par islamla | Juin 6, 2005 | Culture et Sociale |
Où réside le danger de croire ?
Je me suis demandé, à maintes reprises, où réside le danger que représente les religions sur l’humanité, d’aujourd’hui et demain ? Est-ce dans l’idée de croire en un « dieu » ? Où a une religion ? Non, je ne le pense pas, croire en « dieu », ou une religion seulement, ne représente aucun danger sur l’humain, s’il ne dépasse pas la simple croyance.
Je n’ai rien contre « dieu » lui-même, ou une religion en tant qu’idée ou en tant que réalité, à partir du moment que l’influence ne dépasse pas l’enrichissement intellectuel.
Où réside le danger de croire ?
Il existe plusieurs choses auxquelles l’être humain croit, indépendamment de leur réelle existence ou non, tel les extra-terrestres ou les forces du mal ou du bien. Le problème c’est que généralement on ne s’arrête pas au niveau de la simple croyance.
L’idée de « dieu » est très ancrée dans l’esprit des Hommes au point que la vie de la personne ou du groupe en dépend, presque entièrement. Le plus dangereux réside dans le fait que cette croyance est suivie d’autres idées encore plus dangereuses comme celle qui place l’être humain comme représentant de la nature divine dans l’Univers.
Cette approche est la plus inquiétante, tout au long de l’histoire, d’autant plus que certains Hommes se sont présentés comme étant les envoyés de « dieu » pour guider l’humain sur le chemin de la vérité et de la droiture qui ramène à « dieu ».
Les envoyés de « dieu », on ne peut les considérer comme les bienfaiteurs de l’humanité parce que leur message se base sur un dogme bien tracé pour atteindre des objectifs et satisfaire des ambitions de leur peuple. Pour changer la situation économique et politique de leur région, ils ont eu recours à des méthodes qu’elle leur permet d’atteindre les simples d’esprits, victimes des injustices de leur époque.
Le statut de prophète leur offre le plein pouvoir sur leur entourage, non pas grâce à leur intelligence mais à leur malignité. Ils ont très bien su profiter de la situation en faisant la synthèse de ce qui était présent à leur époque pour faire passé l’idée qu’il s’agit d’une nouveauté.
La nouvelle religion, dite envoyée par « dieu » pour sauver les âmes égarées, n’est autre qu’un rafistolage malin pour récupérer le pouvoir en général. Et crée une opposition forte contre le système en place et le renverser, ont peux dire que les religions sont une sorte d’opposition au pouvoir en place.
Cette méthode est utilisée, tout au long de l’histoire, au sein de la même famille. Il suffit de relever les points communs qu’on trouve dans toutes les religions pour s’en rendre compte aisément. La technique est héritée, de père en fils, et elle est bien protégée par la loi du secret de famille pour accéder au rang de la prophétie.
L’ambition de ces prophètes dépasse, largement, la simple dominance politique, elle vise l’emprise absolue sur l’ensemble des esprits dans ses moindres détails d’actions. Ils veulent que toute l’humanité pense comme eux en les dépouillant de leur libre arbitre à travers leur parfaite présentation dite infaillible.
Ils se permettent tout au nom de « dieu », ils se placent juste en-dessous afin de mieux dominer leur œuvre. Ce sont des hommes qui veulent maintenir l’humanité sous tutelle de leur point de vue pour qu’elle progresser dans la direction que eux l’ont voulu qu’elle soit.
En revanche, les suivistes appartiennent à une autre catégorie de personnes. Ils peuvent être, en effet, de bonne foi, comme de mauvaise foi, seulement, ils demeurent complices du projet général mi par les prophètes pour l’humanité dans sa prise de conscience et son sens de responsabilité.
Ils ont choisi le chemin le plus facile, celui de suivre sans la moindre réflexion personnelle. Les plus par de c’est individus peuvent se considérer comme des savants de l’ignorance qui constituent un danger pour le progrès de l’humanité.
C’est notre devoir à tous d’empêcher ces individus de nuire en procédant à des bourrages de crânes des plus vulnérables d’entre-nous. Il faut stopper cette entreprise qui fabrique des esclaves… Et des suivistes téléguider par des hommes qui ce dise protecteur du pouvoir d’un « dieu » que eux même ont hérité.
C’est la raison pour laquelle il faut combattre le phénomène religieux par tous les moyens pour libérer l’être humain de son emprise. La dépendance religieuse devrait cesser pour permettre à l’Homme d’accéder à ses propres responsabilités.
La séparation de la religion de la politique ne suffit pas, et cela et bien claire en Europe et en Turquie et en Inde…il faut procéder à celle de la séparation de la religion de la société, voire même, de l’individu pour que l’homme respire un air nouveau digne de sa condition humaine.
Peu importe en quoi ou en qui pour vu que notre foi soi solide et réelle. La foi naît par nous et ne devrait être imposée ni par la tradition ni par la société…
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Avr 22, 2005 | Athéisme |
Pourquoi je suis athée?
J’ai la foi en l’Homme. Je suis athée mais j’ai la foi car je ne crois pas qu’il existe une divinité autre que l’être humain. Mais cela ne m’empêche pas de respecter ceux qui croient en dieu et dont la croyance est personnelle et ne cherchent pas à l’imposer et que ça ne dépasse pas la sphère privée.
Pourquoi je suis athée?
Pour moi un dieu n’est pas seulement qui a conçu le monde …
Un dieu devrait plutôt veiller sur ce monde et faire en sorte qu’il soit meilleur. Est dieu celui qui mérite de l’être et non pas celui qui se l’auto proclame.
Le sujet est très long mais je veux juste dire une chose ici et que je répète à moi-même : si dieu existe vraiment, je le combattrai de toutes mes forces et je refuserai de me soumettre à lui parce qu’il ne le mérite de l’être. Et ce jusqu’à ce qu’il me prouve le contraire.
Je suis dieu de moi-même. Et chacun l’est pour lui. Personne n’est dieu sur l’autre. Une seule chose me suffit pour avoir la foi athée : un dieu qui me demande de croire en lui ne mérite simplement pas d’être un dieu.
Pareil, un dieu qui me fera dépendre de lui et de sa croyance, je dois m’en libérer et le combattre. Car il est doublement malhonnête.
L’idée de dieu en elle même n’est pas mon souci premier. Mais je combats fermement tout ce qui est illogique et révolu, inventé par l’Homme et collé à dieu, qui n’est en fin de compte qu’un rêve de nos ancêtres, devenu un vrai cauchemar humain qui nous fais régresser sur tous les plans.
Quant aux religions, pour moi elles sont fabriquées de toute pièce par des humains. Et je dis toujours que même si dieu existe, les religions seraient donc l’invention du diable car elles sont loin d’être divines et encore moins humaines.
Donc je suis athée par la force de ma logique qui dit :
- S’il existe et ne peut rien faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
- S’il existe et ne veut rien faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
- S’il existe et ne sait pas faire pour rendre ce monde meilleur, alors il ne mérite pas d’être un dieu.
- S’il existe et qu’il a de fortes excuses pour en pas agir de la sorte, je lui réponds qu’une seule larme d’un être humain suffit pour rejeter toutes ses excuses et ne mérite donc toujours pas d’être un dieu.
Adieu dieu et je suis très clément avec lui. C’est pourquoi je suis athée
Par : Mohamed Karim Labidi
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par islamla | Avr 6, 2005 | Culture et Sociale |
Le miroir
Après toutes ces années de croyance et de méditation, je peux résumer le fruit de mon expérience d’une manière simple et caricaturale.
J’étais un homme ordinaire traversant les ruelles de la vie, j’entendis parler d’un Dieu qui me donna envie de le rencontrer impatiemment afin de me faire mon propre avis sur la question. Je partis à sa recherche, je croisai des individus qui m’indiquèrent le chemin jusqu’à ce que je me retrouve devant son palais. En contemplant sa beauté, je fus persuadé qu’il y résidait. Je me rapprochai afin de demander aux gardes « Qui habite dans ce palais ? ». La réponse fut sans équivoques : c’est Dieu et ses serviteurs.
Depuis ce jour j’ai fait l’impossible pour être l’un de ses serviteurs. J’ai prié, supplié, étudié pour me rapprocher de lui. J’ai réussi à rentrer dans son jardin puis ai suivi le chemin qui m’a été indiqué pour l’atteindre. J’ai découvert l’intérieur de ce palais qui était encore plus beau que l’extérieur. Je me suis prosterné devant cette splendeur en demandant aussitôt : « Où est Dieu ? ». Ils m’indiquèrent la direction à suivre. J’atterris devant un grand portail encore plus beau que le précédent où le gardien me dit : « Pour rentrer il faut être un serviteur rapproché de Dieu ».
Le miroir
J’ai étudié, j’ai médité et prié pour le devenir, jusqu’au jour où il me fut permis de rejoindre ses grands serviteurs. Je fus ébloui par l’intensité de la lumière au point de ne pouvoir ouvrir les yeux. Je me suis écroulé devant le prétendu Dieu et, devant cette lumière aveuglante, tous autour de moi ont fermé les yeux pour se protéger de cet éclat de lumière.
Soudain, l’un de nous se dirigea vers un rideau et le traversa, je voulus le suivre mais je n’ai pas pu, la lumière était trop forte. J’ai attendu en priant et en réfléchissant jusqu’à ce que j’aie pu dépasser le premier rideau, puis le deuxième et ainsi de suite. A chaque étape la lumière baissait – ou je m’habituais à son intensité – jusqu’à ce que j’atteignisse le dernier voile où l’on est finalement sensé trouver Dieu.
Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur de ma surprise. Je me suis trouvé devant une magnificence qui dépasse tout entendement, je me suis prosterné, machinalement, en éprouvant une sérénité sans précédent. Enfin, j’étais arrivé auprès de Dieu que j’avais tant cherché ! Je n’avais jamais cru qu’il puisse être si beau, tout ce qu’on avait pu me dire sur lui n’était rien à côté de ce que je perçus en ce moment.
Je restai des années à m’imbiber de cette beauté, jusqu’au jour où j’ai décidé à le regarder en face. J’ai osé lever la tête, j’ai commencé à le dévisager et, à ma grande surprise, j’ai remarqué chez lui des traits qui m’étaient familiers. Puis je suis revenu à la charge pour en avoir le cœur net et là, vous allez être aussi surpris que moi. J’ai revu l’ensemble des chemins que j’ai dû emprunter pour venir vers lui: Je voyais la vie telle que je l’avais laissée derrière moi, avec ses composants habituels.
Je revoyais le quotidien des humains, les étoiles, le ciel, la Terre et tout ce qui compose la matière existante. En me rapprochant davantage, je me suis aperçu que j’étais devant un miroir qui reflétait l’ensemble de ce qui se projetait en lui, une simple matière. Sous l’emprise de la déception j’ai décidé de briser le miroir pour aller au-delà et découvrir ce qu’il cache derrière. Je ramasse toutes mes forces et je fonce dans le miroir tête baissée. Mais hélas, je n’avais rien brisé. Et je me suis trouvé, en levant la tête, au milieu des passants, dans les ruelles de la vie d’où j’avais démarré.
Une fois le choc absorbé, je me suis levé et je suis parti à la découverte de la vie matérielle qui m’entoure et que je n’ai réussi à prendre en compte qu’à la suite de ce voyage en dehors du temps et de l’espace. J’ai réalisé que Dieu n’existe que dans la mémoire des gens, c’est l’Homme qui a créé Dieu et non l’inverse. « Heureusement que je n’ai perdu que la moitié de ma vie, me suis-je dit, il me reste encore l’autre moitié pour vivre comme un Dieu et non pas comme l’esclave de Dieu ».
Par : Mohamed Karim Labidi
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