par islamla | Avr 6, 2005 | Culture et Sociale |
Le miroir
Après toutes ces années de croyance et de méditation, je peux résumer le fruit de mon expérience d’une manière simple et caricaturale.
J’étais un homme ordinaire traversant les ruelles de la vie, j’entendis parler d’un Dieu qui me donna envie de le rencontrer impatiemment afin de me faire mon propre avis sur la question. Je partis à sa recherche, je croisai des individus qui m’indiquèrent le chemin jusqu’à ce que je me retrouve devant son palais. En contemplant sa beauté, je fus persuadé qu’il y résidait. Je me rapprochai afin de demander aux gardes “Qui habite dans ce palais ?”. La réponse fut sans équivoques : c’est Dieu et ses serviteurs.
Depuis ce jour j’ai fait l’impossible pour être l’un de ses serviteurs. J’ai prié, supplié, étudié pour me rapprocher de lui. J’ai réussi à rentrer dans son jardin puis ai suivi le chemin qui m’a été indiqué pour l’atteindre. J’ai découvert l’intérieur de ce palais qui était encore plus beau que l’extérieur. Je me suis prosterné devant cette splendeur en demandant aussitôt : “Où est Dieu ?”. Ils m’indiquèrent la direction à suivre. J’atterris devant un grand portail encore plus beau que le précédent où le gardien me dit : “Pour rentrer il faut être un serviteur rapproché de Dieu”.

Le miroir
J’ai étudié, j’ai médité et prié pour le devenir, jusqu’au jour où il me fut permis de rejoindre ses grands serviteurs. Je fus ébloui par l’intensité de la lumière au point de ne pouvoir ouvrir les yeux. Je me suis écroulé devant le prétendu Dieu et, devant cette lumière aveuglante, tous autour de moi ont fermé les yeux pour se protéger de cet éclat de lumière.
Soudain, l’un de nous se dirigea vers un rideau et le traversa, je voulus le suivre mais je n’ai pas pu, la lumière était trop forte. J’ai attendu en priant et en réfléchissant jusqu’à ce que j’aie pu dépasser le premier rideau, puis le deuxième et ainsi de suite. A chaque étape la lumière baissait – ou je m’habituais à son intensité – jusqu’à ce que j’atteignisse le dernier voile où l’on est finalement sensé trouver Dieu.
Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur de ma surprise. Je me suis trouvé devant une magnificence qui dépasse tout entendement, je me suis prosterné, machinalement, en éprouvant une sérénité sans précédent. Enfin, j’étais arrivé auprès de Dieu que j’avais tant cherché ! Je n’avais jamais cru qu’il puisse être si beau, tout ce qu’on avait pu me dire sur lui n’était rien à côté de ce que je perçus en ce moment.
Je restai des années à m’imbiber de cette beauté, jusqu’au jour où j’ai décidé à le regarder en face. J’ai osé lever la tête, j’ai commencé à le dévisager et, à ma grande surprise, j’ai remarqué chez lui des traits qui m’étaient familiers. Puis je suis revenu à la charge pour en avoir le cœur net et là, vous allez être aussi surpris que moi. J’ai revu l’ensemble des chemins que j’ai dû emprunter pour venir vers lui: Je voyais la vie telle que je l’avais laissée derrière moi, avec ses composants habituels.
Je revoyais le quotidien des humains, les étoiles, le ciel, la Terre et tout ce qui compose la matière existante. En me rapprochant davantage, je me suis aperçu que j’étais devant un miroir qui reflétait l’ensemble de ce qui se projetait en lui, une simple matière. Sous l’emprise de la déception j’ai décidé de briser le miroir pour aller au-delà et découvrir ce qu’il cache derrière. Je ramasse toutes mes forces et je fonce dans le miroir tête baissée. Mais hélas, je n’avais rien brisé. Et je me suis trouvé, en levant la tête, au milieu des passants, dans les ruelles de la vie d’où j’avais démarré.
Une fois le choc absorbé, je me suis levé et je suis parti à la découverte de la vie matérielle qui m’entoure et que je n’ai réussi à prendre en compte qu’à la suite de ce voyage en dehors du temps et de l’espace. J’ai réalisé que Dieu n’existe que dans la mémoire des gens, c’est l’Homme qui a créé Dieu et non l’inverse. « Heureusement que je n’ai perdu que la moitié de ma vie, me suis-je dit, il me reste encore l’autre moitié pour vivre comme un Dieu et non pas comme l’esclave de Dieu ».
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Mar 22, 2005 | Critique de l'islam |
La pratique de l’égorgement en islam
L’égorgement de l’être humain, comme étant un sacrifice à une quelconque divinité, était une pratique courante dans le passé comme on le constate à Babylone pour démontrer sa foi et sa fidélité à la divinité. Mais, depuis Abraham cette pratique a été abolie et remplacée par le sacrifice animal et la circoncision (on coupe toujours la tête mais avec un moindre mal).

La pratique de l’égorgement en islam
Il n’empêche que cette pratique a résisté en cas de prononciation de vœux et si ce dernier se réalise, on s’engage à sacrifier le cadet des enfants. On rencontre cet exemple avec l’histoire du grand père de Mohamed qui a promis à Dieu de lui sacrifier son dixième fils s’il engendre dix mâles. Or, le dixième de ses enfants n’était autre que le père de Mohamed et le jour du sacrifice Dieu remplace le sacrifice humain par celui des chameaux.
Mais, depuis l’arrivée de Mohamed et sa victoire finale à la Mecque, on assiste à un retour à l’égorgement, cette fois-ci, contre l’ennemie dit de Dieu. Mohamed disait ses Hadiths : « j’ai obtenu la victoire grâce à l’expansion de la terreur » ou : « Si vous rencontrez l’ennemi coupez-lui la tête » ou encore : « celui qui me ramène la tête de X ou de Y gagne le Paradis ». Le résultat fait que ses adeptes se précipitent pour démontrer leurs bravoures et leurs bonnes fois. Ainsi, Mohamed a instauré cette pratique afin de lutter contre les ennemis de l’islam et des musulmans. On passe du sacrifice humain de « l’être chère » pour se rapprocher d’une divinité à celui de « l’être ennemi de Dieu ».
Cette pratique de l’égorgement du vivant de Mohamed est clairement exposée lors de l’attaque surprise de la tribu juive « Béni Quoraïdha » afin de donner l’exemple à toutes les autres tribus qui se refusent à se convertir à l’islam. En effet, cette tribu a été invitée, en sommation, à se convertir, à quitter l’Arabie ou à mourir. Cet événement à quitté la vie à 700 juifs qui se sont vus coupés la tête au dessus d’un trou avant d’y joindre le reste du corps dans une énorme fosse commune. Chaque résistant devrait se présenter, plié en deux, la tête au devant afin de se la faire coupé au nom de la soumission à Dieu.
La pratique de l’égorgement devient un fait banal auprès des successeurs de Mohamed afin de semer la terreur et surtout humilier l’ennemi. Rappelons-le, la tête est le siège de la fierté humaine, le fait de la couper porte un coup fatal à la fierté humaine. Donc, l’objectif est double, vis-à-vis de l’ennemi c’est l’humiliation suprême et vis-à-vis des futurs ennemis c’est l’installation de la psychose de la terreur pour celui qui ose contredire l’expansion de l’islam et de la parole d’Allah.
D’ailleurs, la pratique annuelle du sacrifice du Mouton, par le père de la famille, pour perpétrer la tradition abrahamique n’est autre qu’un acte de bravoure afin de démontrer la virilité et la disposition permanente de passer à l’acte en cas de nécessité. Dans toutes civilisation le sacrifice de l’animal est généralement pratiqué par un boucher, or, dans l’islam chaque père de famille devrait acquérir cette qualité en devenant bouché ne serait-ce qu’une fois par an pour démontrer sa soumission au message divin.
Ainsi, comme la vie d’un mécréant ou un apostat est licite « Hallal », le fait d’égorger ce dit ennemi de Dieu devient un acte banal qui sera récompensé par le paradis. Pour l’international islamisme c’est une preuve de solidité de foi qui ne recule devant rien pour appliquer le message divin.
Par : Labidi Karim Mohamed
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par islamla | Fév 22, 2005 | Critique de l'islam |

Prologue (El Fatiha)
Prologue (El Fatiha)
On va aborder le premier chapitre du coran : le prologue (El Fatiha) qui s’appelle aussi ” El Hamd ” ( le remerciement à Dieu).
Il occupe la 5éme position. Ce chapitre est le plus lu et connu, par les musulmans, dans le monde C’est le chapitre qui se répète obligatoirement lors des cinq prières, donc plus de 17 fois au moins par jour.
Cette sourate comporte 6 versets auquels s’ajoute celui de l’ouverture « Au nom de Dieu clément miséricordieux » qui n’est considéré comme étant un verset que dans deux sourates : « El Fatiha » (le prologue) et le 27echapitre « El Naml » (les fourmis). En dehors de ces deux exceptions, cette ouverture, tout en figurant au début de chaque sourate, n’est pas considérée comme un verset. C’est uniquement à la tête du 9e chapitre « El Taouba » (l’immunité) qu’elle ne figure pas.
Ce premier chapitre est clair, on remarque que celui qui parle n’est pas Dieu « Louange à Dieu »…Si c’était Dieu qui parle, il aurait dit « Louange à moi seigneur des mondes ». C’est celui qui récitait, peut être Mohamed en personne ou Gabriel, qui lui prêtait parole. Ce phénomène se répète souvent, on passe des louanges à Dieu à des louanges à soi ou à lui, comme si plusieurs personnes prennent la parole à tour de rôle. Des fois, il utilise le singulier et d’autres fois le pluriel mais toujours le masculin.
Les musulmans attribuent ces irrégularités au miracle coranique. La seule explication logique qui transparaît, c’est qu’ils s’attribuent l’ensemble des auxiliaires de la conjugaison. C’est la raison pour laquelle dans les prières soufies on dit : « Lui c’est Moi et Moi c’est Lui. Il est l’Autre, Il est les Autres, Il est Nous et Nous c’est Lui. Vous c’est Nous, Toi c’est Moi et Moi c’est Nous. Nous c’est Eux et Eux c’est Moi… » Il est difficile de s’arrêter si on tient compte de toutes les combinaisons possibles.
C’est là qu’on réalise que ce Dieu a été inventé par l’Homme pour l’Homme. Par conséquent si on remplace Dieu, dans ce chapitre, par Homme on serait plus réaliste et plus rationnel. Je vous invite à relire ce chapitre en remplaçant « Dieu » par l’Homme » et je vous laisse constater la différence de l’impact. Vous pouvez appliquer cette règle sur l’ensemble du coran et vous allez constater que tout ce qui a été attribué à Dieu peut être aisément réalisé par l’Homme.
Par conséquent, Dieu n’est autre qu’un rêve humain qui se réalisera tôt ou tard. Le fait d’appliquer cette règle vous permet de voir Dieu partout comme il est dit dans le coran puisqu’il n’est autre que nous-mêmes. Vous remarquez que l’Homme peut venir en aide à l’humain et qu’il peut être remercié dans ce sens.
Ne vous semble-t-il pas que c’est l’Homme qui doit être sacralisé au lieu de Dieu ? N’est-ce pas le vrai message que les religions et les prophètes veulent nous transmettre ? L’être humain n’est-il pas capable de respecter les préceptes des religions, afin de s’améliorer, sans recourir à Dieu et au dogme religieux ? N’est-il pas suffisamment responsable afin d’assumer les conséquences de ses propres actes sans viser d’atteindre le paradis ou d’échapper à l’enfer ? Je vous laisse avec cette réflexion.
El Fatiha (le Prologue) remix
Sourate 1 : 7 versets
1-Au nom de l’Homme : le clément, le Miséricordieux.
2-Louange à l’Homme, seigneur des mondes.
3-Le clément, le miséricordieux.
4-Maître des jours du jugement.
5-C’est toi (Homme) que nous adorons, et c’est toi (Homme) dont nous implorons secours.
6-Guide-nous dans le droit chemin,
7-Le chemin de ceux que tu as comblés de faveurs (le chemin des grand Hommes qui ont servi l’humanité), non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère ( non le chemin de ceux qui appellent à la guerre et à la violence) , ni des égarés ( ni ceux qui n’ont servi à rien, en bien comme en mal ).
Par : Mohamed Karim Labidi
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