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L’athéisme mode de pensée

L’athéisme mode de pensée

L’athéisme mode de pensée et conduite de vie libérale et responsable où l’individu est seul maître de lui-même et de son destin. L’athéisme est une philosophie qui nie l’existence des forces surnaturelles et attribue une grande importance à l’être humain et à la liberté individuelle.

L'athéisme mode de pensée

L’athéisme mode de pensée

Aperçu : Tout au long de l’histoire humaine, les athées étaient des grands penseurs et des philosophes individuels, l’athéisme n’a jamais pris une forme d’un groupe ou d’une secte. Ce sont des individus qui pensent différemment mais ils sont tous d’accord sur l’importance de l’être humain et de la liberté individuelle.

Les plus anciennes prises de position à l’athéisme sont apparues avec Démocrite, au début du IVe siècle av. J.-C, sous forme de philosophie. Pour lui, les mouvements de la nature sont régis de façon mécaniste.

L’athéisme ne propose pas des pensées du genre « prêt-à-penser » mais assure plutôt un apprentissage de comment penser par soi-même sans peur d’une quelconque force surnaturelle. Un apprentissage qui se base sur la logique et la réalité palpable.

L’athéisme développe l’image d’une humanité lucide et courageuse, les athées rejettent l’ordre émanant d’en haut et refusent de se laisser dominer par la peur de la mort.

Résistant à l’angoisse suscitée par la perspective d’un anéantissement, la philosophie athée conçoit sereinement la condition humaine, sans se réfugier dans l’illusion d’un passage vers une autre vie. Pour ce courant de pensée, des forces surnaturelles n’existent pas et, par conséquent, selon l’expression de Jean-Paul Sartre, l’Homme est « condamné à la liberté ».

Récemment et suite aux divers événements internationaux, les athées ont ressenti le besoin de se rassembler dans des associations pour être représentés et leur nombre ne cesse d’accroître. Elles appellent toutes à un humanisme et à une liberté individuelle plus responsable dignes de l’être humain d’aujourd’hui.

Être athée c’est quoi ? : Être athée ne veut dire en aucun cas penser comme les autres athées. Chacun parle en son propre nom. Il n’y a ni maître ni force surnaturelle dans l’athéisme mais des êtres libres. L’athée puise dans les idées de plusieurs libres penseurs, il n’adopte pas exclusivement les idées d’un seul libre penseur.

Tout dépend de l’évolution de son esprit et de ses convictions. Être athée c’est avant tout être soi-même. Chaque personne choisit en toute liberté les idées qui correspondent à son être. La critique est le fondement de base de l’athéisme. Rien n’est sacré sauf la vie humaine. Pour se défendre, l’athée ne dispose que d’idées.

Il refuse les violences physiques. Les athées ne prétendent détenir la vérité. Pour eux, l’absolu n’existe pas. Ils préfèrent dire qu’il y a une hypothèse plus plausible qu’une autre. Les idées reçues ne sont pas les bienvenues. En effet, toute idée doit suivre un processus objectif et rationnel pour être acceptée. Enfin, j’insiste sur le fait que les athées s’intéressent aux idées et non aux personnes qui les ont avancées.

L’athée ne suit pas, il pense et il pose des questions.

Par : Mohamed Karim Labidi

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Destin, si je veux !

Destin, si je veux !

El Massir « en arabe Destin« , le destin est une de croyance humaine très importante dans la vie de l’être, des groupe ou des sociétés. Tout le monde, à des degrés différents, croit que le destin dirige notre vie et tout ce qui nous arrive. La question qui revient sur toutes les lèvres consiste à savoir si le destin existe. Qu’est-ce que le destin ? Peut-on le changer ? Et comment ?

Destin, si je veux !

Destin, si je veux !

Je me suis posé ces questions comme tout le monde, j’ai cherché une réponse qui puisse me satisfaire et qui puisse être utile à mon entourage. Par mes expériences, je crois à ce qu’on appelle le destin. Non, je ne peux nier l’existence de cette destinée parce que je la vis et je la vois, dans ma vie, tous les jours.

Je ne crois pas au hasard des choses, pour moi le hasard est un ensemble de circonstances qui se déroulent dans le temps et dans l’espace. En fait, généralement on constate la présence du destin avec un peu de recul pour se résoudre à l’idée qu’on a eu ou non de la chance en fonction de notre bon ou mauvais destin.

Je pense que rien n’est le fruit du hasard. Je ne crois pas à l’apparition du début sans une introduction sauf pour le «Rien» parce que mon esprit ne peut l’imaginer. Le « Rien » n’existe pas pour moi, donc mon savoir et mon esprit s’arrêtent aux limites des choses existant concrètement.

Le rien entourant les choses existantes qui progressent dans ce vide négatif, prouve que les choses ne sont pas apparues sans prémisses préalables à leurs existences matérielles. Si je me meurs aujourd’hui, ce n’est pas le fruit du hasard ou du destin comme il est commun de le croire. Ce sont simplement les circonstances qui ont fait que je meure ce jour et non pas un autre.

Par conséquent, le destin existe mais ce n’est ni Dieu ni une force surnaturelle qui en est l’origine. La source du destin est la personne elle-même : on n’est que ce qu’on mérite d’être et ce qu’on a voulu être. En fait, il n’existe pas qu’une seule source du destin, mais une infinité de choses qui tissent notre destin autour de nous pour faire en sorte que je meure aujourd’hui ou demain ou pour que je rencontre cette personne ou une autre.

Il se trouve que ce destin concocte pour que je rencontre X mais, dans les faits, je ne le rencontre pas parce que mon état d’esprit ou mon caractère ne me le permets pas. On est complice de l’accomplissement ou non de notre destinée.

Aujourd’hui, on ne peut que se faire une idée de notre destin en faisant un peu plus attention à ce qui nous arrive. Il faut plonger, de temps en temps, à l’intérieur de nous-mêmes afin de mieux deviner ce qui va nous arriver et ce que nous cache notre destinée. Ainsi, en s’y prenant suffisamment à l’avance on peut agir sur notre destin pour éviter le pire et accélérer le meilleur, si meilleur il y a… !

 L’homme doué d’humour ne reçoit jamais rien de plein fouet car il ne se présente pas de face mais légèrement détourné, légèrement en retrait. Il s’arrange pour n’être pas tout à fait sur la trajectoire du destin. 
Citation de Jean Dutourd ; Le bonheur et autres idées (1980)

On provoque nous même ce qui nous arrive, et ensuite on appelle ça, le destin. Quoi de plus facile quand on choisit un chemin glissant que de prétendre qu’on y était destiné ? Réplique Gossip girl sur Destin

Par : Labidi Karim Mohamed

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J’étais enragé

J'étais enragé

J’étais enragé

J’étais enragé

j’ai pris le téléphone pour appeler

un ami pour me consoler.

Il commença à parler

pour me calmer.

Il m’a rappelé si lointaines années

Dans mon enfance,

par la piété, les gens me reconnaissaient

et par la prière tous les jours dans la mosquée.

Le Coran par cœur je l’apprenais

et le carême jour après jour je faisais.

Dans mon adolescence, j’ai loin voyagé

et dans les écoles islamiques j’ai étudié

pour devenir imam de renommée

et guider les gens égarés ;

leur enseignant ta parole si sacrée.

Dans ma jeunesse, j’ai voulu vous prouver

mon amour illimité.

Mon sang, je vous offrirai.

Mon corps, je sacrifierai

pour vous rencontrer.

Et un jour, pas comme les autres,

mes yeux se sont ouvrit

et le doute m’eut gagné.

Me voilà égaré de toi…

Me voilà libre de toi.

Je refuse de croire en toi.

Tu n’existes plus pour Moi.

Je refuse de me prosterner une autre fois.

Je vis ma vie comme je vois.

Aucun droit, tu n’as sur Moi.

J’ai oublié tout mon passé.

Je vis le présent comme il se doit

et le futur j’attendrai.

Jusqu’à ma mort je t’affronterai.

Je leur dis que l’islam rabaisse la femme

C’est mon choix et je continuerai.

Par : Labidi Karim Mohamed

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Où réside le danger de croire ?

Où réside le danger de croire ?

Je me suis demandé, à maintes reprises, où réside le danger que représente les religions sur l’humanité, d’aujourd’hui et demain ? Est-ce dans l’idée de croire en un « dieu » ? Où a une religion ? Non, je ne le pense pas, croire en « dieu », ou une religion seulement, ne représente aucun danger sur l’humain, s’il ne dépasse pas la simple croyance.

Je n’ai rien contre « dieu » lui-même, ou une religion en tant qu’idée ou en tant que réalité, à partir du moment que l’influence ne dépasse pas l’enrichissement intellectuel.

Où réside le danger de croire ?

Où réside le danger de croire ?

Il existe plusieurs choses auxquelles l’être humain croit, indépendamment de leur réelle existence ou non, tel les extra-terrestres ou les forces du mal ou du bien. Le problème c’est que généralement on ne s’arrête pas au niveau de la simple croyance.

L’idée de « dieu » est très ancrée dans l’esprit des Hommes au point que la vie de la personne ou du groupe en dépend, presque entièrement. Le plus dangereux réside dans le fait que cette croyance est suivie d’autres idées encore plus dangereuses comme celle qui place l’être humain comme représentant de la nature divine dans l’Univers.

Cette approche est la plus inquiétante, tout au long de l’histoire, d’autant plus que certains Hommes se sont présentés comme étant les envoyés de « dieu » pour guider l’humain sur le chemin de la vérité et de la droiture qui ramène à « dieu ».

Les envoyés de « dieu », on ne peut les considérer comme les bienfaiteurs de l’humanité parce que leur message se base sur un dogme bien tracé pour atteindre des objectifs et satisfaire des ambitions de leur peuple. Pour changer la situation économique et politique de leur région, ils ont eu recours à des méthodes qu’elle leur permet d’atteindre les simples d’esprits, victimes des injustices de leur époque.

Le statut de prophète leur offre le plein pouvoir sur leur entourage, non pas grâce à leur intelligence mais à leur malignité. Ils ont très bien su profiter de la situation en faisant la synthèse de ce qui était présent à leur époque pour faire passé l’idée qu’il s’agit d’une nouveauté.

La nouvelle religion, dite envoyée par « dieu » pour sauver les âmes égarées, n’est autre qu’un rafistolage malin pour récupérer le pouvoir en général. Et crée une opposition forte contre le système en place et le renverser, ont peux dire que les religions sont une sorte d’opposition au pouvoir en place.

Cette méthode est utilisée, tout au long de l’histoire, au sein de la même famille. Il suffit de relever les points communs qu’on trouve dans toutes les religions pour s’en rendre compte aisément. La technique est héritée, de père en fils, et elle est bien protégée par la loi du secret de famille pour accéder au rang de la prophétie.

L’ambition de ces prophètes dépasse, largement, la simple dominance politique, elle vise l’emprise absolue sur l’ensemble des esprits dans ses moindres détails d’actions. Ils veulent que toute l’humanité pense comme eux en les dépouillant de leur libre arbitre à travers leur parfaite présentation dite infaillible.

Ils se permettent tout au nom de « dieu », ils se placent juste en-dessous afin de mieux dominer leur œuvre. Ce sont des hommes qui veulent maintenir l’humanité sous tutelle de leur point de vue pour qu’elle progresser dans la direction que eux l’ont voulu qu’elle soit.

En revanche, les suivistes appartiennent à une autre catégorie de personnes. Ils peuvent être, en effet, de bonne foi, comme de mauvaise foi, seulement, ils demeurent complices du projet général mi par les prophètes pour l’humanité dans sa prise de conscience et son sens de responsabilité.

Ils ont choisi le chemin le plus facile, celui de suivre sans la moindre réflexion personnelle. Les plus par de c’est individus peuvent se considérer comme des savants de l’ignorance qui constituent un danger pour le progrès de l’humanité.

C’est notre devoir à tous d’empêcher ces individus de nuire en procédant à des bourrages de crânes des plus vulnérables d’entre-nous. Il faut stopper cette entreprise qui fabrique des esclaves… Et des suivistes téléguider par des hommes qui ce dise protecteur du pouvoir d’un « dieu » que eux même ont hérité.

C’est la raison pour laquelle il faut combattre le phénomène religieux par tous les moyens pour libérer l’être humain de son emprise. La dépendance religieuse devrait cesser pour permettre à l’Homme d’accéder à ses propres responsabilités.

La séparation de la religion de la politique ne suffit pas, et cela et bien claire en Europe et en Turquie et en Inde…il faut procéder à celle de la séparation de la religion de la société, voire même, de l’individu pour que l’homme respire un air nouveau digne de sa condition humaine.

Peu importe en quoi ou en qui pour vu que notre foi soi solide et réelle. La foi naît par nous et ne devrait être imposée ni par la tradition ni par la société…

Par : Mohamed Karim Labidi

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La fornication et le viol dans l’Islam

La fornication et le viol dans l’Islam

Celui qui connaît de près les lois islamiques saura qu’en Islam, il n’existe pas trop de différence entre fornication et viol. Le mot utilisé en arabe pour désigner la fornication est « El zina », ce qui se rapporte littéralement aux rapports sexuels hors mariage. Celui pour désigner le viol est « Ikrah » ou encore « irtissab », et implique l’idée d’une contrainte imposée par la force à la femme dans le but d’avoir un rapport sexuel avec elle. Dans la suite, nous ferons le tour de ce que dit l’Islam sur le sujet, mais sans trop rentrer dans les détails.

Avant toute chose, sachez que l’Islam ne considère pas le viol de sa propre femme ou encore de son esclave comme un acte illicite. En effet, l’homme détient tous les droits sur sa femme comme sur son esclave, y compris des droits sexuels. C’est ce que l’on appelle « haq el firach » (le droit du lit). La femme doit obéir tout simplement à son mari et l’esclave à son maître, toutes deux sans élever la moindre protestation. Comme vous le constatez, ceci porte atteinte aux droits de l’Homme bien sûr mais aussi et tout particulièrement à ceux de la Femme.

La fornication et le viol dans l'Islam

La fornication et le viol dans l’Islam

Dans « Mouatta Malek », recueil des fatwas de l’imam Malik, deux cas sont à distinguer en cas de viol. Si la femme violée n’est pas esclave, le violeur se doit de lui payer une dot. Si le violeur est marié, sa punition (al had) sera la lapidation. S’il n’est pas marié, il recevra 100 coups de fouet. Tel est l’avis de Al Chaffii, Al Laith, Abou Hanifa et Al Thaouri. Tous rapportent que, selon Ali Ibn Abin Talib, seul « al had » est à appliquer sans y adjoindre le paiement compensatoire d’une dot.

Mais Malik penche pour le premier avis car il dissocie pour sa part le droit divin, qui se traduit par « al had », du droit humain représenté par la dot. Il cite dans sa démonstration l’exemple du voleur à qui l’on coupe la main pour rendre justice à Dieu et à qui l’on confisque ce qu’il a volé afin de le remettre à son propriétaire dans le but de rendre justice à de dernier. Par ailleurs, Malik ne fait aucune différence entre une femme musulmane et une non-musulmane, entre une femme faite et une vierge.

Cependant, si la pénétration se fait juste avec un doigt et qu’il y ait une rupture de l’hymen, on trouve, dans le livre d’Ibn Al Mouazi, rapporté par Ibn Zaid, par Ibn Al Kacim, cette indication des plus révélatrices que la dot devra être réduite au 1/3, quel que soit l’âge de la femme ou de l’esclave violée, car il y aura eu blessure et non pénétration.

Extrait de la rubrique « Encyclopédie des fatwas » :

« Réponse à la question : quelle est la différence entre la fornication et le viol du point de vue de la loi islamique ?

La fornication sujette à punition (« al had ») est celle où le pénis pénètre le vagin « interdit, » de manière claire, hors mariage, pour un homme ou une femme majeurs, jouissant de toutes leurs facultés mentales et ayant conscience du caractère illicite de la fornication. Dans ce cas, d’après Ahmed et Al chafii, chacun des partenaires, s’il n’est pas marié, recevra 100 coups de fouet et se verra condamné à l’exil pour une durée d’un an. Selon Malik et Al Aouzaii, seul l’homme doit être condamné à l’exil. Quant à Hanifa, il remet cette décision entre les mains du juge.

Si l’un des partenaires est marié, celui-là sera condamné à la lapidation. Mais selon Ibn Hazm et Ishak, il faut lui donner 100 coups de fouets avant de le lapider. Voilà donc en ce qui concerne la fornication entre deux personnes consentantes et hors le cadre du mariage.

Quant au viol, qui consiste à forcer la femme à forniquer hors mariage, le jugement est différent pour la victime. Ibn Koudama dans « Al maghna » (La chanson) a dit : « La victime est exemptée de toute punition, et cela est unanime chez les ouléma, qu’elle soit violée de force ou sous la menace verbale ».

Quant au violeur, il doit être lapidé s’il est marié, sinon fouetté. Al Chafaii, Malek et Al Laith disent en outre qu’il doit payer une dot à la victime. Al Chafii, dans son livre « Al oum » (L’originale) précise sur la question du viol : « Le violeur doit payer une dot à la femme ou à l’esclave violée. Aucune punition ne sera infligée à la victime mais le violeur, s’il est marié, doit être lapidé. S’il n’est pas marié, il sera fouetté et exilé pendant un an ». »

Le point de vue de l’Islam au sujet du viol est clairement décrit dans ces quelques lignes. Cette religion considère en effet, que pour l’homme, il n’existe pas de différence entre la punition d’un viol et la punition de la simple fornication. Pour la femme, la fornication est punie au même titre que l’homme ; en revanche, en cas de viol, la femme ne sera pas punie et, dans le meilleur des cas elle recevra une dot en guise de compensation, dot dont le montant diffère selon les sectes de l’Islam.

A première vue, on peut donc se dire qu’il y a là une certaine justice. Faisons néanmoins très attention car cette loi est très grave pour la victime lorsque l’on sait que l’islam n’accepte le viol ou la fornication que si la pénétration a été prouvée.

En outre, l’Islam n’établit aucune distinction entre le viol d’un adulte et celui d’un enfant. Tout ce que cherche à savoir le législateur coranique, c’est si le violeur est marié ou pas : aucune attention n’est accordée à la victime. On notera de même que, dans ce cas, le viol est tenu pour de la simple fornication.

Le pire, c’est qu’aujourd’hui encore, dans presque tous les pays musulmans, y compris ceux qui n’appliquent pas la loi islamique, le violeur a le choix entre faire la prison ou se marier avec la femme dont il a abusé ! Celle-ci aura en contrepartie à faire face à l’alternative suivante : ou passer toute sa vie avec son violeur, ou refuser de s’unir à lui. Mais dans ce dernier cas, aucun homme ne souhaitera plus l’épouser ! En effet, dans les pays musulmans, une femme violée est source de honte pour sa famille, son quartier et sa communauté.

Comme toujours dans une culture monothéiste et patriarcale, où prédomine le mâle, la femme, même violée, est tenue pour seule responsable de ce qu’elle a subi : c’est elle la seule coupable. « Après tout, elle l’a bien cherché » diront quelques mauvaises langues. De ce fait, bien souvent, la malheureuse accepte ce mariage pour classer l’affaire et rendre son honneur à son clan.

A vous donc de juger cette loi qui est une honte pour l’Islam et sur laquelle les « intellectuels » occidentaux et arabes s’attardent peu quand ils ne la passent pas carrément sous silence dans l’espoir que nul n’y prêtera une attention suffisante pour stigmatiser ses faiblesses et ses injustices.

Par : Karim Mohamed Labidi

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