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La liberté d’expression en Tunisie

La liberté d’expression en Tunisie

Bien que dirigé de la Tunisie, le portail d’islam la n’est pas censuré. Pourquoi donc ? De même, beaucoup d’autres sites, également basés à Tunis ou en Tunisie, ne connaissent pas la censure. Là aussi, on peut se demander pourquoi. Tout comme on peut s’interroger sur les raisons qui poussent à la censure de la plupart des sites pornographiques ou dits « de charme. »

La liberté d'expression en Tunisie

La liberté d’expression en Tunisie

L’intégralité des sites d’opposition politique, majoritairement islamistes ou pro-islamistes, sont également censurés.

Même si je ne comprends pas la censure des sites X, il va de soi que je comprends parfaitement celles des sites opposants à tendance islamiste. Tant que ces derniers pratiquent la censure envers toute personne ne partageant pas leurs idées, ils doivent être censurés, et ce non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, notamment en Europe où on leur offre pourtant la liberté de propager leur haine et leurs mensonges.

Évidemment, il existe bel et bien des sites censurés pour des raisons que l’on ignore. D’ailleurs la liberté d’expression existe-t-elle vraiment en Tunisie ?

Sur islam la et son forum, vous pouvez parler de ce que vous voulez, même de politique, en toute liberté à condition toutefois d’éviter toute diffamation à l’encontre des personnes physiques ou morales et surtout les insultes gratuites et non étayées par des preuves. Bref, vous avez le droit de critiquer les idées, les croyances et la politique.

N’empêche, je me pose la question : pour quelles raisons ne suis-je pas censuré ? Car enfin pas plus que je ne suis un partisan de Ben Ali, je ne suis payé de quelque façon par son gouvernement – je tiens trop à mon indépendance …

A Tunis, aussi étonnant que cela soit, je suis plus libre qu’en France. Ici je jouis en effet de toutes les possibilités de critiquer l’islam sans me voir immédiatement accusé d’ « islamophobie » ou de racisme.

Ici je peux aussi critiquer comme je l’entends le gouvernement Bush sans être taxé de sympathies terroristes tout comme il m’est permis de critiquer le gouvernement d’Israël sans être aussitôt traité d’antisémite. Mieux : je peux critiquer la politique de Ben Ali sans être accusé de faire partie de l’opposition …. Je l’ai d’ailleurs déjà fait, sans être censuré …

Cette liberté hélas ! Je ne l’ai ni en France ni en Europe. Rien que pour obtenir mon visa, l’administration décourage chaque fois mes efforts par les paperasseries multiples qu’elle réclame. A chaque fois, je constate une foule d’interventions destinées à vérifier l’objet de ma visite en France. Et tout cela pourquoi ? Pour me rendre dans un pays où je ne peux parler librement sans me voir imputer des intentions racistes ou terroristes pour chaque mot que je dirai ….

Au nom de lois ambiguës sur la liberté d’expression, je suis empêché de parler comme je l’entends. Or, qui dit ambiguïté dit interprétation des faits, voire déformation. Dès que tu touches aux points sensibles, chacun retournera tes dires à son profit pour t’accuser et te juger Des amalgames étranges et stupides apparaissent.

Par exemple, dès qu’on touche au judaïsme ou au gouvernement de Sharon, on devient un antisémite. Alors que l’on peut critiquer en paix la politique ou le gouvernement français et/ou européens – sauf en cas de diffamation bien sûr. Dans cet exemple, la ligne rouge n’est d’ailleurs pas la même pour tout le monde. Ce que tu ne peux dire en Europe, tu peux le dire ici, en Tunisie, et très librement.

Mais concentrons nous sur la critique politique. C’est elle qui nous intéresse le plus, évidemment puisque, en règle générale, c’est elle qui souffre le plus de la censure. Pourquoi justement interdit-on cette critique ? Pour trois raisons :

1 -Notre mentalité et notre culture accordent une place importante au chef de la famille et, par analogie, au chef du pays. Ce chef dégage ce qu’on appelle en arabe « el hayba », le prestige du chef. Cette crainte respectueuse, ce prestige sont essentiels pour être respecté et donc pour exercer son pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Europe. Les Européens ont dépassé ce stade. Chez nous, sans prestige il n’y a pas de respect et quand il n’y a pas de respect, il y a désordre.

Le jour où l’on commencera à critiquer nos pères et nos grands frères et nos profs et nos chefs d’entreprises sans se voir accusé de leur manquer de respect, à ce moment là on pourra prétendre à critiquer ceux qui nous gouvernent. Mais apprenons tout d’abord à critiquer les idées sans toucher aux personnes.

C’est un art dans lequel les Européens sont passés maîtres. Il faut dire que cette technique fait partie de leur culture même si cet acquis n’a pas été gagné du jour au lendemain. Long fut pour eux le combat qu’ils menèrent pour acquérir cette liberté de raisonnement même si, bien sûr, elle n’est pas parfaite.

2- En Tunisie, il suffit d’aller sur les sites dits d’opposition politique pour comprendre que les personnes qui s’y expriment n’ont rien compris à ce que signifie le terme « opposition » et encore moins à ce que veut dire le mot « liberté ».

En effet, ces gens-là appellent à une liberté qu’ils interdisent eux-mêmes au nom de la liberté ! Ils cherchent à imposer leurs idées avec force et, pour ce faire, n’hésitent pas à insulter toute personne qui leur oppose son désaccord. Pour eux, le camp des Justes est celui qui se dresse contre le régime actuel, point à la ligne. Sinon, non seulement on est un partisan déclaré du gouvernement mais on est même payé par l’Etat.

On le voit, le choix est limité. Si ces gens qui se prétendent « opposants politiques » au régime tunisien veulent réellement la liberté pour toutes et tous, qu’ils fassent preuve d’honnêteté et commencent par accepter le point de vue de ceux qui les contredisent.

Ils sont contre le gouvernement, c’est leur droit ; mais qu’ils laissent autrui forger son avis personnel sur la question sans l’abreuver d’insultes et sans lancer à tort et à travers contre lui des accusations plus ridicules les unes que les autres.

C’est là que réside la vraie liberté. Ne faut-il pas donner si l’on veut recevoir ?. Si ces gens étaient au moins tolérants et ouverts d’esprit, l’opinion publique leur aurait donné raison depuis belle lurette. Mais actuellement, ils sont au contraire les ennemis de la liberté et de l’Humanité.

Or, quel intérêt y a-t-il dans cette prétendue opposition si le but qu’elle poursuit est de substituer une dictature à une autre ? Et je vise ici tout particulièrement l’opposition islamiste qui pleurniche et se lamente sans fin sur le manque de liberté qu’elle rencontre en Tunisie.

3- La forme revêtue par cette opposition ou cette critique se manifeste à 80% à l’encontre de personnes physiques, sans que, dans la plupart des cas, soient apportées de preuves. « Ce ministre- ci est un voleur ! L’épouse du président a fait telle ou telle chose ! Sa fille, quant à elle, a été vue portant une minijupe dans une boite de nuit !… »

Voilà le genre d’attaques auxquelles se livrent ces prétendus opposants – et j’en ai omis pas mal ! C’est ce que l’on appelle en arabe « takti wa taryich » et, en français : les ragots, le commérage.

Mais est-ce vraiment de la critique ? S’agit-il d’une façon valable et digne de manifester son opposition ? Dans ce genre de bavardages et de radotages haineux, où voit-on qu’il y ait un réel projet politique et social ? Et après cela, les opposants islamistes ont le culot d’affirmer que, en Tunisie, la liberté n’existe pas !

Mais depuis quand, en quel pays, la diffamation représente-t-elle une quelconque liberté ? En Europe par exemple, a-t-on le droit de diffamer de cette façon les chefs politiques ou même Monsieur et Madame Tout-le-monde ? (Je ne parle évidemment pas d’une certaine presse à scandale.) Évidemment non.

Les diffamateurs seront d’abord appelés en Justice et ce sera à cette dernière de trancher.(Il arrive même que les magazines à scandales européens soient condamnés !) En parallèle, cette même Europe laisse pourtant les mêmes opposants diffamer tout le monde et personne sur leurs sites Web, et ceci sans qu’aucune preuve soit apportée.

Par ignorance des réalités véritables du terrain ou par intérêt idéologique pour certains, les médias européens n’hésitent pas à appeler « opposants » ceux qui ne sont en fait que des terroristes islamistes. Certains parmi ces medias vont jusqu’à rechercher des scoops scandaleux pour fidéliser leurs lecteurs ou auditeurs, soutenant ainsi ces soi-disant opposants dont ils présentent les conclusions arbitraires, à savoir qu’il n’y a pas de liberté d’expression en Tunisie, comme la vérité absolue.

Le problème est vaste, il ne saurait être dissocié de son contexte. Il faut prendre en considération tous les facteurs sociaux et commencer par apprendre aux jeunes dès l’école ce que signifient exactement les mots « critique » et « liberté » si nous voulons par la suite l’appliquer aux autres – ou la leur réclamer.

L’Europe, qui se croit si libre, devrait commencer par faire son autocritique. A Tunis, c’est vrai, on emprisonne des journalistes tunisiens et on censure d’autres journalistes étrangers. Mais aux États Unis on les tue et les bombarde carrément…. En Europe l’information est déformée et/ou cachée aux citoyens en fonction des médias qui la présentent. Ce qui n’empêche par l’Europe de prôner la liberté d’expression et les droits de l’Homme !!!!!

On oublie toujours que c’est l’Europe qui, après l’Arabie saoudite, a été l’une des premières à soutenir et donner refuge aux criminels islamistes. Parce que l’Europe, à mon avis, a toujours été hostile aux esprits libres du monde arabo-musulman ….

Un peu comme si, sous peine de mourir, la liberté ne pouvait être vue que par un œil européen ; un peu comme si la démocratie ne pouvait venir que de l’Occident et comme si l’Orient ne pouvait donner naissance qu’à des dictatures, militaires ou religieuses. On accuse tel pays d’être une dictature parce qu’il combat une opposition armée. Les Etats-Unis par contre ont le droit d’assassiner des combattants dont le seul tort est d’avoir voulu libérer leur pays d’une colonisation étrangère.

Certains justifient de pareils actes par la démocratie et les droits de l’Homme ! On bombarde des civils mais on jure le faire pour la meilleure des causes : combattre le terrorisme. Quelle est la différence entre un Saddam qui combattait et assassinait ses opposants et les Etats Unis qui combattent et assassinent ces mêmes opposants parce qu’ils refusent une nouvelle dictature et une occupation étrangère !!!????? (On pourrait d’autant plus facilement affirmer qu’il n’y en a aucune que, tout le monde le sait, les Américains ont été les protecteurs de Saddam Hussein avant de devenir ses ennemis les plus acharnés.)

Cela ne devrait-il pas nous pousser, tous tant que nous sommes, à réfléchir un peu plus avant de dire n’importe quoi comme avant de demander quoi que ce soit aux autres ????? Les donneurs de leçons, tels l’Europe et les Etats-Unis, devraient se remettre en question avant de juger les autres puissances …

Avant de lancer des accusations gratuites, il est important pour certains de réviser la définition qu’ils entretiennent du mot « liberté » et de bien d’autres. La liberté doit être universelle et s’étendre à tous : hommes certes mais aussi femmes et enfants, partout et en tous lieux, sauf à l’égard des liberticides qui, comme les islamistes et la majeure partie des fanatiques (politiques ou religieux) contestent le droit à la différence sexuelle, ethnique et religieuse …

En ce qui me concerne, je me sens énormément plus en liberté à Tunis que je ne le suis en Europe – enfin tel est bien le cas jusqu’à maintenant : je croise les doigts. Personne ne m’y dérange, personne ne m’y fait de chantage.

En revanche, quand je vivais en France, j’ai été contacté par les services secrets qui m’ont mis en mains le marché suivant : ou bien je travaillais avec eux et l’on me donnait alors tout ce que je désirais pour m’aider ou bien on me laissait tomber et me débrouiller seul – tout seul. Ma réponse fut très claire : je ne travaille que pour moi.

Selon moi, la liberté à l’européenne n’est qu’un grand mensonge qui laisse croire au citoyen qu’il est libre alors qu’il ne dispose en fait d’une liberté très restreinte. Elle lui fait croire qu’il vit dans un pays démocratie alors que la vérité est tout autre.

Elle lui laisse croire qu’il est seul responsable du choix de ses représentants alors qu’il les a élus suite à un vaste lavage de cerveau orchestré par les media. La seule différence, c’est qu’en Europe on fait toujours les choses avec un tel art, un tel doigté que, immanquablement, elles présentent une apparence des plus flatteuses …

Tandis que, chez nous, on est loin, bien loin de maîtriser cet art de faire… Par conséquent, soit nous apprenons à exceller nous aussi dans les apparences afin de donner au monde extérieur l’image « politiquement correcte » qu’il attend, soit nous devenons libres en appliquant nos propres valeurs.

Ce sujet est évidemment très complexe. Il n’est nul endroit au monde où la politique ait jamais été honnête. Elle manipule facilement les populations, les religions et les sectes comme elle l’entend, dans le seul but d’orienter et de dominer en fait le discours qu’elle nous fait croire nôtre.

Dans la même optique, elle n’accuse que ceux qu’elle a désignés, à tort ou à raison, comme des coupables. C’est pour cela et pour rester libre que je refuse de rentrer dans son jeu.

En fait, avant de donner mon avis, je cherche l’information et me renseigne sur elle. Surtout, je ne me fie pas qu’à une seule source et je n’accuse pas gratuitement. Personne n’est parfait et chacun a ses défauts et ses qualités. D’où le besoin de discussion et donc de liberté d’expression, seuls garants de notre évolution future. Certes je ne vais pas prétendre que la Tunisie est un pays libre mais l’Europe non plus ne l’est pas.

La société européenne a par contre beaucoup évolué, notamment à partir du XVIIIème siècle, et arrive de ce fait tant bien que mal à donner à ses peuples des gouvernements plus ou moins démocratiques. En revanche, dans les pays arabo-musulmans, nos sociétés sont par trop en retard, ce qui permet à l’ensemble de leurs gouvernants de profiter de cette situation pour maintenir, voire accroître ce retard socio-religieux.

Nos sociétés, c’est également vrai, n’aident guère le peuple à prendre et à conserver un pouvoir qui serait démocratiquement construit – aussi démocratiquement en tous cas qu’il l’est en Europe. Notre situation est donc très grave, tant sur le plan social que sur le plan politique et il serait extrêmement dangereux de nier le fait ou de le traiter à la légère.

Il suffirait déjà de prendre en considération quelques paramètres tels que la situation sociale et la stabilité politique et économique pour déblayer un peu le terrain. La priorité, avant d’accuser tel ou tel pays de dictature ou de censure, c’est de nous mettre tous d’accord sur ce que représente la liberté.

Nous devons cesser de considérer un bien si précieux selon les normes européennes, les normes américaines ou même les normes saoudiennes et admettre définitivement des normes universelles et humaines où l’on accordera une liberté de réflexion propre à chaque pays.

Au lieu de venir ici pour filmer nos malheurs, « Le sommet de l’intox » que les journalistes américains et européens commencent par filmer leurs malheurs chez eux et surtout qu’ils donnent enfin la parole aux esprits libres du monde arabo-musulman qui sont selon moi les seuls à connaître suffisamment bien la situation dans laquelle nous nous trouvons pour proposer des solutions adéquates.

Par : Labidi Karim Mohamed

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Terrorisme! qui sont les responsables ?

Terrorisme! qui sont les responsables ?

En voyant aujourd’hui la montée de la haine et de l’intégrisme et le terrorisme islamique, on ne peut s’empêcher de poser cette question : qui sont les responsables ? Ceux qui n’ont pas vécu les années 70 et 80, ils chargeront seuls les arabes de cette responsabilité. Ces accusations sont elles vraies ?

Terrorisme-qui-sont-les-responsables

Terrorisme-qui-sont-les-responsables

Malheureusement, il y a beaucoup de vrai. Mais on ne peut jeter toute la culpabilité sur les arabes, gouvernement, peuple et intellectuels. Disons qu’ils ne sont les seuls responsables. Soyons logiques, objectifs et réalistes dans notre analyse. Il serait impossible que la situation s’amplifie et prenne cette envergure s’il y avait un seul responsable.

En effet, tout le monde est impliqué. Oui, nous sommes tous responsables. Tous ensemble, on a participé, directement ou indirectement, à la propagation de ce fléau. Nous sommes tous coupables de ce crime contre l’humanité, là voilà victime. C’est la vérité. Après tout comme on dit : “on sème ce qu’on récolte”. Voici, d’après moi, qui sont les responsables :

1 – Les états Unis d’Amérique qui se positionne aujourd’hui comme leader contre le terrorisme était la première à financer et héberger des personnalités et des groupes terroristes islamiques. Elle était la première à leur donner le feu vert et le soutien moral et physique. Quand ils étaient une arme contre l’ex-URSS, ils étaient les bienvenus. Mais plus maintenant. Je pense qu’on n’a nul besoin de prouver leur implication.

2 – L’Europe qui se dit libre et démocrate a hébergé des personnalités politiques islamiques condamnées dans leurs pays à cause des crimes qu’ils ont commis contre leur peuple. En leur offrant le droit d’asile, cette Europe leur était un toit chaud, une tendre mère. Elle leur a permis de se déplacer et de parler en toute liberté au nom des Droits de l’Homme. Le résultat parle de lui-même…

3 – Le reste du monde s’en fout complètement de ce qui se passe ailleurs. Il se contente d’être spectateur. Il regarde mais il n’agit pas. Il ne se sent pas concerné. Il oublie que le monde n’est plus comme avant et qu’on peut l’attaquer sans s’en prendre à lui ou à son pays directement. Les pays ne sont plus isolés.

Le moindre événement peut avoir des conséquences sur la Terre entière. Ce sont des gens qui regardent la maison de leur voisin brûler sans rien faire jusqu’à ce que le feu atteigne leur maison. L’indifférence, l’intérêt personnel et l’égoïsme sont leurs mots d’ordre.

4 – Les pays musulmans qui se croient au temps de Mohamed. Ils vivent avec le Coran et les Hadiths. L’islam gouverne tout leurs faits et gestes. Tant qu’un arabe n’est pas touché, ils s’en moquent éperdument. Ils ne font qu’ouvrir des écoles coraniques et s’acharnent à créer des associations soi-disant humanitaires pour aider les pauvres.

Généralement, ce sont des riches venant des pays du Golfe qui financent ces projets sous prétexte d’investir dans le cadre du développement économique. Ils ne font ça ni pour Dieu ni pour l’islam mais pour garantir une armée de soumis sous leur ordre en faisant un lavage de cerveau à tous ces jeunes perdus. Comme aux pays de l’ex-URSS ou en Afghanistan, au Pakistan, en Malaisie, en Indonésie…

5 – Les pays arabes avec les pays du Golfe comme chef de file. Ces derniers sont gouvernés par des personnes soutenues par l’USA qui veulent maintenir le peuple dans l’ignorance totale et ce en leur assurant une éducation basée sur l’islam wahhabite, l’une des sectes de l’islam la plus salafiste. Quant aux autres pays arabes, il y a d’une part ceux qui vivent dans une dictature sans précédent tels que la Syrie. D ’autre part, il y a ceux qui jouissent d’un peu de liberté mais contrôlée.

Ces pays-là ne donnent ni aux islamistes ni aux libres-penseurs le droit de parler craignant que les islamismes s’emparent du pouvoir. Le plus drôle, c’est qu’ils deviennent, d’une façon ou d’une autre, islamiques et ce sans se rendre compte.

Croyant contrôler tout en faisant un ministère des affaires religieuses et en faisant le minimum tels que le passage de l’appel à la prière dans la télé… En fait, ils font exactement ce que veulent les islamistes. En même temps, ils ne donnent pas la parole aux penseurs et ne cherchent même pas à instaurer un dialogue constructif.

D’où la déchirure que vivent ces pays. Puisqu’ils sont considérés par les islamistes comme étant des états non légitimes, pourquoi céder à leurs demandes et laisser le peuple dans l’ignorance ?

6 – Les riches du monde arabo-musulman financent les groupes terroristes et ce soit par peur des islamistes soit pour se faire pardonner leurs péchés. Ils pensent ou bien on leur fait croire que Dieu leur pardonnera tout s’ils agissent de la sorte.

7 – Les riches du reste du monde ne se soucient de rien et n’aident pas les libres-penseurs du monde arabo-musulman -bien sûr ils sont libres de les aider ou pas.- Mais en voyant l’argent fou qu’ils dépensent pour leurs animaux ou leurs vêtements ou leurs maisons… Une question s’impose : Pourquoi ? Ils oublient que tout peut être détruit durant un attentat.

8 – Les libres-penseurs du monde arabo-musulman sont la bête noire des islamistes. Si le gouvernement ne leur interdise pas la parole, les islamistes s’en chargent avec les Fatwas. Ils ne bénéficient d’aucuns soutien ni protection. Ils finiront soient par se taire, soit par se cacher soit par être tués.

9 – Les libres-penseurs du reste du monde, majoritairement individualistes. Ils ne soutiennent même pas leurs confrères dans les pays arabo-musulmans ne serait ce que moralement.

10 – Le peuple du monde arabo-musulman vivant dans la misère, connaissant une oppression des libertés et nageant dans l’ignorance se voit transformer en soldat soumis pour trouver de la nourriture, une estime de soi et le Paradis.

11 – Le peuple du reste du monde vit sa vie loin de tout ce qui se passe ailleurs. Par conséquent, il n’a aucune culture islamique pour pouvoir connaître un islamiste. Il pourrait ainsi aider l’un d’eux en l’hébergeant par exemple sans se rendre compte.

12 – Les derniers responsables sont les médias : presse, radio et TV et les associations humanitaires. Ces dernières, dès qu’un islamiste lui arrive une chose, elles le soutiennent, publient tous ses livres, le mettent au devant de la scène et crée de lui une star.

Par contre si c’était un libre-penseur du monde arabo-musulman elle l’oublierait complètement comme s’il n’a jamais existé. Il s’est avéré que chacun a sa part de responsabilité vis-à-vis de ce que subit l’humanité en ce moment et que le terrorisme se nourrit de nos faiblesses.

Ça ne servira à rien de se lamenter, il faut agir en corrigeant nos erreurs. Rattrapons-nous, il n’est jamais trop tard. Que le berceau du terrorisme islamique soit ailleurs ou ici ensemble nous le combattrons.

Par : Karim Mohamed Labidi

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Mirage divin

Mirage divin

J’ai été subjugué par l’idée qu’on faisait du Dieu parfait qui est au dessus de tout. J’ai cherché, tout d’abord, à me rapprocher de lui afin de lui ressembler le plus possible, ensuite, j’ai essayé de le connaître à travers le discours religieux qui n’était pas satisfaisant, ensuite, je me suis dirigé vers la présentation ésotérique et mystique de la nature divine, supérieure à celle de l’exotérique religieux.

Mirage divin

Mirage divin

Cependant, je me suis aperçu que ce que les soufis et les mystiques, de tout bord, croyaient être la nature divine n’était autre que la nature humaine à son plus haut niveau. En effet, ce qui devait être Dieu n’est autre que l’homme parfait, qui n’est pas encore apparu, à travers lequel on se libéré des chaînes de la matière, afin de retrouver la nature humaine infinie initiale.

Je ne vous raconte pas l’ampleur de ma déception à la suite de cette découverte que je refusais d’admettre en essayant d’aller encore plus dans la recherche de la nature divine sans succès. Ainsi, j’ai réalisé soudainement que l’idée de Dieu est une idée purement humaine, le résultat d’une mauvaise interprétation du mirage qui émane de la nature humaine, et qui n’est autre que l’ombre de cette dernière.

Autrement dit, au long de l’histoire humaine, on prenait ce qui émane’ de non matériel, de la matière comme étant la nature divine et ceci en raison de notre ignorance. En fait, ce qu’on prenait pour Dieu n’était autre qu’une conséquence de l’existence matérielle humaine à l’image de l’ombre qui apparaît à la suite d’une construction matérielle.

Imaginez plusieurs caravanes qui se perdent dans un désert, chacune d’elles était à la recherche de quelque chose différente de l’autre. Ainsi, l’une d’elles espérait trouver de l’eau au point d’imaginer le mirage étant une flaque d’eau, vers laquelle elle avance, jusqu’à ce qu’elle échappe à la mort on plein désert en trouvant une sortie. C’est- à- dire, en imaginant le mirage comme étant de l’eau, elle a pu garder espoir de survie jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son errance.

Une autre caravane, qui était à la recherche d’ombre afin de se protéger de la chaleur du soleil, voyait dans le mirage une oasis vers laquelle elle se dirigeait. Ainsi, c’est l’espoir d’atteindre cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette caravane de supporter les brûlures du soleil du désert, jusqu’à ce que la nuit tombe et la sauve d’une mort certaine.

Une autre caravane, qui avait besoin d’une aide, était à la quête d’une caravane qui lui porte secours, ainsi, elle voyait dans le mirage une caravane, vers laquelle elle tend, jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son problème, ou même encore, qu’elle rencontre réellement une caravane qui lui apporte de l’aide.

Cet exemple nous explique clairement les différentes visions de la nature divine par l’être humain, puisque cette vision émane d’un mirage qu’on interprète différemment en fonction du besoin humain de l’époque, et ceci jusqu’à ce que l’humanité ait pu atteindre l’époque actuelle et échapper à l’extinction de son espèce grâce à l’espoir. En d’autre termes, c’est la vision de Dieu dans ce mirage qui a sauvé l’humanité d’une éventuelle disparition, et qui lui a permis d’atteindre un niveau qui l’autorise de comprendre la vérité de ce mirage.

Ainsi, la vérité de Dieu n’est autre qu’une idée humaine formulant un espoir qui conduit au port d’attache. Supposons que les différents caravanes continuaient à croire que le mirage est de l’eau, une oasis ou une caravane même après être sauvées de la mort, cette attitude ne serait- elle pas illusoire, irréelle et dangereuse ? Ainsi, ce qui était bénéfique dans le passé devient maléfique au présent et surtout dans l’avenir.

De même pour l’idée de Dieu qui était un espoir sauveur dans le passé humanitaire, et qui devient une entrave si l’être humain continu à croire que cette idée est une réalité. Autant cette idée était bénéfique et positive dans le passé humain, autant elle est devenue négative et un handicap pour le progrès de l’être humain.

En fait, l’idée en soi est neutre tout dépend quand, comment et pourquoi on l’utilise puisqu’il s’agit d’une pure invention humaine qui n’est dotée d’aucune existence réelle. En effet, l’existence divine ne réside que dans l’imaginaire humain en raison de l’espoir qu’elle représentait, ce qui justifiait les messages des grands prophètes qui voulaient le bien être de l’humanité et qui cherchaient la vérité de leurs époques pour faire progresser l’homme.

Par conséquent, je déduis que Dieu n’est que le mirage qui émane de l’univers de l’existence infini dans le sens ou il a toujours existé depuis le non début. Ainsi, c’est lui qui a engendré l’être humain, objectif de l’existence ou son noyau.

Au départ, je plaçais Dieu au sommet suivi de l’univers de l’existence qui est suivi de homme, mais après la découverte de cette vérité, je place l’univers de l’existence au sommet suivi de l’homme qui sera suivi, à son tour, du sur- homme qu’on croyait, dans le passé, être la nature divine.

Ainsi, ce qui était sensé être Dieu n’est pas encore apparu, mais peut très bien apparaître dans l’avenir en fonction de la volonté humaine. Donc l’origine de Dieu est l’être humain qui rêve d’atteindre cette idée divine un de ces jours.

Sachez que chaque idée qui traverse l’esprit humain s’enregistre automatiquement à l’intérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain la prononce. Chaque idée qu’on exprime s’enregistre d’office à l’extérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain l’écrive.

Chaque idée écrite retraverse de nouveau l’esprit humain afin d’extraire d’elle de nouvelles idées, c’est ainsi que l’être humain a pu progresser tout au long de son histoire.

Un début duquel j’aurais voulu commencer, une fin vers laquelle j’aurais aimé arriver, un sujet que j’aurais aimé aborder, celui de l’humanité en terme général, celui de l’être humain en terme précis puisqu’il est le noyau de l’univers de l’existence et sa raison d’être. C’est une vérité qui a été ressente par les anciens, comprise par l’actuel humain et qui sera confirmée par le futur humain, génération après génération.

J’écris pour que tu saches, tu sais pour que tu penses, tu penses pour que tu écrives. Le temps de l’oralité, des histoires des légendes, des contes est révolu, le temps des révélations, des prophètes, des histoires divines est achevé. Il est venu le temps des histoires humaines, de l’écrit, de la pensée, de l’analyse, du concret, de la vérité palpable.

Doit- on vous rappeler que d’un son est apparue la parole, d’un point est apparue l’écriture, c’est ainsi qu’on se dirige vers le sommet de l’humanité, vers le sur- homme, vers l’infini absolu à l’intérieur duquel on avance depuis l’infini.

Mille et une questions traversent l’esprit humain, mais y a t- il une réponse à chacune de ses questions ? ce n’est pas sûr, en revanche, il est certain que chaque réponse dispose d’une question. Ce qu’on peut dire c’est qua chaque question il existe mille réponses, plus ou moins juste, en fonction de ce qu’on cherche à travers la question est le propre de l’être humain qui ne cesse de s’interroger sur le tout et le rien sans jamais arriver au bout de ses peines.

D’ailleurs, c’est à la suite du sentiment d’incapacité de répondre à certaines questions, tel que d’où je viens, qui suis- je, ou bien, ou vais- je ?que l’homme a inventé l’idée de Dieu afin d’échapper à ses responsabilités et mettre le tout sur le dos de la nature divine. En effet, l’idée de Dieu règle bon nombre de problèmes que l être humain a du mal à résoudre dans le passé. Mais si Dieu était la solution de l’homme d’autant, peut- il continuer à jouer ce rôle encore aujourd’hui ?

Si Dieu est la réponse à l’ensemble des questions d’ordre existentiel, quia tourmenté l’esprit humain dans le passé, il ne peut plus satisfaire l’homme moderne qui a de nouveau besoin en fonction du degré d’évolution de son esprit.

Vous devez vous demander pourquoi on doit se détacher de l’idée de Dieu ? Pourquoi je cherche à combattre une idée qui procure encor, de nos jours, un bien être à prés de 90% de l’humanité directement ou non ? Personnellement, je n’ai rien contre l’idée de Dieu en soi, il m’importe peu aujourd’hui qu’il existe réellement ou non, je pense avoir dépassé ce stade.

En fait, j’ai tellement constaté l’impact négatif de cette idée sur l’humanité que je me sens forcer de penser que même si jamais Dieu existe réellement, il devrait se retirer et je dois appeler à la non existence divine. En effet, il s’agit d’un passage que l’humanité doit emprunter afin de se débarrasser de l’effet négatif que cette idée a engendré.

Le premier effet négatif que cette idée a crée est la manque d’ambition humaine pour vaincre le temps, la baisse su sens de la responsabilité en faisant constamment référence au Dieu providence qui va tout résoudre. Même si Dieu existe, il devrait envoyer des messagers pour appeler é sa non existence, afin que l’humanité puisse affronter sa destinée en cherchant, par exemple, à vaincre la mort, au lieu de continuer à croire qu’il existe une vie après, pour se rassurer et pour éviter de s’avouer la triste vérité de la fin de tout avec la mort. Il faut arrêter de se voiler la face et de croire en ce qui nous arrange sans résoudre le problème à sa racine.

Si l’écriture est un objectif, la lecture est un moyen dont le but est la pensée, c’est pourquoi, une lecture sans réflexion est un simple moyen et une perte de temps. Ainsi, l’écrivain pense ensuite il écrit, alors que le lecteur lit ensuite il pense. Les idées naissent, vivent et meurent comme tout autre existant.

L’idée de Dieu après avoir bien vécu se trouve vielle de nos jours et vouée à la disparition en laissant derrière elle la nouvelle idée qui va la remplacer, et dont la naissance a eu lieu depuis des siècles afin d’arriver à maturité lui permettant de se substituer à l’ancienne idée.

En effet, l’idée étant humaine, on doit lui appliquer le mécanisme qui régit la nature humaine, c’est- à- dire, que les idées se marient, se reproduisent se séparent, se contredisent, naissent, grandissent, meurent s’héritent, s’enterrent et se visitent. Si l’existence a engendré l’être humain, c’est ce dernier qui a engendré l’idée, ou le verbe, dont il est le seul créateur.

Par conséquent, s’il existe un dieu, celui- ci ne peut être que l’être humain lui- même qui est le secret et le noyau de l’existence, il est le premier et le dernier, le miséricordieux, et ainsi de suite des 99 noms divins.

N’avez- vous pas remarqué que ce qu’on appelle Dieu n’envoie plus de prophètes, peut-être qu’il s’aperçoit qu’on croit un peu trop en lui et qu’il devait prendre un peu de distance pour qu’on puisse voler par nos propres ailes, ceci dans l’hypothèse ou il existe réellement, enfin, on ne sait jamais.

Par : Mohamed Karim Labidi

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La grande illusion de réformer l’islam

La grande illusion de réformer l’islam

Vous voulez réformer l’islam ? Vous rêvez d’un islam tolérant ? Vous voulez d’un islam en phase avec son temps ? Vous voulez d’un islam libre ? Vous cherchez un islam de paix et de respect ? C’est bien ce que vous voulez ? Tentons ensemble ce rêve…

La grande illusion de réformer l'islam

La grande illusion de réformer l’islam

L’islam a besoin non pas d’une réforme mais de plusieurs réformes. La réforme qui doit se faire en urgence concerne la femme. Je pense que nous sommes tous d’accord sur ce point. La femme a tellement souffert et continue à souffrir de cet islam. En fait, elle est 2 fois soumise.

A Dieu et à l’homme. Peut-on interpréter le verset du hijab qui dit « ô prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles : c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées » (sourate Les Fractions « El Ahzeb » verset 59) autrement que l’explication donnée par les imams dit modérés ?

Cette interprétation dit que le hijab ou le voile concerne les femmes du prophète et les femmes des chefs religieux qui sont dans ce verset les croyants. Cette interprétation est fausse et il est bien clair, dans ce verset, que Dieu appelle toutes les femmes croyantes à porter le voile.

Mais aussi il appelle le prophète à dire à ses femmes et ses filles et aux femmes des croyants de porter le voile. Il n’y a aucun doute que l’islam oblige les femmes à porter le voile. Il ne s’agit pas d’un hadith ici mais du Coran. Et celui qui cherche des excuses pour dire le contraire, il ne pratique pas le vrai islam dicté par Dieu au prophète.

Alors soit vous vous conformez à cette obligation, soit ce n’est plus la peine d’être musulman. Donc réformer l’islam de ce côté est impossible. Par conséquent, méfiez-vous des soi-disant réformateurs qui disent n’importe quoi sans preuves. Ne jamais prendre une parole sans la vérifier !

Il n’est pas nécessaire que j’évoque les hadiths qui insistent sur le port obligatoire du voile car le Coran l’emporte sur les hadiths. Ceci est connu dans la théologie islamique : on se réfère en premier lieu au Coran, en second lieu aux hadiths et enfin à « El ijmaa » (l’unanimité). Même de ce côté, il est impossible de réformer l’islam.

Je vous fais quand même un résumé de ces hadiths qui se contentent tous d’exposer les détails sur le port du hijab : ne pas mettre en valeur les formes du corps de la femme, non transparent, doit cacher ses cheveux car Mohamed a dit que la moitié de la beauté de la femme réside dans ses cheveux, et bien sûr tout le reste du corps sauf le visage et les mains qui ne sont pas obligatoires à cacher notamment pour les femmes non mariées…

Et vous pouvez vous référer à l’histoire de l’islam pour constater que depuis Mohamed et tout au long de l’époque de l’empire musulman, la femme libre portait le voile dans les pays musulmans. Les femmes n’ont commencé à enlever le voile qu’après la chute de l’empire ottoman et l’apparition de la laïcité en Turquie. Et les premières parmi elles étaient les femmes juives et chrétiennes vivant dans le monde arabo-musulman. Particulièrement, dans les familles riches. Ensuite, petit à petit des femmes marginales (comédiennes, chanteuses, artistes…) jusqu’à devenir une habitude dans tout le Maghreb, en Turquie et en Egypte et ainsi de suite jusqu’à atteindre d’autres pays.

Maintenant si le clergé musulman décide de dire que le hijab n’est pas obligatoire pour les femmes, on pourrait dire qu’il y a une chance que l’islam soit réformé. Sinon ce n’est plus la peine de parler de réforme. N’avez-vous pas remarqué que Dieu ne s’adressait pas aux femmes directement. Il aurait pu dire : « ô vous les femmes…  » mais il ne l’a pas fait.

N’y a-t-il pas là une forme de discrimination ? D’ailleurs, l’islam considère la femme comme étant un être faible. « Les hommes ont autorité sur les femmes…  » (Les Femmes verset 34) En d’autres termes, il demande aux hommes, en la personne de Mohamed, d’obliger leurs femmes et leurs filles à porter le hijab.

Ne vous étonnez surtout pas si vous voyez un père ou un frère obliger sa femme ou sa fille ou sa sœur à porter le voile. Vous y croyez encore ? Que pensez vous alors de ceci. Dieu menace les femmes qui ont osé se montrer devant un étranger de l’Enfer.

قال صلى الله عليه وسلم : صنفان من أهل النار لم أرهما بعد: قوم معهم سياط كأذناب البقر يضربون بها الناس، ونساء كاسيات عاريات مميلات مائلات، رؤوسهن كأسنمة البخت المائلة، لا يدخلن الجنة ولا يجدن ريحها وإن ريحها ليوجد من مسيرة كذا وكذا . رواه أحمد ومسلم.

إن التبرج نفاق، قال صلى الله عليه وسلم : وشر نسائكم المتبرجات المتخيلات وهن المنافقات . رواه البيهقي وهو صحيح.

إن التبرج تهتك وفضيحة، قال صلى الله عليه وسلم : أيما امرأة وضعت ثيابها في غير بيت زوجها فقد هتكت ستر ما بينها وبين الله عز وجل . رواه أحمد

Maintenant, pour ceux qui se considèrent musulmans ouverts, je leur pose une question : peut-on réformer l’islam de ce côté ? Oui ou non ? En d’autres termes accepteriez-vous un islam sans hijab ? Si la réponse est oui on poursuivra avec les autres réformes. Mais libérons la femme d’abord. Je crains hélas que le débat ne soit fini. On se trompe, on se ment si l’on dit que l’islam est apte à se réformer. Le principe est simple, on réforme, on n’est plus dans l’islam.

Par : Mohamed Karim Labidi

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À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

Qui d’entre nous n’a pas entendu le discours orgueilleux de l’un de nos éminents Oulémas ? Ils sont si fiers de détenir la vérité, une vérité qui existe désormais avant que ces scientifiques occidentaux ne la découvrent. Ils affirment avec certitude : « Regardez, chers musulmans, c’est une découverte déjà existante dans le Coran. Dieu est grand, si grand… »

En effet, il est très facile, quand on arrive à atteindre une vérité concrète, de dire que telle ou telle personne ne l’avait pas dit auparavant, ou encore qu’elle a déjà été citée dans tel ou tel livre sacré. Ainsi, on peut revenir, par exemple, sur les dessins préhistoriques réalisés par l’être humain primitif afin de prétendre que dès le début de l’humanité, on savait déjà que la terre était ronde.

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance

De même qu’à travers la mythologie et les contes, on peut faire des constats du même genre afin de chercher à prouver que les dernières découvertes scientifiques ont déjà été avancées par les anciens. De la sorte, on peut dire que les philosophes grecs connaissaient déjà l’existence de l’atome, mais s’agit-il du même atome dont on parle aujourd’hui ?

Certes, selon les Grecs, l’atome représentait la plus petite particule connue à l’époque, mais, en aucun cas, il ne s’agissait de l’atome tel qu’il est découvert de nos jours. De même que l’atome cité dans le Coran n’a pas de lien direct avec celui de la science moderne. Ainsi, la composition de cette dernière diffère de celle des temps anciens. Par conséquent, ce qui était considéré comme étant la plus petite particule s’avère être aujourd’hui un ensemble d’atomes modernes.

Autrement dit, il n’y a que le nom qui a survécu à travers les siècles afin de désigner la plus petite composante de la matière. Par conséquent, ce serait une preuve d’ignorance que d’attribuer aux anciens l’ensemble des découvertes de la science moderne, comme si l’Homme moderne ne faisait que répéter ce qui a déjà été dit par les anciens. En effet, quel intérêt auraient l’Homme moderne et l’Homme ancien s’ils ne peuvent profiter de leurs découvertes ? Et d’ailleurs, profiter pour prouver quoi ?

Que les textes sacrés, par définition divins, sont en accord avec les lois établies par Lui ? Quelle évidence ! Ou bien encore, prouver que les textes sacrés sont vraiment divins car ils sont en accord avec les lois de la physique moderne, des lois assujetties au changement et calculées avec des marges d’erreur qui peuvent aller jusqu’à 20 % ! En réalité, ceci ne prouve qu’une seule et unique chose, à savoir que les découvertes des anciens n’étaient qu’intuitives et très loin de la réalité scientifique.

Ainsi, le genre d’essais de comparaison tel que « Le Coran et la science » ou « L’Évangile et la science », et j’en passe, ne prouve qu’une seule chose, à savoir une nette ignorance de l’histoire humaine et de la vérité de leur époque, malgré la parfaite maîtrise et la conscience de l’évolution scientifique.

Par ailleurs, ce genre d’essais manifeste la présence d’un conflit intérieur que vivent les auteurs respectifs, entre leurs approches et leurs convictions de l’importance de la science moderne, et entre le poids de leurs bagages culturels et religieux, qui commencent à perdre de leurs effets.

Ainsi, dans l’espoir de réconcilier les deux théories, ils optent pour ce genre de comparaisons qui n’apportent que des solutions provisoires. En d’autres termes, ces essais vont à l’échec, et n’ont pour objectif que de tromper la raison et la logique humaine, imposées de plus en plus chez l’être humain de la fin du vingtième siècle.

Personnellement, je n’ai rien contre la «logique» dite religieuse ou divine, mais je ne peux m’empêcher de constater que tous ceux qui ont besoin de faire ce genre de comparaison ignorent l’objectif réel du discours religieux et la vérité de l’histoire humaine.

Par ailleurs, ce qui leur échappe, c’est qu’ils sont en train de rendre un très mauvais service aux textes dits divins à travers leurs travaux, étant donné que les expériences scientifiques sont en état d’évolution permanente. Ainsi, ce qui est prouvé aujourd’hui peut être démenti demain, de même que ce qui a été approuvé hier a été démenti de nos jours.

Alors, leurs démonstrations se retournent contre eux et, au lieu de servir et de confirmer le discours religieux, ils se trouvent en train de le démolir pierre par pierre sans s’en rendre compte en raison de leurs ignorances.

Je reconnais, encore une fois, ma propre ignorance des lois de la physique et des mathématiques, mais en même temps, j’affirme ma bonne maîtrise du discours religieux. Ainsi, il me suffit de prendre connaissance du mécanisme de la science moderne pour pouvoir expliquer la logique religieuse sous la lumière de la science.

Ceci étant, quelle sera ma position si cette dernière évolue et change de direction en me prouvant que mes croyances religieuses n’ont aucun fondement scientifique ? Me trouverais-je en train de prouver, à ceux qui ont les mêmes croyances que moi, que les lois sacrées, sur lesquelles on se base, n’ont aucune assise scientifique ?

Ce genre de pratiques a été une des origines de la distinction de la logique chrétienne en Europe. Par conséquent, si vraiment vous êtes attachés à votre forme de croyance, je vous conseille d’éviter ce genre de comparaison afin de préserver le charme et l’authenticité du discours religieux auquel vous appartenez.

Il ne faut pas chercher à comparer la parole divine à la parole humaine puisque, de la sorte, vous frappez, inconsciemment, la parole divine en prouvant qu’en réalité, il ne s’agissait que d’une parole humaine dans un sens comme dans l’autre. Autrement dit, la théorie de la relativité d’Einstein… appartient uniquement à ce dernier.

Il faut essayer de renoncer à l’idée selon laquelle les « anciens savaient et les modernes ne font que répéter ce qui est déjà connu. » Pour finir, sachez que le temps de l’Homme irresponsable, qui se réfère constamment aux anciens et aux forces surnaturelles, est révolu, et que le temps de l’Homme responsable débute afin qu’il puisse penser par lui-même et servir l’humanité sans la moindre intervention extérieure de quelque sorte que ce soit. On croit que Dieu sait tout sans pour autant pouvoir le prouver ; en revanche, l’homme ne sait rien, mais on peut prouver qu’il est capable de tout savoir.

Par : Massin Kevin  Labidi

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