par islamla | Avr 6, 2005 | Athéisme |
Mirage divin
J’ai été subjugué par l’idée qu’on faisait du Dieu parfait qui est au dessus de tout. J’ai cherché, tout d’abord, à me rapprocher de lui afin de lui ressembler le plus possible, ensuite, j’ai essayé de le connaître à travers le discours religieux qui n’était pas satisfaisant, ensuite, je me suis dirigé vers la présentation ésotérique et mystique de la nature divine, supérieure à celle de l’exotérique religieux.

Mirage divin
Cependant, je me suis aperçu que ce que les soufis et les mystiques, de tout bord, croyaient être la nature divine n’était autre que la nature humaine à son plus haut niveau. En effet, ce qui devait être Dieu n’est autre que l’homme parfait, qui n’est pas encore apparu, à travers lequel on se libéré des chaînes de la matière, afin de retrouver la nature humaine infinie initiale.
Je ne vous raconte pas l’ampleur de ma déception à la suite de cette découverte que je refusais d’admettre en essayant d’aller encore plus dans la recherche de la nature divine sans succès. Ainsi, j’ai réalisé soudainement que l’idée de Dieu est une idée purement humaine, le résultat d’une mauvaise interprétation du mirage qui émane de la nature humaine, et qui n’est autre que l’ombre de cette dernière.
Autrement dit, au long de l’histoire humaine, on prenait ce qui émane’ de non matériel, de la matière comme étant la nature divine et ceci en raison de notre ignorance. En fait, ce qu’on prenait pour Dieu n’était autre qu’une conséquence de l’existence matérielle humaine à l’image de l’ombre qui apparaît à la suite d’une construction matérielle.
Imaginez plusieurs caravanes qui se perdent dans un désert, chacune d’elles était à la recherche de quelque chose différente de l’autre. Ainsi, l’une d’elles espérait trouver de l’eau au point d’imaginer le mirage étant une flaque d’eau, vers laquelle elle avance, jusqu’à ce qu’elle échappe à la mort on plein désert en trouvant une sortie. C’est- à- dire, en imaginant le mirage comme étant de l’eau, elle a pu garder espoir de survie jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son errance.
Une autre caravane, qui était à la recherche d’ombre afin de se protéger de la chaleur du soleil, voyait dans le mirage une oasis vers laquelle elle se dirigeait. Ainsi, c’est l’espoir d’atteindre cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette oasis qui avait permis à cette caravane de supporter les brûlures du soleil du désert, jusqu’à ce que la nuit tombe et la sauve d’une mort certaine.
Une autre caravane, qui avait besoin d’une aide, était à la quête d’une caravane qui lui porte secours, ainsi, elle voyait dans le mirage une caravane, vers laquelle elle tend, jusqu’à ce qu’elle trouve une solution à son problème, ou même encore, qu’elle rencontre réellement une caravane qui lui apporte de l’aide.
Cet exemple nous explique clairement les différentes visions de la nature divine par l’être humain, puisque cette vision émane d’un mirage qu’on interprète différemment en fonction du besoin humain de l’époque, et ceci jusqu’à ce que l’humanité ait pu atteindre l’époque actuelle et échapper à l’extinction de son espèce grâce à l’espoir. En d’autre termes, c’est la vision de Dieu dans ce mirage qui a sauvé l’humanité d’une éventuelle disparition, et qui lui a permis d’atteindre un niveau qui l’autorise de comprendre la vérité de ce mirage.
Ainsi, la vérité de Dieu n’est autre qu’une idée humaine formulant un espoir qui conduit au port d’attache. Supposons que les différents caravanes continuaient à croire que le mirage est de l’eau, une oasis ou une caravane même après être sauvées de la mort, cette attitude ne serait- elle pas illusoire, irréelle et dangereuse ? Ainsi, ce qui était bénéfique dans le passé devient maléfique au présent et surtout dans l’avenir.
De même pour l’idée de Dieu qui était un espoir sauveur dans le passé humanitaire, et qui devient une entrave si l’être humain continu à croire que cette idée est une réalité. Autant cette idée était bénéfique et positive dans le passé humain, autant elle est devenue négative et un handicap pour le progrès de l’être humain.
En fait, l’idée en soi est neutre tout dépend quand, comment et pourquoi on l’utilise puisqu’il s’agit d’une pure invention humaine qui n’est dotée d’aucune existence réelle. En effet, l’existence divine ne réside que dans l’imaginaire humain en raison de l’espoir qu’elle représentait, ce qui justifiait les messages des grands prophètes qui voulaient le bien être de l’humanité et qui cherchaient la vérité de leurs époques pour faire progresser l’homme.
Par conséquent, je déduis que Dieu n’est que le mirage qui émane de l’univers de l’existence infini dans le sens ou il a toujours existé depuis le non début. Ainsi, c’est lui qui a engendré l’être humain, objectif de l’existence ou son noyau.
Au départ, je plaçais Dieu au sommet suivi de l’univers de l’existence qui est suivi de homme, mais après la découverte de cette vérité, je place l’univers de l’existence au sommet suivi de l’homme qui sera suivi, à son tour, du sur- homme qu’on croyait, dans le passé, être la nature divine.
Ainsi, ce qui était sensé être Dieu n’est pas encore apparu, mais peut très bien apparaître dans l’avenir en fonction de la volonté humaine. Donc l’origine de Dieu est l’être humain qui rêve d’atteindre cette idée divine un de ces jours.
Sachez que chaque idée qui traverse l’esprit humain s’enregistre automatiquement à l’intérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain la prononce. Chaque idée qu’on exprime s’enregistre d’office à l’extérieur de l’univers de l’existence jusqu’à ce vienne le jour ou un être humain l’écrive.
Chaque idée écrite retraverse de nouveau l’esprit humain afin d’extraire d’elle de nouvelles idées, c’est ainsi que l’être humain a pu progresser tout au long de son histoire.
Un début duquel j’aurais voulu commencer, une fin vers laquelle j’aurais aimé arriver, un sujet que j’aurais aimé aborder, celui de l’humanité en terme général, celui de l’être humain en terme précis puisqu’il est le noyau de l’univers de l’existence et sa raison d’être. C’est une vérité qui a été ressente par les anciens, comprise par l’actuel humain et qui sera confirmée par le futur humain, génération après génération.
J’écris pour que tu saches, tu sais pour que tu penses, tu penses pour que tu écrives. Le temps de l’oralité, des histoires des légendes, des contes est révolu, le temps des révélations, des prophètes, des histoires divines est achevé. Il est venu le temps des histoires humaines, de l’écrit, de la pensée, de l’analyse, du concret, de la vérité palpable.
Doit- on vous rappeler que d’un son est apparue la parole, d’un point est apparue l’écriture, c’est ainsi qu’on se dirige vers le sommet de l’humanité, vers le sur- homme, vers l’infini absolu à l’intérieur duquel on avance depuis l’infini.
Mille et une questions traversent l’esprit humain, mais y a t- il une réponse à chacune de ses questions ? ce n’est pas sûr, en revanche, il est certain que chaque réponse dispose d’une question. Ce qu’on peut dire c’est qua chaque question il existe mille réponses, plus ou moins juste, en fonction de ce qu’on cherche à travers la question est le propre de l’être humain qui ne cesse de s’interroger sur le tout et le rien sans jamais arriver au bout de ses peines.
D’ailleurs, c’est à la suite du sentiment d’incapacité de répondre à certaines questions, tel que d’où je viens, qui suis- je, ou bien, ou vais- je ?que l’homme a inventé l’idée de Dieu afin d’échapper à ses responsabilités et mettre le tout sur le dos de la nature divine. En effet, l’idée de Dieu règle bon nombre de problèmes que l être humain a du mal à résoudre dans le passé. Mais si Dieu était la solution de l’homme d’autant, peut- il continuer à jouer ce rôle encore aujourd’hui ?
Si Dieu est la réponse à l’ensemble des questions d’ordre existentiel, quia tourmenté l’esprit humain dans le passé, il ne peut plus satisfaire l’homme moderne qui a de nouveau besoin en fonction du degré d’évolution de son esprit.
Vous devez vous demander pourquoi on doit se détacher de l’idée de Dieu ? Pourquoi je cherche à combattre une idée qui procure encor, de nos jours, un bien être à prés de 90% de l’humanité directement ou non ? Personnellement, je n’ai rien contre l’idée de Dieu en soi, il m’importe peu aujourd’hui qu’il existe réellement ou non, je pense avoir dépassé ce stade.
En fait, j’ai tellement constaté l’impact négatif de cette idée sur l’humanité que je me sens forcer de penser que même si jamais Dieu existe réellement, il devrait se retirer et je dois appeler à la non existence divine. En effet, il s’agit d’un passage que l’humanité doit emprunter afin de se débarrasser de l’effet négatif que cette idée a engendré.
Le premier effet négatif que cette idée a crée est la manque d’ambition humaine pour vaincre le temps, la baisse su sens de la responsabilité en faisant constamment référence au Dieu providence qui va tout résoudre. Même si Dieu existe, il devrait envoyer des messagers pour appeler é sa non existence, afin que l’humanité puisse affronter sa destinée en cherchant, par exemple, à vaincre la mort, au lieu de continuer à croire qu’il existe une vie après, pour se rassurer et pour éviter de s’avouer la triste vérité de la fin de tout avec la mort. Il faut arrêter de se voiler la face et de croire en ce qui nous arrange sans résoudre le problème à sa racine.
Si l’écriture est un objectif, la lecture est un moyen dont le but est la pensée, c’est pourquoi, une lecture sans réflexion est un simple moyen et une perte de temps. Ainsi, l’écrivain pense ensuite il écrit, alors que le lecteur lit ensuite il pense. Les idées naissent, vivent et meurent comme tout autre existant.
L’idée de Dieu après avoir bien vécu se trouve vielle de nos jours et vouée à la disparition en laissant derrière elle la nouvelle idée qui va la remplacer, et dont la naissance a eu lieu depuis des siècles afin d’arriver à maturité lui permettant de se substituer à l’ancienne idée.
En effet, l’idée étant humaine, on doit lui appliquer le mécanisme qui régit la nature humaine, c’est- à- dire, que les idées se marient, se reproduisent se séparent, se contredisent, naissent, grandissent, meurent s’héritent, s’enterrent et se visitent. Si l’existence a engendré l’être humain, c’est ce dernier qui a engendré l’idée, ou le verbe, dont il est le seul créateur.
Par conséquent, s’il existe un dieu, celui- ci ne peut être que l’être humain lui- même qui est le secret et le noyau de l’existence, il est le premier et le dernier, le miséricordieux, et ainsi de suite des 99 noms divins.
N’avez- vous pas remarqué que ce qu’on appelle Dieu n’envoie plus de prophètes, peut-être qu’il s’aperçoit qu’on croit un peu trop en lui et qu’il devait prendre un peu de distance pour qu’on puisse voler par nos propres ailes, ceci dans l’hypothèse ou il existe réellement, enfin, on ne sait jamais.
Par : Mohamed Karim Labidi
À lire aussi : L’athéisme mode de pensée >>>
par islamla | Mar 22, 2005 | Critique de l'islam |
La pratique de l’égorgement en islam
L’égorgement de l’être humain, comme étant un sacrifice à une quelconque divinité, était une pratique courante dans le passé comme on le constate à Babylone pour démontrer sa foi et sa fidélité à la divinité. Mais, depuis Abraham cette pratique a été abolie et remplacée par le sacrifice animal et la circoncision (on coupe toujours la tête mais avec un moindre mal).

La pratique de l’égorgement en islam
Il n’empêche que cette pratique a résisté en cas de prononciation de vœux et si ce dernier se réalise, on s’engage à sacrifier le cadet des enfants. On rencontre cet exemple avec l’histoire du grand père de Mohamed qui a promis à Dieu de lui sacrifier son dixième fils s’il engendre dix mâles. Or, le dixième de ses enfants n’était autre que le père de Mohamed et le jour du sacrifice Dieu remplace le sacrifice humain par celui des chameaux.
Mais, depuis l’arrivée de Mohamed et sa victoire finale à la Mecque, on assiste à un retour à l’égorgement, cette fois-ci, contre l’ennemie dit de Dieu. Mohamed disait ses Hadiths : « j’ai obtenu la victoire grâce à l’expansion de la terreur » ou : « Si vous rencontrez l’ennemi coupez-lui la tête » ou encore : « celui qui me ramène la tête de X ou de Y gagne le Paradis ». Le résultat fait que ses adeptes se précipitent pour démontrer leurs bravoures et leurs bonnes fois. Ainsi, Mohamed a instauré cette pratique afin de lutter contre les ennemis de l’islam et des musulmans. On passe du sacrifice humain de « l’être chère » pour se rapprocher d’une divinité à celui de « l’être ennemi de Dieu ».
Cette pratique de l’égorgement du vivant de Mohamed est clairement exposée lors de l’attaque surprise de la tribu juive « Béni Quoraïdha » afin de donner l’exemple à toutes les autres tribus qui se refusent à se convertir à l’islam. En effet, cette tribu a été invitée, en sommation, à se convertir, à quitter l’Arabie ou à mourir. Cet événement à quitté la vie à 700 juifs qui se sont vus coupés la tête au dessus d’un trou avant d’y joindre le reste du corps dans une énorme fosse commune. Chaque résistant devrait se présenter, plié en deux, la tête au devant afin de se la faire coupé au nom de la soumission à Dieu.
La pratique de l’égorgement devient un fait banal auprès des successeurs de Mohamed afin de semer la terreur et surtout humilier l’ennemi. Rappelons-le, la tête est le siège de la fierté humaine, le fait de la couper porte un coup fatal à la fierté humaine. Donc, l’objectif est double, vis-à-vis de l’ennemi c’est l’humiliation suprême et vis-à-vis des futurs ennemis c’est l’installation de la psychose de la terreur pour celui qui ose contredire l’expansion de l’islam et de la parole d’Allah.
D’ailleurs, la pratique annuelle du sacrifice du Mouton, par le père de la famille, pour perpétrer la tradition abrahamique n’est autre qu’un acte de bravoure afin de démontrer la virilité et la disposition permanente de passer à l’acte en cas de nécessité. Dans toutes civilisation le sacrifice de l’animal est généralement pratiqué par un boucher, or, dans l’islam chaque père de famille devrait acquérir cette qualité en devenant bouché ne serait-ce qu’une fois par an pour démontrer sa soumission au message divin.
Ainsi, comme la vie d’un mécréant ou un apostat est licite « Hallal », le fait d’égorger ce dit ennemi de Dieu devient un acte banal qui sera récompensé par le paradis. Pour l’international islamisme c’est une preuve de solidité de foi qui ne recule devant rien pour appliquer le message divin.
Par : Labidi Karim Mohamed
À lire aussi : La grande illusion de réformer l’islam >>>
par islamla | Mar 15, 2005 | Culture et Sociale |
Ce n’est pas si gay que ça !
Qu’on l’admette ou pas, aujourd’hui, il existe une vie gay un peu partout au Maghreb. Avec ses codes, ses rites, ses habitudes, ses endroits, ses craintes, ses interrogations et ses revendications. Parler de son orientation sexuelle n’est pas une obligation et heureusement. Ceux qui disent que leur sexualité ne regarde personne sont parfaitement justifiés de penser ainsi. Mais c’est sûrement un moyen de s’empêcher de faire un dernier pas pour assumer pleinement son homosexualité.

Ce n’est pas si gay que ça
Des associations se sont levées pour fédérer autour d’activités culturelles et conviviales gays au Maghreb les des homosexuels franco-maghrébins et du Maghreb (Kelma, N’DéeSses,…), pour que les gays et les lesbiennes de l’autre côté de la Méditerranée puissent trouver un relais, une écoute et un échange fécond. Même si les familles sont encore réticentes voire complètement réfractaire à cette idée, qu’elles le veuillent ou non, les gays existent bel et bien chez les rebeus.
D’après un rapport américain (Université de Minnesota) 30% de la totalité des jeunes suicidés sont homosexuels où la famille n’envisage que le seul amour hétérosexuel, où l’Église comme l’islam qualifie l’homosexualité d’acte contre-nature, les gays apprennent à vivre dans le mensonge. La honte de soi s’installe, l’isolement, la solitude, en langage plus technique on appelle cela “l’homophobie intériorisée”.
Mais cette condamnation explicite ne suffit pas à expliquer l’homophobie. La consommation d’alcool, par exemple, est également condamnée par l’islam ; pour autant, elle n’entraîne pas de réaction phobique à l’encontre de ceux qui s’y adonnent. C’est donc que l’homophobie ne tient pas seulement à des raisons religieuses.
Car dans bien des cas, cacher son orientation sexuelle, sous prétexte qu’elle ne regarde personne, forcera l’individu à mentir sur bien des petits détails de la vie quotidienne, à jouer un rôle…C’est toujours mieux de se sentir soi-même partout et toujours en se disant que les gens qui m’ignorent pour cette raison sont forcément des cons et que je n’ai rien à faire avec eux. Mais la vie communautaire méditerranéenne ne permet pas toujours cet isolement, comment vit cette communauté gay avec le poids culturel, religieux et familial qui n’est pas toujours évident à supporter ?
Samir nous dit : “Je ne peux pas suivre une religion qui ne me laisse aucune place pour exister dans ma différence .Je ne prie pas, je bois de l’alcool, j’aime les hommes et je ne fais pas le ramadan.” D’autres disent : “Je suis musulman avant d’être homosexuel. Pour le reste, Dieu est clément et miséricordieux, il pourra me pardonner car je suis quelqu’un de bien”.
Yassine (27 ans) affirme quant à lui : “…J’arrête de boire de l’alcool 40 jours avant le ramadan. Je prie, je vais à la mosquée…C’est une bonne occasion pour me purifier.”
Purification, pardon divin, les mots sont lâchés. Ceci reflète le désarroi et la détresse dans lesquels se trouvent beaucoup de gays maghrébins. L’homosexualité est considérée comme quelque chose d’impur, de malsain. Un pêché. Y compris par les gays eux-mêmes. On peut imaginer ensuite la culpabilité qui s’en suit, et puis la quête d’une rédemption un jour. La rédemption signifie souvent le mariage. On rentre dans le droit chemin, on épouse une femme et on fait des enfants.
Ceci-dit cette situation, arrange tout le monde : les parents, la femme dont le rêve dans la vie était de trouver un mari et de fonder une famille et garantir la meilleure couverture contre les qu’on dira-t-on…
J’ai un voisin qui est né sans testicules et donc il n’arrive pas à bonder. Il est homo de naissance. Ses parents ont tout fait pour qu’il ne soit pas homo. Mais rien à faire. Il a maintenant 22 ans et il est amoureux d’un homme. Ses parents viennent de le renvoyer de la maison et il est perdu notamment à cet âge.
Il est encore étudiant en Beaux-arts. En plus il est très croyant et pratiquant. Il est allé voir l’imam du coin pour lui trouver une solution et intervenir pour que ses parents l’accepte mais toujours rien. Il l’a empêché même de rentrer dans la mosquée. Maintenant il fait ses prières dans une autre mosquée plus loin.
Il est venu me voir et m’a pose cette question : Est-ce que je peux rester homo et musulman en même temps ? Au paradis je ne veux pas ni le vin ni les vierges ni même la viande mais je veux des hommes, du hachisch et des légumes. Est-ce que j’aurai cela ? A vous de lui trouver la solution et de répondre à ses questions??!!!!!! Autre chose que faites vous si vous avez un enfant homo?
Par : Karim Mohamed Labidi
À lire aussi : La fornication et le viol dans l’Islam >>>
par islamla | Fév 28, 2005 | Critique de l'islam |
À la vitesse de la lumière vers l’ignorance
Qui d’entre nous n’a pas entendu le discours orgueilleux de l’un de nos imminents Oulémas. Ils sont si fiers de détenir la vérité, une vérité qui existe désormais avant que ces scientifiques occidentaux ne la découvrent. Ils affirment avec certitude : “regardez chers musulmans, c’est une découverte déjà existante dans le Coran. Dieu est grand, si grand …”
En effet, il est très facile, quand on arrive à atteindre une vérité concrète, de dire que telle ou telle personne ne l’avait dit auparavant ou encore qu’elle a déjà été citée dans tel ou tel livre sacré. Ainsi, on peut revenir, par exemple, sur les dessins préhistoriques réalisés par l’être humain primitif afin de prétendre que dés le début de l’humanité savait déjà que la terre était ronde.

À la vitesse de la lumière vers l’ignorance
De même qu’à travers la mythologie et les contes, on peut faire des constats du même genre afin de chercher à prouver que les dernières découvertes scientifiques ont déjà été avancées par les anciens. De la sorte, on peut dire que les philosophes grecs connaissaient déjà l’existence de l’atome, mais s’agit-il du même atome dont on parle aujourd’hui ?
Certes, selon les Grecs l’atome représentait la plus petite particule connue à l’époque, mais, en aucun cas, il ne s’agissait de l’atome tel qu’il est découvert de nos jours. De même que l’atome cité dans le Coran n’a pas de lien direct avec celui de la science moderne. Ainsi, la composition de cette dernière diffère de celle des temps anciens. Par conséquent, ce qui était considéré comme étant la plus petite particule s’avéré être aujourd’hui un ensemble d’atomes modernes.
Autrement dit, il n’y a que le nom qui a survécu à travers les siècles afin de désigner la plus petite composante de la matière. Par conséquent, ce serait une preuve d’ignorance que d’attribuer aux anciens l’ensemble des découvertes de la science moderne comme si l’Homme moderne ne faisait que répéter ce qui a déjà été dit par les anciens. En effet, quel intérêt auraient l’Homme moderne et l’Homme ancien s’ils ne peuvent profiter de leurs découvertes. Et d’ailleurs, profiter pour prouver quoi ?
Que les textes sacrés, par définition divins, sont en accord avec les lois établies par Lui ? Quelle évidence ! Ou bien encore, prouver que les textes sacrés sont vraiment divins car ils sont en accord avec les lois de la physique moderne, des lois assujetties au changement et calculées avec des marges d’erreurs qui peuvent aller jusqu’à 20% ! En réalité, ceci ne prouve qu’une seule et unique chose à savoir que les découvertes des anciens n’étaient qu’intuitives et très loin de la réalité scientifique.
Ainsi, le genre d’essais de comparaison tel que le “Coran et la science” ou “l’évangile et la science” et j’en passe ne prouve qu’une seule chose à savoir une nette ignorance de l’histoire humaine et de la vérité de leur époque, malgré la parfaite maîtrise et la conscience de l’évolution scientifique.
Par ailleurs, ce genre d’essais manifeste la présence d’un conflit intérieur, que vivent les auteurs respectifs, entre leurs approches et leurs convictions de l’importance de la science moderne et entre le poids de leurs bagages culturels et religieux, qui commencent à perdre de leurs effets.
Ainsi, dans l’espoir de réconcilier les deux théories, ils optent vers ce genre de comparaisons qui n’apportent que des solutions provisoires. En d’autres termes, ces essais vont a l’échec, et n’ont pour objectif que de tromper la raison et la logique humaine imposées de plus en plus chez l’être humain de la fin du vingtième siècle.
Personnellement, je n’ai rien contre la “logique” dite religieuse ou divine, mais, je ne peux m’empêcher de constater que tous ceux qui ont besoin de faire ce genre de comparaison ignorent l’objectif réel du discours religieux et la vérité de l’histoire humaine.
Par ailleurs, ce qui leur échappe c’est qu’ils sont en train de rendre un très mauvais service aux textes dits divins à travers leurs travaux, étant donné que les expériences scientifiques sont en état d’évolution permanente. Ainsi, ce qui est prouvé aujourd’hui peut être démenti demain, de même que ce qui approuvé hier a été démenti de nos jours.
Alors, leurs démonstrations se retournent contre eux et au lieu de servir et de confirmer le discours religieux, ils se trouvent en train de le démolir pierre par pierre sans s’en rendre compte en raison de leurs ignorances.
Je reconnais, encore une fois, ma propre ignorance des lois de la physique et des mathématiques, mais, en même temps, j’affirme ma bonne maîtrise du discours religieux. Ainsi, il me suffit de prendre connaissance du mécanisme de la science moderne pour pouvoir expliquer la logique religieuse sous la lumière de la science.
Ceci étant, quelle sera ma position si cette dernière évolue et change de direction en me prouvant que mes croyances religieuses n’ont aucun fondement scientifique ? Me trouverais-je en train de prouver, à ceux qui ont les mêmes croyances que moi, que les lois sacrées, sur lesquelles on se base, n’ont aucune assise scientifique ?
Ce genre de pratiques a été une des origines de la distinction de la logique chrétienne en Europe. Par conséquent, si vraiment, vous êtes attachés à votre forme de croyance, je vous conseille d’éviter ce genre de comparaison afin de préserver le charme et l’authenticité du discours religieux auquel vous appartenez.
II ne faut pas chercher à comparer la parole divine à la parole humaine puisque, de la sorte, vous frappez, inconsciemment, la parole divine en prouvant, qu’en réalité, il ne s’agissait que d’une parole humaine dans un sens comme dans l’autre. Autrement dit, la théorie de la relativité d’Einstein . . . (?) appartient uniquement à ce dernier.
II faut essayer de renoncer à l’idée selon laquelle les “anciens savaient et les modernes ne font que répéter ce qui est déjà connu.” Pour finir, sachez que le temps de l’Homme irresponsable, qui se réfère constamment aux anciens et aux forces surnaturelles, est révolu et que le temps de l’Homme responsable débute afin qu’il puisse penser par lui-même et servir l’humanité sans la moindre intervention extérieure de quelque sorte que ce soit. On croit que Dieu sait tout sans pour autant pouvoir le prouver, en revanche, l’homme ne sait rien, mais on peut prouver qu’il est capable de tout savoir.
Par : Mohamed Karim Labidi
À lire aussi : La pratique de l’égorgement en islam >>>
À lire aussi : La lune reflète la lumière du soleil >>>