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Mariage : ensemble dans la joie et dans les épreuves

Mariage : ensemble dans la joie et dans les épreuves

Le mariage est une sorte de société personnelle basée sur un contrat de type particulier entre deux individus adultes et responsables. En fait, le mariage représente le sommet de l’ordre qui régit les relations sexuelles humaines dans le but de former une famille et de perpétuer la race humaine.

En effet, on rencontre plusieurs modes de mariage en fonction des nations, des religions, des circonstances et des croyances et ceci en raison de la richesse de la nature humaine et de sa capacité d’adaptation.

Pour le meilleur et surtout pour le pire

Pour le meilleur et surtout pour le pire

Après toutes les expériences, dans le domaine du mariage, que l’humanité a connues tout au long de son histoire, l’être humain actuel doit- il faire prévaloir un modèle au détriment des autres ?si on répond par l’affirmative, ceci voudrait dire que l’on n’a pas retenu la leçon que nos ancêtres ont bien voulu nous faire parvenir sur la diversité de la nature humaine.

En effet, chaque être humain doit disposer de liberté absolu du choix du mode d’union qui lui convient le plus et dont il est le seul et unique responsable. Ainsi notre devoir se limite à présenter les différentes possibilités du mariage avec toute objectivité sans oublier qu’il peut y avoir de nouveaux types à l’avenir en fonction du besoin humain.

Le mariage est un contrat entre deux personnes selon des conditions particulières afin de jouir du plaisir sexuel, de partager une vie commune ou afin de fonder un foyer et d’avoir des enfants ou encore pour deux ou l’ensemble de ces objectifs. Ainsi il existe trois types de mariage tout comme il existe trois buts à vouloir contracter un mariage.

Ainsi, on note la présence de sept combinaisons possible de types de mariages : pour fonder un foyer, pour le plaisir sexuel, pour partager une vie commune, pour ces trois derniers à la fois, pour fonder un foyer et le plaisir sexuel, ou pour fonder un foyer et partager une vie commune ou encor pour le plaisir sexuel et le partage d’une vie commune. Autrement dit, le mariage le plus complet est celui qui réunit ces trois objectifs en même temps.

Maintenant on passe à la présentation des trois types de mariage existants à la base. Tout d’abord, on rencontre ce qu’on appelle le mariage coutumier ou illégal que l’on peut attribuer aussi à l’union libre. Ce mariage libre ne se rattache ni à la législation religieuse ni à la législation laïque et n’exige aucun écrit puisqu’il se limite à l’échange du consentement mutuel des deux contractants en l’absence de témoins et d’un délai de validité du contrat. Ensuite on rencontre le mariage à durée déterminée, c’est- à- dire qu’il peut durer quelques heures comme quelques années en fonction de la volonté des contractants.

Ce type de contrat est renouvelable et soumis à des conditions qui nécessite la présence d’au moins un témoin et d’un écrit sous- seing privé qui n’engage que les intéressés. Ce mariage s’arrête automatiquement à la fin du délai ou en cas de non- respect de l’une des conditions par l’un ou l’autre des co- contractants.

Enfin, on rencontre le troisième type de mariage qui est le plus connu et le plus fréquemment utilisé, il s’agit du mariage à durée indéterminée qui peut être d’ordre religieux ou laïque même si dans la plupart des pays on a tendance à mélanger les deux. La fin de ce type de mariage ne se concrétise qu’à travers le divorce et constitue le mode d’union le plus mûr et le plus responsable dont les conditions sont régies par la loi qu’elle soit religieuse ou laïque.

Après avoir présenté les objectifs et les types de mariage, on passe aux différentes conditions qui peuvent régir un contrat de mariage. Tout d’abord on trouve le principe de la dote qui n’est pas obligatoire et qui peut être de la part de l’homme vers la femme ou le contraire en fonction de la culture à laquelle on appartient.

Ensuite, on trouve la désignation du responsable permanent des dépenses quotidiennes du ménage et si elles doivent être à la charge des deux ou d’une seul personne, de même qu’il faut choisir si le mariage doit être sous le régime de la communauté des biens ou celui de la séparation. Ensuite on trouve ce qu’on appelle le devoir conjugal ou les deux parties doivent se mettre d’accord sur la fréquence des rapports sexuels et leurs modes d’exercice.

Ensuite on rencontre le principe de la polygamie ou les contractants doivent s’entendre à égalité, sur la multiplication des partenaires de la part et d’autres et non uniquement, comme c’est souvent le cas, pour l’homme au détriment de la femme.

Enfin on trouve la question du nom que l’on attribuer à l’enfant et jusqu’à présent on ne reconnaît que le nom du père, or la mère a également le droit d’imposer son nom au même titre que le père si elle le désire, il lui suffit d’imposer cette condition au départ, de même qu’il lui est possible d’imposer uniquement son nom et non celui du père.

En outre, la femme peut garder son propre nom après le mariage au lieu de se fondre dans celui de son mari, qui peut s’il le désire emprunter celui de sa femme pour changer un peu de même qu’il peut avoir les deux noms pou les deux partenaires.

On se limite aux conditions principales puisque les secondaires sont illimitées et variable en fonction de la volante des deux parties contractantes. Ainsi, on peut introduire, par exemple, le partage des tâches ménagères, le nombre d’enfants désirés et ainsi de suite.

Pour finir, on précise que le mariage ne doit pas seulement se réaliser entre un homme et une femme puisqu’il peut être entre deux femmes ou deux hommes. Ainsi le mariage peut s’effectuer entre deux être humains, indépendamment de la nature des sexes, et sans qu’il y ait nécessairement une relation sexuelle entre les contractants à l’image de ce que l’on appelle en France le PACS.

Par ailleurs, le droit à la reproduction ou à l’adoption n’est pas limité aux couples de nature mixte mais doit être accordé à tout être humain adulte et responsable.

En outre, je tiens à soulever une dernière question qui est celle de la virginité de la femme. Certes cette question ne pose plus problème dans les pays occidentaux mais reste un tabou dans la plupart des autres coins de la planète et même à l’intérieur de certaines couches sociales occidentales.

En fait la virginité est une affaire purement personnelle qui ne concerne que la femme et dont elle est seule propriétaire. Par conséquent, elle doit être la seule à décider de son sort et de son élimination qui peut être par voie médicale, seule ou à l’aide d’un partenaire de son choix, au moment voulu.

Doit- on rappeler que la virginité féminine fait partie de notre reste du corps animal au même titre que les dents de sagesse et l’appendicite qui vont disparaître naturellement avec le temps et l’évolution de l’espèce humain.

Par : Mohamed Karim Labidi

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L’homosexualité dans l’islam

L’homosexualité dans l’islam

Il est connu que la sexualité dans l’islam est réduite aux seules relations entre hommes et femmes. Seul ce type de relation est légitime et naturel au yeux de l’islam qui plus est les autorise seulement dans des cadres bien précis qui diffèrent d’une secte à une autre. Ainsi on retrouve plusieurs formes de mariage, et le droit de propriété sur les esclaves et les femmes capturés lors des guerres contre les ennemis de l’islam.

L'homosexualité dans l'islam

L’homosexualité dans l’islam

Toute relation qui sort de ces contextes est strictement interdite et sévèrement punie, allant parfois jusqu’à la condamnation à mort car elle est considérée comme un acte contre la nature créée par Allah. Ce qui fait d’elle une offense directe à la volonté d’Allah.

Bien que l’homosexualité soit interdite dans l’islam, l’histoire du monde musulman a connu beaucoup d’homosexuels célèbres parmi les poètes ou autres qui affichaient clairement leur homosexualité sans qu’on demande à ce qu’ils soient jugés, ou alors très exceptionnellement.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la loi islamique préconise la non mixité. Ce qui crée des regroupements séparés d’hommes et de femmes. Et ce dans tous les domaines de la vie sociale. Naturellement, cela encourage de façon indirecte la pratique homosexuelle. Ce qui est contradictoire avec l’interdiction de cette pratique dans l’islam qui la considère comme contre nature. Dans ce cas est ce naturel de séparer les hommes et les femmes ??

Ce n’est pas la seule contradiction que comprend la charia. Loin de là, elle en regorge. D’un côté, elle interdit une pratique et de l’autre côté, elle l’encourage indirectement en lui donnant le support social favorable à son développement. En effet, si l’islam voit en l’homosexualité une pratique non naturelle, il aurait plutôt du encourager la mixité pour supprimer cette pratique. Mais il a fait complètement le contraire. Et ce n’est pas nouveau : ceux qui connaissent bien l’islam sont conscients du manque de cohérence de ses lois.

Comme si chacune avait été élaborée à part. Ce qui prouve bien qu’elles ont été mises en place hâtivement sans mûre réflexion par un être humain et non pas par un Dieu ou quel qu’autre force. Soit ces lois islamiques existaient bien avant l’islam, et Mohamed les a reprises en leur donnant un caractère sacré et divin ; soit elles découlent de la mentalité et de la nature mêmes de Mohamed, de ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas et a voulu imposer à tous les arabes sans prendre en considération la nature humaine dans sa diversité.

Tout cela est bien clair puisqu’en plus l’islam fait la distinction entre l’homosexualité masculine et féminine. En effet, cette dernière est moins répréhensible que la première qui est au contraire fortement sanctionnée. Par ailleurs, la punition de l’individu passif est plus lourde que celle de l’actif, car l’islam considère qu’il est contre nature d’être efféminé.

Alors qu’aujourd’hui, on sait très bien qu’il existe des personnes qui naissent efféminées ou qui le deviennent par simple choix personnel, en optant pour ce qui convient le mieux à leur nature. Chacun est libre de choisir sa vie sexuelle. De quel droit l’islam se permet-il d’obliger les gens à aller à l’encontre de leur propre nature pour en faire des hypocrites, uniquement pour satisfaire de prétendues lois islamiques copiées par Mohamed et imposées comme lois divines.

On peut se demander si cette pratique existait à l’époque de Mohamed. La réponse est oui sans doute. L’homosexualité est présente dans tous les peuples. De plus certains hadiths l’évoquent. Le coran également en parle au sujet du peuple de Loth pour lequel la pratique homosexuelle était répandue. Cette histoire est plagiée sur l’ancien testament.

Voici le verset en question : Chapitre 7 versets 80 et 81 « Souvenez vous de Loth ! il dit à son peuple : « vous livrez- vous à cette abomination que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Vous vous approchez des hommes de préférence aux femmes pour assouvir vos passions vous étés un peuple pervers. » La condamnation de l’homosexualité est claire dans le coran ainsi que la punition qui l’accompagne.

Mais la mise en pratique de cette punition est presque inexistante dans le monde musulman car les conditions pour l’appliquer sont difficiles à réunir (témoins,…). Cependant on ne peut pas afficher son homosexualité ni la pratiquer librement. Tout se fait en cachette. C’est la règle d’or en islam quant aux comportements contraires à la loi islamique.

Car il faut être un grand hypocrite pour être un bon musulman et pour être respecté par les autres. Pour finir, je vais citer quelques versets du coran qui me paraissent bizarres.

En effet, il y est question de ceux qui seront au service des fidèles au paradis : de très beaux jeunes hommes nous dit-on !! Chapitre 102 versets 24 « Des jeunes gens placés à leur service circulèrent parmi eux semblable à des perles cachées. » Chapitre 106 versets 17 « Des éphèbes immortels circulent autour d’eux portant des cratères, des aiguières et des coups remplie d’un breuvage limpide »

Chapitre 126 versets 19 « Des éphèbes immortels circulent autour d’eux, tu les compareras, quand tu les verras, à des perles détachées » On se demande si l’homosexualité qui est interdite sur terre, devient autorisée au paradis, comme le vin qui y coule dans des rivières. Ou bien Mohamed dit-il cela pour rassurer les musulmans qui aiment cette pratique ? En tout cas, il est bien clair que pour échapper à la répression de la loi islamique dans cette vie, il faut se comporter en grand hypocrite.

Par : Mohamed Karim Labidi

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Ce n’est pas si gay que ça !

Ce n’est pas si gay que ça !

Qu’on l’admette ou pas, aujourd’hui, il existe une vie gay un peu partout au Maghreb. Avec ses codes, ses rites, ses habitudes, ses endroits, ses craintes, ses interrogations et ses revendications. Parler de son orientation sexuelle n’est pas une obligation et heureusement. Ceux qui disent que leur sexualité ne regarde personne sont parfaitement justifiés de penser ainsi. Mais c’est sûrement un moyen de s’empêcher de faire un dernier pas pour assumer pleinement son homosexualité.

Ce n'est pas si gay que ça

Ce n’est pas si gay que ça

Des associations se sont levées pour fédérer autour d’activités culturelles et conviviales gays au Maghreb les des homosexuels franco-maghrébins et du Maghreb (Kelma, N’DéeSses,…), pour que les gays et les lesbiennes de l’autre côté de la Méditerranée puissent trouver un relais, une écoute et un échange fécond. Même si les familles sont encore réticentes voire complètement réfractaire à cette idée, qu’elles le veuillent ou non, les gays existent bel et bien chez les rebeus.

D’après un rapport américain (Université de Minnesota) 30% de la totalité des jeunes suicidés sont homosexuels où la famille n’envisage que le seul amour hétérosexuel, où l’Église comme l’islam qualifie l’homosexualité d’acte contre-nature, les gays apprennent à vivre dans le mensonge. La honte de soi s’installe, l’isolement, la solitude, en langage plus technique on appelle cela “l’homophobie intériorisée”.

Mais cette condamnation explicite ne suffit pas à expliquer l’homophobie. La consommation d’alcool, par exemple, est également condamnée par l’islam ; pour autant, elle n’entraîne pas de réaction phobique à l’encontre de ceux qui s’y adonnent. C’est donc que l’homophobie ne tient pas seulement à des raisons religieuses.

Car dans bien des cas, cacher son orientation sexuelle, sous prétexte qu’elle ne regarde personne, forcera l’individu à mentir sur bien des petits détails de la vie quotidienne, à jouer un rôle…C’est toujours mieux de se sentir soi-même partout et toujours en se disant que les gens qui m’ignorent pour cette raison sont forcément des cons et que je n’ai rien à faire avec eux. Mais la vie communautaire méditerranéenne ne permet pas toujours cet isolement, comment vit cette communauté gay avec le poids culturel, religieux et familial qui n’est pas toujours évident à supporter ?

Samir nous dit : “Je ne peux pas suivre une religion qui ne me laisse aucune place pour exister dans ma différence .Je ne prie pas, je bois de l’alcool, j’aime les hommes et je ne fais pas le ramadan.” D’autres disent : “Je suis musulman avant d’être homosexuel. Pour le reste, Dieu est clément et miséricordieux, il pourra me pardonner car je suis quelqu’un de bien”.

Yassine (27 ans) affirme quant à lui : “…J’arrête de boire de l’alcool 40 jours avant le ramadan. Je prie, je vais à la mosquée…C’est une bonne occasion pour me purifier.”

Purification, pardon divin, les mots sont lâchés. Ceci reflète le désarroi et la détresse dans lesquels se trouvent beaucoup de gays maghrébins. L’homosexualité est considérée comme quelque chose d’impur, de malsain. Un pêché. Y compris par les gays eux-mêmes. On peut imaginer ensuite la culpabilité qui s’en suit, et puis la quête d’une rédemption un jour. La rédemption signifie souvent le mariage. On rentre dans le droit chemin, on épouse une femme et on fait des enfants.

Ceci-dit cette situation, arrange tout le monde : les parents, la femme dont le rêve dans la vie était de trouver un mari et de fonder une famille et garantir la meilleure couverture contre les qu’on dira-t-on…

J’ai un voisin qui est né sans testicules et donc il n’arrive pas à bonder. Il est homo de naissance. Ses parents ont tout fait pour qu’il ne soit pas homo. Mais rien à faire. Il a maintenant 22 ans et il est amoureux d’un homme. Ses parents viennent de le renvoyer de la maison et il est perdu notamment à cet âge.

Il est encore étudiant en Beaux-arts. En plus il est très croyant et pratiquant. Il est allé voir l’imam du coin pour lui trouver une solution et intervenir pour que ses parents l’accepte mais toujours rien. Il l’a empêché même de rentrer dans la mosquée. Maintenant il fait ses prières dans une autre mosquée plus loin.

Il est venu me voir et m’a pose cette question : Est-ce que je peux rester homo et musulman en même temps ? Au paradis je ne veux pas ni le vin ni les vierges ni même la viande mais je veux des hommes, du hachisch et des légumes. Est-ce que j’aurai cela ? A vous de lui trouver la solution et de répondre à ses questions??!!!!!! Autre chose que faites vous si vous avez un enfant homo?

Par : Karim Mohamed Labidi

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