère de Moïse.

Seulement voilà : cette explication ne fournit pas pour autant à Marie, mère de Jésus, un frère appelé Aaron ! Le seul frère qu’aurait eu la mère du Christ s’appelait Yahya, et, en réalité, ce Yahya n’était pas son frère par le sang. Simplement, ils avaient grandi ensemble lorsque Marie avait été confiée à Zacharie, le père de Yahya, qui l’avait prise en charge.

Le verset 37 du chapitre 3 nous dit à ce sujet : « Son Seigneur l’agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zacharie. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. Il dit : “Ô Marie, d’où te vient cette nourriture ?” – Elle dit : “Cela me vient d’Allah”. Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. « Zacharie : c’est le père de Jean-Baptiste (Yahya). »

Comme on le voit, tous les moyens sont bons pour cacher ces graves erreurs et contre-sens à la masse des croyants. De telles falsifications relèvent du rôle des oulémas, et ce depuis des siècles. Ils sont d’ailleurs formés entre autres pour cette mission. Alors parole divine ou invention humaine ?

On peut lire l’interprétation suivante de ce verset :
Ibn Jabir a avancé : « Concernant l’appellation “sœur d’Aaron”, il est connu qu’à cette époque les gens s’attribuaient aux Prophètes et aux hommes vertueux en prenant leurs noms. Cet Aaron désigné est un autre Aaron que le frère de Moïse (que le salut de Dieu soit sur lui), et il a ajouté qu’il était un homme pieux et juste et lors de sa mort, 40 000 hommes avaient suivi son convoi funèbre et ils portaient tous le nom Aaron parmi les fils d’Israël. »

D’autres disent que l’on appelait Marie, « sœur de Aaron » parce qu’elle descendait de Aaron …

Tout cela n’a rien de logique. De plus ces interprétations s’appellent « ahad », c’est-à-dire qu’elles ont été rapportées par une seule personne. En outre, aucune source historique ne parle de ce fait. Et puis Marie n’a jamais fréquenté d’hommes, du moins d’après l’Islam, alors comment peut-elle avoir un frère, voire un ami ? Et même en admettant que ce qu’ils avancent est vrai et que tout le monde s’appelait Aaron à cette lointaine époque et dans l’entourage de Marie, cela ne prouve en rien qu’elle a côtoyé l’un d’eux.

D’autres disent qu’en effet, Marie n’avait pas de frère. Mais chez les Arabes, tout le monde peut utiliser le terme « frère » – ou « sœur. ». C’est-à-dire “celui avec qui l’on a le même père et/ou la même mère”. Chez les Arabes (et les Africains), le « frère » peut être tout simplement un cousin proche ou éloigné. Or il y avait, paraît-il, à l’époque un juif d’une grande bonté et réputé pour sa piété, qui appartenait à la tribu de Marie et qui s’appelait Haroun (Aaron).

Donc, de quelque façon que l’on retourne la question, on finit par aboutir à l’équation suivante : « Frère = une personne très proche, un familier. » Or, nous savons tous que Marie passait son temps à méditer chez Zacharie et ne recevait personne, et surtout pas d’hommes. Dans ces conditions, d’où vient ce « frère » ?

Même s’il s’agissait d’un homme pieux comme le prétendent certaines traductions, l’Histoire l’aurait aussi évoqué ! Des preuves auraient prouvé son existence. On observera d’autre part que le reste du verset confirme l’hypothèse du frère par le sang de Marie, puisque l’on y évoque ses parents. En bonne logique en effet, si l’on dit : « Ô sœur de X, ton père était… et ta mère… » X est dans le contexte le frère par le sang – et personne d’autre.

Mais alors, pourquoi le Coran ne s’est-il pas contenté de dire : « Ô Marie.. » ?

On raconte que cette erreur fut commise à l’époque de Othmane (3e calife) et que, comme tant d’autres, elle ne fut pas corrigée par la suite.

Par conséquent, le Coran, au même titre que les autres livres sacrés devraient être considéré comme un ouvrage mythologique. D’autant que les lois datant du VIIe siècle qu’il nous rapporte sont aujourd’hui parfaitement obsolètes.

Quant à moi, je propose de le mettre tout bonnement au musée. C’est la seule place qu’il mérite, la seule où il pourra montrer sans danger au monde la haine et la cruauté humaines des versets qu’il égrène parfois avec poésie. Quant aux verset soft, ils ne sont que le reflet de la sagesse de certains penseurs de cette époque. Pour prendre conscience des unes comme de l’autre, nous n’avons besoin ni du Coran, ni d’un quelconque autre livre déclaré « sacré » par les ambitions humaines.

Par : Mohamed Karim Labidi

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À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

Qui d’entre nous n’a pas entendu le discours orgueilleux de l’un de nos éminents Oulémas ? Ils sont si fiers de détenir la vérité, une vérité qui existe désormais avant que ces scientifiques occidentaux ne la découvrent. Ils affirment avec certitude : « Regardez, chers musulmans, c’est une découverte déjà existante dans le Coran. Dieu est grand, si grand… »

En effet, il est très facile, quand on arrive à atteindre une vérité concrète, de dire que telle ou telle personne ne l’avait pas dit auparavant, ou encore qu’elle a déjà été citée dans tel ou tel livre sacré. Ainsi, on peut revenir, par exemple, sur les dessins préhistoriques réalisés par l’être humain primitif afin de prétendre que dès le début de l’humanité, on savait déjà que la terre était ronde.

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

De même qu’à travers la mythologie et les contes, on peut faire des constats du même genre afin de chercher à prouver que les dernières découvertes scientifiques ont déjà été avancées par les anciens. De la sorte, on peut dire que les philosophes grecs connaissaient déjà l’existence de l’atome, mais s’agit-il du même atome dont on parle aujourd’hui ?

Certes, selon les Grecs, l’atome représentait la plus petite particule connue à l’époque, mais, en aucun cas, il ne s’agissait de l’atome tel qu’il est découvert de nos jours. De même que l’atome cité dans le Coran n’a pas de lien direct avec celui de la science moderne. Ainsi, la composition de cette dernière diffère de celle des temps anciens. Par conséquent, ce qui était considéré comme étant la plus petite particule s’avère être aujourd’hui un ensemble d’atomes modernes.

Autrement dit, il n’y a que le nom qui a survécu à travers les siècles afin de désigner la plus petite composante de la matière. Par conséquent, ce serait une preuve d’ignorance que d’attribuer aux anciens l’ensemble des découvertes de la science moderne, comme si l’Homme moderne ne faisait que répéter ce qui a déjà été dit par les anciens. En effet, quel intérêt auraient l’Homme moderne et l’Homme ancien s’ils ne peuvent profiter de leurs découvertes ? Et d’ailleurs, profiter pour prouver quoi ?

Que les textes sacrés, par définition divins, sont en accord avec les lois établies par Lui ? Quelle évidence ! Ou bien encore, prouver que les textes sacrés sont vraiment divins car ils sont en accord avec les lois de la physique moderne, des lois assujetties au changement et calculées avec des marges d’erreur qui peuvent aller jusqu’à 20 % ! En réalité, ceci ne prouve qu’une seule et unique chose, à savoir que les découvertes des anciens n’étaient qu’intuitives et très loin de la réalité scientifique.

Ainsi, le genre d’essais de comparaison tel que « Le Coran et la science » ou « L’Évangile et la science », et j’en passe, ne prouve qu’une seule chose, à savoir une nette ignorance de l’histoire humaine et de la vérité de leur époque, malgré la parfaite maîtrise et la conscience de l’évolution scientifique.

Par ailleurs, ce genre d’essais manifeste la présence d’un conflit intérieur que vivent les auteurs respectifs, entre leurs approches et leurs convictions de l’importance de la science moderne, et entre le poids de leurs bagages culturels et religieux, qui commencent à perdre de leurs effets.

Ainsi, dans l’espoir de réconcilier les deux théories, ils optent pour ce genre de comparaisons qui n’apportent que des solutions provisoires. En d’autres termes, ces essais vont à l’échec, et n’ont pour objectif que de tromper la raison et la logique humaine, imposées de plus en plus chez l’être humain de la fin du vingtième siècle.

Personnellement, je n’ai rien contre la «logique» dite religieuse ou divine, mais je ne peux m’empêcher de constater que tous ceux qui ont besoin de faire ce genre de comparaison ignorent l’objectif réel du discours religieux et la vérité de l’histoire humaine.

Par ailleurs, ce qui leur échappe, c’est qu’ils sont en train de rendre un très mauvais service aux textes dits divins à travers leurs travaux, étant donné que les expériences scientifiques sont en état d’évolution permanente. Ainsi, ce qui est prouvé aujourd’hui peut être démenti demain, de même que ce qui a été approuvé hier a été démenti de nos jours.

Alors, leurs démonstrations se retournent contre eux et, au lieu de servir et de confirmer le discours religieux, ils se trouvent en train de le démolir pierre par pierre sans s’en rendre compte en raison de leurs ignorances.

Je reconnais, encore une fois, ma propre ignorance des lois de la physique et des mathématiques, mais en même temps, j’affirme ma bonne maîtrise du discours religieux. Ainsi, il me suffit de prendre connaissance du mécanisme de la science moderne pour pouvoir expliquer la logique religieuse sous la lumière de la science.

Ceci étant, quelle sera ma position si cette dernière évolue et change de direction en me prouvant que mes croyances religieuses n’ont aucun fondement scientifique ? Me trouverais-je en train de prouver, à ceux qui ont les mêmes croyances que moi, que les lois sacrées, sur lesquelles on se base, n’ont aucune assise scientifique ?

Ce genre de pratiques a été une des origines de la distinction de la logique chrétienne en Europe. Par conséquent, si vraiment vous êtes attachés à votre forme de croyance, je vous conseille d’éviter ce genre de comparaison afin de préserver le charme et l’authenticité du discours religieux auquel vous appartenez.

Il ne faut pas chercher à comparer la parole divine à la parole humaine puisque, de la sorte, vous frappez, inconsciemment, la parole divine en prouvant qu’en réalité, il ne s’agissait que d’une parole humaine dans un sens comme dans l’autre. Autrement dit, la théorie de la relativité d’Einstein… appartient uniquement à ce dernier.

Il faut essayer de renoncer à l’idée selon laquelle les « anciens savaient et les modernes ne font que répéter ce qui est déjà connu. » Pour finir, sachez que le temps de l’Homme irresponsable, qui se réfère constamment aux anciens et aux forces surnaturelles, est révolu, et que le temps de l’Homme responsable débute afin qu’il puisse penser par lui-même et servir l’humanité sans la moindre intervention extérieure de quelque sorte que ce soit. On croit que Dieu sait tout sans pour autant pouvoir le prouver ; en revanche, l’homme ne sait rien, mais on peut prouver qu’il est capable de tout savoir.

Par : Massin Kevin  Labidi

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Prologue (El Fatiha)

Prologue (El Fatiha)

Prologue (El Fatiha)

Prologue (El Fatiha)

On va aborder le premier chapitre du coran : le prologue (El Fatiha) qui s’appelle aussi ” El Hamd ” ( le remerciement à Dieu).

Il occupe la 5éme position. Ce chapitre est le plus lu et connu, par les musulmans, dans le monde C’est le chapitre qui se répète obligatoirement lors des cinq prières, donc plus de 17 fois au moins par jour.

Cette sourate comporte 6 versets auquels s’ajoute celui de l’ouverture « Au nom de Dieu clément miséricordieux » qui n’est considéré comme étant un verset que dans deux sourates : « El Fatiha » (le prologue) et le 27echapitre « El Naml » (les fourmis). En dehors de ces deux exceptions, cette ouverture, tout en figurant au début de chaque sourate, n’est pas considérée comme un verset. C’est uniquement à la tête du 9e chapitre « El Taouba » (l’immunité) qu’elle ne figure pas.

Ce premier chapitre est clair, on remarque que celui qui parle n’est pas Dieu « Louange à Dieu »…Si c’était Dieu qui parle, il aurait dit « Louange à moi seigneur des mondes ». C’est celui qui récitait, peut être Mohamed en personne ou Gabriel, qui lui prêtait parole. Ce phénomène se répète souvent, on passe des louanges à Dieu à des louanges à soi ou à lui, comme si plusieurs personnes prennent la parole à tour de rôle. Des fois, il utilise le singulier et d’autres fois le pluriel mais toujours le masculin.

Les musulmans attribuent ces irrégularités au miracle coranique. La seule explication logique qui transparaît, c’est qu’ils s’attribuent l’ensemble des auxiliaires de la conjugaison. C’est la raison pour laquelle dans les prières soufies on dit : « Lui c’est Moi et Moi c’est Lui. Il est l’Autre, Il est les Autres, Il est Nous et Nous c’est Lui. Vous c’est Nous, Toi c’est Moi et Moi c’est Nous. Nous c’est Eux et Eux c’est Moi… » Il est difficile de s’arrêter si on tient compte de toutes les combinaisons possibles.

C’est là qu’on réalise que ce Dieu a été inventé par l’Homme pour l’Homme. Par conséquent si on remplace Dieu, dans ce chapitre, par Homme on serait plus réaliste et plus rationnel. Je vous invite à relire ce chapitre en remplaçant « Dieu » par l’Homme » et je vous laisse constater la différence de l’impact. Vous pouvez appliquer cette règle sur l’ensemble du coran et vous allez constater que tout ce qui a été attribué à Dieu peut être aisément réalisé par l’Homme.

Par conséquent, Dieu n’est autre qu’un rêve humain qui se réalisera tôt ou tard. Le fait d’appliquer cette règle vous permet de voir Dieu partout comme il est dit dans le coran puisqu’il n’est autre que nous-mêmes. Vous remarquez que l’Homme peut venir en aide à l’humain et qu’il peut être remercié dans ce sens.

Ne vous semble-t-il pas que c’est l’Homme qui doit être sacralisé au lieu de Dieu ? N’est-ce pas le vrai message que les religions et les prophètes veulent nous transmettre ? L’être humain n’est-il pas capable de respecter les préceptes des religions, afin de s’améliorer, sans recourir à Dieu et au dogme religieux ? N’est-il pas suffisamment responsable afin d’assumer les conséquences de ses propres actes sans viser d’atteindre le paradis ou d’échapper à l’enfer ? Je vous laisse avec cette réflexion.

El Fatiha (le Prologue) remix

Sourate 1 : 7 versets

1-Au nom de l’Homme : le clément, le Miséricordieux.

2-Louange à l’Homme, seigneur des mondes.

3-Le clément, le miséricordieux.

4-Maître des jours du jugement.

5-C’est toi (Homme) que nous adorons, et c’est toi (Homme) dont nous implorons secours.

6-Guide-nous dans le droit chemin,

7-Le chemin de ceux que tu as comblés de faveurs (le chemin des grand Hommes qui ont servi l’humanité), non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère ( non le chemin de ceux qui appellent à la guerre et à la violence) , ni des égarés ( ni ceux qui n’ont servi à rien, en bien comme en mal ).

Par : Mohamed Karim Labidi

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