par islamla | Déc 4, 2008 | Critique de l'islam |
Miracle ! Mon oeil !

Miracle ! Mon œil !
Du latin mirari, “s’émerveiller”, (المعجزة) en arabe, le miracle demeure un mot à connotation très religieuse attribué à une intervention divine ou à des forces surnaturelles. Cette formule, comme plusieurs autres religieuses, n’existe en réalité que dans l’imaginaire humain afin de pouvoir interpréter les phénomènes qui lui échappent dans l’immédiat.
En fait ce qu’on appelle “Miracle” (المعجزة) est provoqué par la force de l’esprit humain même si l’attribution est orientée vers une force extérieure. Ceci est dans les meilleurs des cas, autrement, on peut expliquer le phénomène par la ruse et la manipulation afin d’abuser de la crédulité des simples. En fait la vraie définition du mot “Miracle” n’est autre que le recours à des astuces bien sélectionnés et étudiés afin de tromper son entourage et l’impressionner pour davantage de prise de pouvoir sur son esprit afin de mieux le manier et l’exploiter à sa guise.
Tout au long de l’histoire et de l’évolution de l’être humain, on note un net détachement de ce dernier de ce qu’on appelle des miracles pour la simple raison qu’au fur et à mesure qu’on avance l’homme évolue et par là même se trouve apte à mieux expliquer les phénomènes de la nature plus rationnellement sans recourir à une divinité quelconque en premier et dernier secours. Je prends l’exemple de l’éclipse considéré comme étant un miracle divin pendant des millénaires pour la simple raison qu’on était incapable à l’époque de lui donner une interprétation logique.
En fait, il suffisait qu’un Homme soit au courant de la prééminence du phénomène pour qu’il puisse l’exploiter en sa faveur en invoquant une intervention divine avec laquelle il est sensé être en contact ou encore dont il est l’envoyé exclusif.
Ainsi, au fil du temps et de la démystification, progressive, des phénomènes naturels, les miracles ont tendance à reculé par la force des choses. La nature a de moins en moins de secret pour l’être humain dont l’évolution est en permanente progression afin de mieux la maîtriser. Si l’un de nos ancêtres ressuscite pour nous expliquer, aujourd’hui, que l’éclipse est une œuvre divine, il sera pris pour un fou et sera interné sans la moindre hésitation.
Pourtant, ces mêmes propos à son époque auraient fait de lui, systématiquement, un prophète et l’envoyé direct de Dieu au pire des cas s’il n’était pas pris, carrément, pour le Dieu en personne.
Généralement, ces prédicateurs prennent une apparence modeste et désintéressée afin de mieux séduire leurs adeptes. Leur renoncement au monde matériel, qu’il soit économique ou politique, fait partie de leur astuces afin de mieux pénétrer les esprits et mieux les subjuguer.
En réalité ces individus cherchent une emprise et un pouvoir beaucoup plus étendus et plus puissants afin de se perpétrer même après leurs morts et ceci sur plusieurs générations. Ce qui était communément appelé “Prophète” dans le passé se prénomme “Gourou” de nos jours en suivant le même mécanisme trompeur afin de séduire les foules et les dépouiller de leur libre arbitre.
L’emprise ne s’arrête plus à la personne puisqu’elle déborde sur l’ensemble de la famille afin de la spolier financièrement et spirituellement en en faisant une loque incapable de vivre par elle-même.
Le danger des religions et des sectes me paraît bien établit de nos jours, c’est pourquoi il faut combattre ces fléaux des miracles par tous les moyens possible afin de minimiser les dégâts à l’aube de ce troisième millénaire.
Par : Mohamed Karim Labidi
des liens a voir :
Guérisseurs Philippins, la supercherie
L’idée d’Une seule origine…
par islamla | Mai 6, 2005 | Politique |
Bien que dirigé de la Tunisie, le portail d’islam la n’est pas censuré. Pourquoi donc ? De même, beaucoup d’autres sites, également basés à Tunis ou en Tunisie, ne connaissent pas la censure. Là aussi, on peut se demander pourquoi. Tout comme on peut s’interroger sur les raisons qui poussent à la censure de la plupart des sites pornographiques ou dits « de charme. »

La liberté d’expression en Tunisie
L’intégralité des sites d’opposition politique, majoritairement islamistes ou pro-islamistes, sont également censurés.
Même si je ne comprends pas la censure des sites X, il va de soi que je comprends parfaitement celles des sites opposants à tendance islamiste. Tant que ces derniers pratiquent la censure envers toute personne ne partageant pas leurs idées, ils doivent être censurés, et ce non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, notamment en Europe où on leur offre pourtant la liberté de propager leur haine et leurs mensonges.
Évidemment, il existe bel et bien des sites censurés pour des raisons que l’on ignore. D’ailleurs la liberté d’expression existe-t-elle vraiment en Tunisie ?
Sur islam la et son forum, vous pouvez parler de ce que vous voulez, même de politique, en toute liberté à condition toutefois d’éviter toute diffamation à l’encontre des personnes physiques ou morales et surtout les insultes gratuites et non étayées par des preuves. Bref, vous avez le droit de critiquer les idées, les croyances et la politique.
N’empêche, je me pose la question : pour quelles raisons ne suis-je pas censuré ? Car enfin pas plus que je ne suis un partisan de Ben Ali, je ne suis payé de quelque façon par son gouvernement – je tiens trop à mon indépendance …
A Tunis, aussi étonnant que cela soit, je suis plus libre qu’en France. Ici je jouis en effet de toutes les possibilités de critiquer l’islam sans me voir immédiatement accusé d’ « islamophobie » ou de racisme.
Ici je peux aussi critiquer comme je l’entends le gouvernement Bush sans être taxé de sympathies terroristes tout comme il m’est permis de critiquer le gouvernement d’Israël sans être aussitôt traité d’antisémite. Mieux : je peux critiquer la politique de Ben Ali sans être accusé de faire partie de l’opposition …. Je l’ai d’ailleurs déjà fait, sans être censuré …
Cette liberté hélas ! Je ne l’ai ni en France ni en Europe. Rien que pour obtenir mon visa, l’administration décourage chaque fois mes efforts par les paperasseries multiples qu’elle réclame. A chaque fois, je constate une foule d’interventions destinées à vérifier l’objet de ma visite en France. Et tout cela pourquoi ? Pour me rendre dans un pays où je ne peux parler librement sans me voir imputer des intentions racistes ou terroristes pour chaque mot que je dirai ….
Au nom de lois ambiguës sur la liberté d’expression, je suis empêché de parler comme je l’entends. Or, qui dit ambiguïté dit interprétation des faits, voire déformation. Dès que tu touches aux points sensibles, chacun retournera tes dires à son profit pour t’accuser et te juger Des amalgames étranges et stupides apparaissent.
Par exemple, dès qu’on touche au judaïsme ou au gouvernement de Sharon, on devient un antisémite. Alors que l’on peut critiquer en paix la politique ou le gouvernement français et/ou européens – sauf en cas de diffamation bien sûr. Dans cet exemple, la ligne rouge n’est d’ailleurs pas la même pour tout le monde. Ce que tu ne peux dire en Europe, tu peux le dire ici, en Tunisie, et très librement.
Mais concentrons nous sur la critique politique. C’est elle qui nous intéresse le plus, évidemment puisque, en règle générale, c’est elle qui souffre le plus de la censure. Pourquoi justement interdit-on cette critique ? Pour trois raisons :
1 -Notre mentalité et notre culture accordent une place importante au chef de la famille et, par analogie, au chef du pays. Ce chef dégage ce qu’on appelle en arabe « el hayba », le prestige du chef. Cette crainte respectueuse, ce prestige sont essentiels pour être respecté et donc pour exercer son pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Europe. Les Européens ont dépassé ce stade. Chez nous, sans prestige il n’y a pas de respect et quand il n’y a pas de respect, il y a désordre.
Le jour où l’on commencera à critiquer nos pères et nos grands frères et nos profs et nos chefs d’entreprises sans se voir accusé de leur manquer de respect, à ce moment là on pourra prétendre à critiquer ceux qui nous gouvernent. Mais apprenons tout d’abord à critiquer les idées sans toucher aux personnes.
C’est un art dans lequel les Européens sont passés maîtres. Il faut dire que cette technique fait partie de leur culture même si cet acquis n’a pas été gagné du jour au lendemain. Long fut pour eux le combat qu’ils menèrent pour acquérir cette liberté de raisonnement même si, bien sûr, elle n’est pas parfaite.
2- En Tunisie, il suffit d’aller sur les sites dits d’opposition politique pour comprendre que les personnes qui s’y expriment n’ont rien compris à ce que signifie le terme « opposition » et encore moins à ce que veut dire le mot « liberté ».
En effet, ces gens-là appellent à une liberté qu’ils interdisent eux-mêmes au nom de la liberté ! Ils cherchent à imposer leurs idées avec force et, pour ce faire, n’hésitent pas à insulter toute personne qui leur oppose son désaccord. Pour eux, le camp des Justes est celui qui se dresse contre le régime actuel, point à la ligne. Sinon, non seulement on est un partisan déclaré du gouvernement mais on est même payé par l’Etat.
On le voit, le choix est limité. Si ces gens qui se prétendent « opposants politiques » au régime tunisien veulent réellement la liberté pour toutes et tous, qu’ils fassent preuve d’honnêteté et commencent par accepter le point de vue de ceux qui les contredisent.
Ils sont contre le gouvernement, c’est leur droit ; mais qu’ils laissent autrui forger son avis personnel sur la question sans l’abreuver d’insultes et sans lancer à tort et à travers contre lui des accusations plus ridicules les unes que les autres.
C’est là que réside la vraie liberté. Ne faut-il pas donner si l’on veut recevoir ?. Si ces gens étaient au moins tolérants et ouverts d’esprit, l’opinion publique leur aurait donné raison depuis belle lurette. Mais actuellement, ils sont au contraire les ennemis de la liberté et de l’Humanité.
Or, quel intérêt y a-t-il dans cette prétendue opposition si le but qu’elle poursuit est de substituer une dictature à une autre ? Et je vise ici tout particulièrement l’opposition islamiste qui pleurniche et se lamente sans fin sur le manque de liberté qu’elle rencontre en Tunisie.
3- La forme revêtue par cette opposition ou cette critique se manifeste à 80% à l’encontre de personnes physiques, sans que, dans la plupart des cas, soient apportées de preuves. « Ce ministre- ci est un voleur ! L’épouse du président a fait telle ou telle chose ! Sa fille, quant à elle, a été vue portant une minijupe dans une boite de nuit !… »
Voilà le genre d’attaques auxquelles se livrent ces prétendus opposants – et j’en ai omis pas mal ! C’est ce que l’on appelle en arabe « takti wa taryich » et, en français : les ragots, le commérage.
Mais est-ce vraiment de la critique ? S’agit-il d’une façon valable et digne de manifester son opposition ? Dans ce genre de bavardages et de radotages haineux, où voit-on qu’il y ait un réel projet politique et social ? Et après cela, les opposants islamistes ont le culot d’affirmer que, en Tunisie, la liberté n’existe pas !
Mais depuis quand, en quel pays, la diffamation représente-t-elle une quelconque liberté ? En Europe par exemple, a-t-on le droit de diffamer de cette façon les chefs politiques ou même Monsieur et Madame Tout-le-monde ? (Je ne parle évidemment pas d’une certaine presse à scandale.) Évidemment non.
Les diffamateurs seront d’abord appelés en Justice et ce sera à cette dernière de trancher.(Il arrive même que les magazines à scandales européens soient condamnés !) En parallèle, cette même Europe laisse pourtant les mêmes opposants diffamer tout le monde et personne sur leurs sites Web, et ceci sans qu’aucune preuve soit apportée.
Par ignorance des réalités véritables du terrain ou par intérêt idéologique pour certains, les médias européens n’hésitent pas à appeler « opposants » ceux qui ne sont en fait que des terroristes islamistes. Certains parmi ces medias vont jusqu’à rechercher des scoops scandaleux pour fidéliser leurs lecteurs ou auditeurs, soutenant ainsi ces soi-disant opposants dont ils présentent les conclusions arbitraires, à savoir qu’il n’y a pas de liberté d’expression en Tunisie, comme la vérité absolue.
Le problème est vaste, il ne saurait être dissocié de son contexte. Il faut prendre en considération tous les facteurs sociaux et commencer par apprendre aux jeunes dès l’école ce que signifient exactement les mots « critique » et « liberté » si nous voulons par la suite l’appliquer aux autres – ou la leur réclamer.
L’Europe, qui se croit si libre, devrait commencer par faire son autocritique. A Tunis, c’est vrai, on emprisonne des journalistes tunisiens et on censure d’autres journalistes étrangers. Mais aux États Unis on les tue et les bombarde carrément…. En Europe l’information est déformée et/ou cachée aux citoyens en fonction des médias qui la présentent. Ce qui n’empêche par l’Europe de prôner la liberté d’expression et les droits de l’Homme !!!!!
On oublie toujours que c’est l’Europe qui, après l’Arabie saoudite, a été l’une des premières à soutenir et donner refuge aux criminels islamistes. Parce que l’Europe, à mon avis, a toujours été hostile aux esprits libres du monde arabo-musulman ….
Un peu comme si, sous peine de mourir, la liberté ne pouvait être vue que par un œil européen ; un peu comme si la démocratie ne pouvait venir que de l’Occident et comme si l’Orient ne pouvait donner naissance qu’à des dictatures, militaires ou religieuses. On accuse tel pays d’être une dictature parce qu’il combat une opposition armée. Les Etats-Unis par contre ont le droit d’assassiner des combattants dont le seul tort est d’avoir voulu libérer leur pays d’une colonisation étrangère.
Certains justifient de pareils actes par la démocratie et les droits de l’Homme ! On bombarde des civils mais on jure le faire pour la meilleure des causes : combattre le terrorisme. Quelle est la différence entre un Saddam qui combattait et assassinait ses opposants et les Etats Unis qui combattent et assassinent ces mêmes opposants parce qu’ils refusent une nouvelle dictature et une occupation étrangère !!!????? (On pourrait d’autant plus facilement affirmer qu’il n’y en a aucune que, tout le monde le sait, les Américains ont été les protecteurs de Saddam Hussein avant de devenir ses ennemis les plus acharnés.)
Cela ne devrait-il pas nous pousser, tous tant que nous sommes, à réfléchir un peu plus avant de dire n’importe quoi comme avant de demander quoi que ce soit aux autres ????? Les donneurs de leçons, tels l’Europe et les Etats-Unis, devraient se remettre en question avant de juger les autres puissances …
Avant de lancer des accusations gratuites, il est important pour certains de réviser la définition qu’ils entretiennent du mot « liberté » et de bien d’autres. La liberté doit être universelle et s’étendre à tous : hommes certes mais aussi femmes et enfants, partout et en tous lieux, sauf à l’égard des liberticides qui, comme les islamistes et la majeure partie des fanatiques (politiques ou religieux) contestent le droit à la différence sexuelle, ethnique et religieuse …
En ce qui me concerne, je me sens énormément plus en liberté à Tunis que je ne le suis en Europe – enfin tel est bien le cas jusqu’à maintenant : je croise les doigts. Personne ne m’y dérange, personne ne m’y fait de chantage.
En revanche, quand je vivais en France, j’ai été contacté par les services secrets qui m’ont mis en mains le marché suivant : ou bien je travaillais avec eux et l’on me donnait alors tout ce que je désirais pour m’aider ou bien on me laissait tomber et me débrouiller seul – tout seul. Ma réponse fut très claire : je ne travaille que pour moi.
Selon moi, la liberté à l’européenne n’est qu’un grand mensonge qui laisse croire au citoyen qu’il est libre alors qu’il ne dispose en fait d’une liberté très restreinte. Elle lui fait croire qu’il vit dans un pays démocratie alors que la vérité est tout autre.
Elle lui laisse croire qu’il est seul responsable du choix de ses représentants alors qu’il les a élus suite à un vaste lavage de cerveau orchestré par les media. La seule différence, c’est qu’en Europe on fait toujours les choses avec un tel art, un tel doigté que, immanquablement, elles présentent une apparence des plus flatteuses …
Tandis que, chez nous, on est loin, bien loin de maîtriser cet art de faire… Par conséquent, soit nous apprenons à exceller nous aussi dans les apparences afin de donner au monde extérieur l’image « politiquement correcte » qu’il attend, soit nous devenons libres en appliquant nos propres valeurs.
Ce sujet est évidemment très complexe. Il n’est nul endroit au monde où la politique ait jamais été honnête. Elle manipule facilement les populations, les religions et les sectes comme elle l’entend, dans le seul but d’orienter et de dominer en fait le discours qu’elle nous fait croire nôtre.
Dans la même optique, elle n’accuse que ceux qu’elle a désignés, à tort ou à raison, comme des coupables. C’est pour cela et pour rester libre que je refuse de rentrer dans son jeu.
En fait, avant de donner mon avis, je cherche l’information et me renseigne sur elle. Surtout, je ne me fie pas qu’à une seule source et je n’accuse pas gratuitement. Personne n’est parfait et chacun a ses défauts et ses qualités. D’où le besoin de discussion et donc de liberté d’expression, seuls garants de notre évolution future. Certes je ne vais pas prétendre que la Tunisie est un pays libre mais l’Europe non plus ne l’est pas.
La société européenne a par contre beaucoup évolué, notamment à partir du XVIIIème siècle, et arrive de ce fait tant bien que mal à donner à ses peuples des gouvernements plus ou moins démocratiques. En revanche, dans les pays arabo-musulmans, nos sociétés sont par trop en retard, ce qui permet à l’ensemble de leurs gouvernants de profiter de cette situation pour maintenir, voire accroître ce retard socio-religieux.
Nos sociétés, c’est également vrai, n’aident guère le peuple à prendre et à conserver un pouvoir qui serait démocratiquement construit – aussi démocratiquement en tous cas qu’il l’est en Europe. Notre situation est donc très grave, tant sur le plan social que sur le plan politique et il serait extrêmement dangereux de nier le fait ou de le traiter à la légère.
Il suffirait déjà de prendre en considération quelques paramètres tels que la situation sociale et la stabilité politique et économique pour déblayer un peu le terrain. La priorité, avant d’accuser tel ou tel pays de dictature ou de censure, c’est de nous mettre tous d’accord sur ce que représente la liberté.
Nous devons cesser de considérer un bien si précieux selon les normes européennes, les normes américaines ou même les normes saoudiennes et admettre définitivement des normes universelles et humaines où l’on accordera une liberté de réflexion propre à chaque pays.
Au lieu de venir ici pour filmer nos malheurs, “Le sommet de l’intox” que les journalistes américains et européens commencent par filmer leurs malheurs chez eux et surtout qu’ils donnent enfin la parole aux esprits libres du monde arabo-musulman qui sont selon moi les seuls à connaître suffisamment bien la situation dans laquelle nous nous trouvons pour proposer des solutions adéquates.
Par : Labidi Karim Mohamed
À lire aussi : Pourquoi l’islam en tant que ennemi ? >>>
par islamla | Avr 14, 2005 | Politique |
Terrorisme! qui sont les responsables ?
En voyant aujourd’hui la montée de la haine et de l’intégrisme et le terrorisme islamique, on ne peut s’empêcher de poser cette question : qui sont les responsables ? Ceux qui n’ont pas vécu les années 70 et 80, ils chargeront seuls les arabes de cette responsabilité. Ces accusations sont elles vraies ?

Terrorisme-qui-sont-les-responsables
Malheureusement, il y a beaucoup de vrai. Mais on ne peut jeter toute la culpabilité sur les arabes, gouvernement, peuple et intellectuels. Disons qu’ils ne sont les seuls responsables. Soyons logiques, objectifs et réalistes dans notre analyse. Il serait impossible que la situation s’amplifie et prenne cette envergure s’il y avait un seul responsable.
En effet, tout le monde est impliqué. Oui, nous sommes tous responsables. Tous ensemble, on a participé, directement ou indirectement, à la propagation de ce fléau. Nous sommes tous coupables de ce crime contre l’humanité, là voilà victime. C’est la vérité. Après tout comme on dit : “on sème ce qu’on récolte”. Voici, d’après moi, qui sont les responsables :
1 – Les états Unis d’Amérique qui se positionne aujourd’hui comme leader contre le terrorisme était la première à financer et héberger des personnalités et des groupes terroristes islamiques. Elle était la première à leur donner le feu vert et le soutien moral et physique. Quand ils étaient une arme contre l’ex-URSS, ils étaient les bienvenus. Mais plus maintenant. Je pense qu’on n’a nul besoin de prouver leur implication.
2 – L’Europe qui se dit libre et démocrate a hébergé des personnalités politiques islamiques condamnées dans leurs pays à cause des crimes qu’ils ont commis contre leur peuple. En leur offrant le droit d’asile, cette Europe leur était un toit chaud, une tendre mère. Elle leur a permis de se déplacer et de parler en toute liberté au nom des Droits de l’Homme. Le résultat parle de lui-même…
3 – Le reste du monde s’en fout complètement de ce qui se passe ailleurs. Il se contente d’être spectateur. Il regarde mais il n’agit pas. Il ne se sent pas concerné. Il oublie que le monde n’est plus comme avant et qu’on peut l’attaquer sans s’en prendre à lui ou à son pays directement. Les pays ne sont plus isolés.
Le moindre événement peut avoir des conséquences sur la Terre entière. Ce sont des gens qui regardent la maison de leur voisin brûler sans rien faire jusqu’à ce que le feu atteigne leur maison. L’indifférence, l’intérêt personnel et l’égoïsme sont leurs mots d’ordre.
4 – Les pays musulmans qui se croient au temps de Mohamed. Ils vivent avec le Coran et les Hadiths. L’islam gouverne tout leurs faits et gestes. Tant qu’un arabe n’est pas touché, ils s’en moquent éperdument. Ils ne font qu’ouvrir des écoles coraniques et s’acharnent à créer des associations soi-disant humanitaires pour aider les pauvres.
Généralement, ce sont des riches venant des pays du Golfe qui financent ces projets sous prétexte d’investir dans le cadre du développement économique. Ils ne font ça ni pour Dieu ni pour l’islam mais pour garantir une armée de soumis sous leur ordre en faisant un lavage de cerveau à tous ces jeunes perdus. Comme aux pays de l’ex-URSS ou en Afghanistan, au Pakistan, en Malaisie, en Indonésie…
5 – Les pays arabes avec les pays du Golfe comme chef de file. Ces derniers sont gouvernés par des personnes soutenues par l’USA qui veulent maintenir le peuple dans l’ignorance totale et ce en leur assurant une éducation basée sur l’islam wahhabite, l’une des sectes de l’islam la plus salafiste. Quant aux autres pays arabes, il y a d’une part ceux qui vivent dans une dictature sans précédent tels que la Syrie. D ’autre part, il y a ceux qui jouissent d’un peu de liberté mais contrôlée.
Ces pays-là ne donnent ni aux islamistes ni aux libres-penseurs le droit de parler craignant que les islamismes s’emparent du pouvoir. Le plus drôle, c’est qu’ils deviennent, d’une façon ou d’une autre, islamiques et ce sans se rendre compte.
Croyant contrôler tout en faisant un ministère des affaires religieuses et en faisant le minimum tels que le passage de l’appel à la prière dans la télé… En fait, ils font exactement ce que veulent les islamistes. En même temps, ils ne donnent pas la parole aux penseurs et ne cherchent même pas à instaurer un dialogue constructif.
D’où la déchirure que vivent ces pays. Puisqu’ils sont considérés par les islamistes comme étant des états non légitimes, pourquoi céder à leurs demandes et laisser le peuple dans l’ignorance ?
6 – Les riches du monde arabo-musulman financent les groupes terroristes et ce soit par peur des islamistes soit pour se faire pardonner leurs péchés. Ils pensent ou bien on leur fait croire que Dieu leur pardonnera tout s’ils agissent de la sorte.
7 – Les riches du reste du monde ne se soucient de rien et n’aident pas les libres-penseurs du monde arabo-musulman -bien sûr ils sont libres de les aider ou pas.- Mais en voyant l’argent fou qu’ils dépensent pour leurs animaux ou leurs vêtements ou leurs maisons… Une question s’impose : Pourquoi ? Ils oublient que tout peut être détruit durant un attentat.
8 – Les libres-penseurs du monde arabo-musulman sont la bête noire des islamistes. Si le gouvernement ne leur interdise pas la parole, les islamistes s’en chargent avec les Fatwas. Ils ne bénéficient d’aucuns soutien ni protection. Ils finiront soient par se taire, soit par se cacher soit par être tués.
9 – Les libres-penseurs du reste du monde, majoritairement individualistes. Ils ne soutiennent même pas leurs confrères dans les pays arabo-musulmans ne serait ce que moralement.
10 – Le peuple du monde arabo-musulman vivant dans la misère, connaissant une oppression des libertés et nageant dans l’ignorance se voit transformer en soldat soumis pour trouver de la nourriture, une estime de soi et le Paradis.
11 – Le peuple du reste du monde vit sa vie loin de tout ce qui se passe ailleurs. Par conséquent, il n’a aucune culture islamique pour pouvoir connaître un islamiste. Il pourrait ainsi aider l’un d’eux en l’hébergeant par exemple sans se rendre compte.
12 – Les derniers responsables sont les médias : presse, radio et TV et les associations humanitaires. Ces dernières, dès qu’un islamiste lui arrive une chose, elles le soutiennent, publient tous ses livres, le mettent au devant de la scène et crée de lui une star.
Par contre si c’était un libre-penseur du monde arabo-musulman elle l’oublierait complètement comme s’il n’a jamais existé. Il s’est avéré que chacun a sa part de responsabilité vis-à-vis de ce que subit l’humanité en ce moment et que le terrorisme se nourrit de nos faiblesses.
Ça ne servira à rien de se lamenter, il faut agir en corrigeant nos erreurs. Rattrapons-nous, il n’est jamais trop tard. Que le berceau du terrorisme islamique soit ailleurs ou ici ensemble nous le combattrons.
Par : Karim Mohamed Labidi
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