Mariage : ensemble dans la joie et dans les épreuves

Mariage : ensemble dans la joie et dans les épreuves

Le mariage est une sorte de société personnelle basée sur un contrat de type particulier entre deux individus adultes et responsables. En fait, le mariage représente le sommet de l’ordre qui régit les relations sexuelles humaines dans le but de former une famille et de perpétuer la race humaine.

En effet, on rencontre plusieurs modes de mariage en fonction des nations, des religions, des circonstances et des croyances et ceci en raison de la richesse de la nature humaine et de sa capacité d’adaptation.

Pour le meilleur et surtout pour le pire

Pour le meilleur et surtout pour le pire

Après toutes les expériences, dans le domaine du mariage, que l’humanité a connues tout au long de son histoire, l’être humain actuel doit- il faire prévaloir un modèle au détriment des autres ?si on répond par l’affirmative, ceci voudrait dire que l’on n’a pas retenu la leçon que nos ancêtres ont bien voulu nous faire parvenir sur la diversité de la nature humaine.

En effet, chaque être humain doit disposer de liberté absolu du choix du mode d’union qui lui convient le plus et dont il est le seul et unique responsable. Ainsi notre devoir se limite à présenter les différentes possibilités du mariage avec toute objectivité sans oublier qu’il peut y avoir de nouveaux types à l’avenir en fonction du besoin humain.

Le mariage est un contrat entre deux personnes selon des conditions particulières afin de jouir du plaisir sexuel, de partager une vie commune ou afin de fonder un foyer et d’avoir des enfants ou encore pour deux ou l’ensemble de ces objectifs. Ainsi il existe trois types de mariage tout comme il existe trois buts à vouloir contracter un mariage.

Ainsi, on note la présence de sept combinaisons possible de types de mariages : pour fonder un foyer, pour le plaisir sexuel, pour partager une vie commune, pour ces trois derniers à la fois, pour fonder un foyer et le plaisir sexuel, ou pour fonder un foyer et partager une vie commune ou encor pour le plaisir sexuel et le partage d’une vie commune. Autrement dit, le mariage le plus complet est celui qui réunit ces trois objectifs en même temps.

Maintenant on passe à la présentation des trois types de mariage existants à la base. Tout d’abord, on rencontre ce qu’on appelle le mariage coutumier ou illégal que l’on peut attribuer aussi à l’union libre. Ce mariage libre ne se rattache ni à la législation religieuse ni à la législation laïque et n’exige aucun écrit puisqu’il se limite à l’échange du consentement mutuel des deux contractants en l’absence de témoins et d’un délai de validité du contrat. Ensuite on rencontre le mariage à durée déterminée, c’est- à- dire qu’il peut durer quelques heures comme quelques années en fonction de la volonté des contractants.

Ce type de contrat est renouvelable et soumis à des conditions qui nécessite la présence d’au moins un témoin et d’un écrit sous- seing privé qui n’engage que les intéressés. Ce mariage s’arrête automatiquement à la fin du délai ou en cas de non- respect de l’une des conditions par l’un ou l’autre des co- contractants.

Enfin, on rencontre le troisième type de mariage qui est le plus connu et le plus fréquemment utilisé, il s’agit du mariage à durée indéterminée qui peut être d’ordre religieux ou laïque même si dans la plupart des pays on a tendance à mélanger les deux. La fin de ce type de mariage ne se concrétise qu’à travers le divorce et constitue le mode d’union le plus mûr et le plus responsable dont les conditions sont régies par la loi qu’elle soit religieuse ou laïque.

Après avoir présenté les objectifs et les types de mariage, on passe aux différentes conditions qui peuvent régir un contrat de mariage. Tout d’abord on trouve le principe de la dote qui n’est pas obligatoire et qui peut être de la part de l’homme vers la femme ou le contraire en fonction de la culture à laquelle on appartient.

Ensuite, on trouve la désignation du responsable permanent des dépenses quotidiennes du ménage et si elles doivent être à la charge des deux ou d’une seul personne, de même qu’il faut choisir si le mariage doit être sous le régime de la communauté des biens ou celui de la séparation. Ensuite on trouve ce qu’on appelle le devoir conjugal ou les deux parties doivent se mettre d’accord sur la fréquence des rapports sexuels et leurs modes d’exercice.

Ensuite on rencontre le principe de la polygamie ou les contractants doivent s’entendre à égalité, sur la multiplication des partenaires de la part et d’autres et non uniquement, comme c’est souvent le cas, pour l’homme au détriment de la femme.

Enfin on trouve la question du nom que l’on attribuer à l’enfant et jusqu’à présent on ne reconnaît que le nom du père, or la mère a également le droit d’imposer son nom au même titre que le père si elle le désire, il lui suffit d’imposer cette condition au départ, de même qu’il lui est possible d’imposer uniquement son nom et non celui du père.

En outre, la femme peut garder son propre nom après le mariage au lieu de se fondre dans celui de son mari, qui peut s’il le désire emprunter celui de sa femme pour changer un peu de même qu’il peut avoir les deux noms pou les deux partenaires.

On se limite aux conditions principales puisque les secondaires sont illimitées et variable en fonction de la volante des deux parties contractantes. Ainsi, on peut introduire, par exemple, le partage des tâches ménagères, le nombre d’enfants désirés et ainsi de suite.

Pour finir, on précise que le mariage ne doit pas seulement se réaliser entre un homme et une femme puisqu’il peut être entre deux femmes ou deux hommes. Ainsi le mariage peut s’effectuer entre deux être humains, indépendamment de la nature des sexes, et sans qu’il y ait nécessairement une relation sexuelle entre les contractants à l’image de ce que l’on appelle en France le PACS.

Par ailleurs, le droit à la reproduction ou à l’adoption n’est pas limité aux couples de nature mixte mais doit être accordé à tout être humain adulte et responsable.

En outre, je tiens à soulever une dernière question qui est celle de la virginité de la femme. Certes cette question ne pose plus problème dans les pays occidentaux mais reste un tabou dans la plupart des autres coins de la planète et même à l’intérieur de certaines couches sociales occidentales.

En fait la virginité est une affaire purement personnelle qui ne concerne que la femme et dont elle est seule propriétaire. Par conséquent, elle doit être la seule à décider de son sort et de son élimination qui peut être par voie médicale, seule ou à l’aide d’un partenaire de son choix, au moment voulu.

Doit- on rappeler que la virginité féminine fait partie de notre reste du corps animal au même titre que les dents de sagesse et l’appendicite qui vont disparaître naturellement avec le temps et l’évolution de l’espèce humain.

Par : Mohamed Karim Labidi

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L’islam maladie transmissible !

L’islam maladie transmissible !

Le terrorisme islamique moral ou physique vous entoure et il peut frapper n’importe où et n’importe quand. C’est une réalité que l’on ne peut nier ou cacher et voilà notre diagnostic : Nom de la maladie : ISLAM

Historique :

L'islam maladie transmissible !

L’islam maladie transmissible !

On essaiera de diagnostiquer cette maladie, en espérant trouver les remèdes adéquats pour protéger l’humanité de ses dangers et pourquoi ne pas lancer des campagnes de vaccination contre ce fléau.

C’est une maladie très ancienne dans l’histoire humaine. L´islam est apparu à la Mecque (en Arabie Saoudite) depuis1400 ans. C’est à cet endroit qu’on a détecté les premiers cas dangereux plus particulièrement chez une certaine personne se prénommant Mohamed qui a contaminé sa femme ensuite ses proches.

Puis, cette maladie s’est propagée jusqu’ à atteindre Médine avant de devenir la maladie d’État par excellence. Bref, le tiers de l’humanité a été contaminé durant un court laps de temps. Et voilà qu’elle commence à se proliférer. Au bout d’un moment, avec la chute de l’empire ottoman on a cru qu’elle avait disparu. Mais en réalité, elle avait entamé sa période d’hibernation pour apparaître à nouveau encore plus forte et plus dévastatrice, avec un objectif beaucoup plus ambitieux à savoir infecter toute la planète.

Syndrome de la maladie (le terrorisme islamique) :

Un virus d’idées infecte le cerveau de l’être humain lui donnant une folle envie de mourir en martyr et de tuer le maximum de gens non encore infectés parce virus. La personne atteinte qu’on appelle terroriste islamiste croit fermement qu’elle continuera sa vie après la mort dans un endroit meilleur que la terre appelé Paradis. Il perd tous repères avec la vie réelle et commence à vivre dans les rêves. Un monde totalement imaginaire avec des personnages imaginaires tels que Dieu, Anges, Satan, houria, djinn…

Virus responsable :

L’islam. La maladie s’attrape une fois qu’on a atteint l’état d’ivresse en matière d’islam. La personne ne se réfère plus qu’au Coran, qui serait la parole de Dieu et qu’aux hadiths, qui seraient les paroles et les actes de son soi-disant prophète Mohamed. Ce virus a un peu les caractéristiques du virus de SIDA. En effet, les patients sont tous séropositifs. Ce virus peut ne pas tuer mais une fois déclenché il devient mortel.

Transmission :

Cette maladie est transmissible génétiquement à partir du père ou mère. Jusque la, 1300millions d’individus sur terre sont atteints de cette maladie. Ils sont appelés communément (musulmans) . Elle devient plus dangereuse par la voie orale. Sa prolifération se fait au sein de la famille, dans les médias, à l’école ou même dans la rue et plus précisément dans les mosquées, les lieux de culte et les quartiers pauvres et se nourrit particulièrement des versets coraniques et des hadiths.

Dépistage et diagnostic :

Il est rare de pouvoir déceler ce virus chez une personne qui a atteint le stade final de cette maladie. La plupart des patients ne sont même pas conscients de leurs états critiques. Sauf des forces spéciales ou des membres très proches de lui pourront la déceler à partir de son comportement. Il manifeste une haine farouche envers les personnes saines, même si elles sont sa femme, ses frères, ses sœurs ou ses enfants. Dès que vous remarquez un tel comportement, n’hésitez pas à contacter le poste de police le plus proche pour l’hospitaliser de toute urgence avant qu’il ne commette un attentat.

Stades : la malade connaît

4 stades qui sont :

Le premier stade : soit on est dedans dès la naissance.Ceci est le cas de toute personne née de parents ou d’un père musulman(s), soit par la fréquentation des musulmans. La personne peut rester dans ce premier stade en ayant un état stable toute au long de sa vie, mais elle reste susceptible de passer au deuxième stade. Les meilleurs remèdes pour en guérir c’est d’abandonner les idées de l’islam et ce le plus vite possible ou de discuter avec des gens ouverts d’esprit. à ce stade, éviter au maximum tout rassemblement de partis ou de groupes islamiques.

Stade asymptomatique : c’est le deuxième stade. Il s’annonce par la pratique. Le malade fera donc les cinq prières par jour, le ramadan et lira le Coran, prendra pour modèle Mohamed et appliquera à sa vie ses hadiths et fréquentera les mosquées. Au cours de ce stade, le virus continuera à se multiplier et à progresser. L’immunité est peu altérée, voire normale, mais il faut d’urgence voir un psychiatre.

Pré terrorisme : c’est le troisième stade. Il se manifeste par une haine envers les non musulmans notamment contre l’Occident et les juifs. La personne ne fréquente plus les mosquées mais plutôt des endroits secrets où elle rencontre d’autres malades. Elle devient de plus en plus retirée et se détache petit à petit de sa famille. La vie ne vaut plus rien pour elle. Elle a atteint le désespoir. Si elle est encore consciente qu’elle se livre à la police sinon il faudrait la dénoncer au plus vite.

Terrorisme déclaré : c’est le quatrième et dernier stade. Le passage à l’action. En général, il serait trop tard pour espérer une guérison mais gardons toujours espoir..

Par : Mohamed Karim Labidi

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La liberté d’expression en Tunisie

La liberté d’expression en Tunisie

Bien que dirigé de la Tunisie, le portail d’islam la n’est pas censuré. Pourquoi donc ? De même, beaucoup d’autres sites, également basés à Tunis ou en Tunisie, ne connaissent pas la censure. Là aussi, on peut se demander pourquoi. Tout comme on peut s’interroger sur les raisons qui poussent à la censure de la plupart des sites pornographiques ou dits « de charme. »

La liberté d'expression en Tunisie

La liberté d’expression en Tunisie

L’intégralité des sites d’opposition politique, majoritairement islamistes ou pro-islamistes, sont également censurés.

Même si je ne comprends pas la censure des sites X, il va de soi que je comprends parfaitement celles des sites opposants à tendance islamiste. Tant que ces derniers pratiquent la censure envers toute personne ne partageant pas leurs idées, ils doivent être censurés, et ce non seulement en Tunisie mais partout dans le monde, notamment en Europe où on leur offre pourtant la liberté de propager leur haine et leurs mensonges.

Évidemment, il existe bel et bien des sites censurés pour des raisons que l’on ignore. D’ailleurs la liberté d’expression existe-t-elle vraiment en Tunisie ?

Sur islam la et son forum, vous pouvez parler de ce que vous voulez, même de politique, en toute liberté à condition toutefois d’éviter toute diffamation à l’encontre des personnes physiques ou morales et surtout les insultes gratuites et non étayées par des preuves. Bref, vous avez le droit de critiquer les idées, les croyances et la politique.

N’empêche, je me pose la question : pour quelles raisons ne suis-je pas censuré ? Car enfin pas plus que je ne suis un partisan de Ben Ali, je ne suis payé de quelque façon par son gouvernement – je tiens trop à mon indépendance …

A Tunis, aussi étonnant que cela soit, je suis plus libre qu’en France. Ici je jouis en effet de toutes les possibilités de critiquer l’islam sans me voir immédiatement accusé d’ « islamophobie » ou de racisme.

Ici je peux aussi critiquer comme je l’entends le gouvernement Bush sans être taxé de sympathies terroristes tout comme il m’est permis de critiquer le gouvernement d’Israël sans être aussitôt traité d’antisémite. Mieux : je peux critiquer la politique de Ben Ali sans être accusé de faire partie de l’opposition …. Je l’ai d’ailleurs déjà fait, sans être censuré …

Cette liberté hélas ! Je ne l’ai ni en France ni en Europe. Rien que pour obtenir mon visa, l’administration décourage chaque fois mes efforts par les paperasseries multiples qu’elle réclame. A chaque fois, je constate une foule d’interventions destinées à vérifier l’objet de ma visite en France. Et tout cela pourquoi ? Pour me rendre dans un pays où je ne peux parler librement sans me voir imputer des intentions racistes ou terroristes pour chaque mot que je dirai ….

Au nom de lois ambiguës sur la liberté d’expression, je suis empêché de parler comme je l’entends. Or, qui dit ambiguïté dit interprétation des faits, voire déformation. Dès que tu touches aux points sensibles, chacun retournera tes dires à son profit pour t’accuser et te juger Des amalgames étranges et stupides apparaissent.

Par exemple, dès qu’on touche au judaïsme ou au gouvernement de Sharon, on devient un antisémite. Alors que l’on peut critiquer en paix la politique ou le gouvernement français et/ou européens – sauf en cas de diffamation bien sûr. Dans cet exemple, la ligne rouge n’est d’ailleurs pas la même pour tout le monde. Ce que tu ne peux dire en Europe, tu peux le dire ici, en Tunisie, et très librement.

Mais concentrons nous sur la critique politique. C’est elle qui nous intéresse le plus, évidemment puisque, en règle générale, c’est elle qui souffre le plus de la censure. Pourquoi justement interdit-on cette critique ? Pour trois raisons :

1 -Notre mentalité et notre culture accordent une place importante au chef de la famille et, par analogie, au chef du pays. Ce chef dégage ce qu’on appelle en arabe « el hayba », le prestige du chef. Cette crainte respectueuse, ce prestige sont essentiels pour être respecté et donc pour exercer son pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Europe. Les Européens ont dépassé ce stade. Chez nous, sans prestige il n’y a pas de respect et quand il n’y a pas de respect, il y a désordre.

Le jour où l’on commencera à critiquer nos pères et nos grands frères et nos profs et nos chefs d’entreprises sans se voir accusé de leur manquer de respect, à ce moment là on pourra prétendre à critiquer ceux qui nous gouvernent. Mais apprenons tout d’abord à critiquer les idées sans toucher aux personnes.

C’est un art dans lequel les Européens sont passés maîtres. Il faut dire que cette technique fait partie de leur culture même si cet acquis n’a pas été gagné du jour au lendemain. Long fut pour eux le combat qu’ils menèrent pour acquérir cette liberté de raisonnement même si, bien sûr, elle n’est pas parfaite.

2- En Tunisie, il suffit d’aller sur les sites dits d’opposition politique pour comprendre que les personnes qui s’y expriment n’ont rien compris à ce que signifie le terme « opposition » et encore moins à ce que veut dire le mot « liberté ».

En effet, ces gens-là appellent à une liberté qu’ils interdisent eux-mêmes au nom de la liberté ! Ils cherchent à imposer leurs idées avec force et, pour ce faire, n’hésitent pas à insulter toute personne qui leur oppose son désaccord. Pour eux, le camp des Justes est celui qui se dresse contre le régime actuel, point à la ligne. Sinon, non seulement on est un partisan déclaré du gouvernement mais on est même payé par l’Etat.

On le voit, le choix est limité. Si ces gens qui se prétendent « opposants politiques » au régime tunisien veulent réellement la liberté pour toutes et tous, qu’ils fassent preuve d’honnêteté et commencent par accepter le point de vue de ceux qui les contredisent.

Ils sont contre le gouvernement, c’est leur droit ; mais qu’ils laissent autrui forger son avis personnel sur la question sans l’abreuver d’insultes et sans lancer à tort et à travers contre lui des accusations plus ridicules les unes que les autres.

C’est là que réside la vraie liberté. Ne faut-il pas donner si l’on veut recevoir ?. Si ces gens étaient au moins tolérants et ouverts d’esprit, l’opinion publique leur aurait donné raison depuis belle lurette. Mais actuellement, ils sont au contraire les ennemis de la liberté et de l’Humanité.

Or, quel intérêt y a-t-il dans cette prétendue opposition si le but qu’elle poursuit est de substituer une dictature à une autre ? Et je vise ici tout particulièrement l’opposition islamiste qui pleurniche et se lamente sans fin sur le manque de liberté qu’elle rencontre en Tunisie.

3- La forme revêtue par cette opposition ou cette critique se manifeste à 80% à l’encontre de personnes physiques, sans que, dans la plupart des cas, soient apportées de preuves. « Ce ministre- ci est un voleur ! L’épouse du président a fait telle ou telle chose ! Sa fille, quant à elle, a été vue portant une minijupe dans une boite de nuit !… »

Voilà le genre d’attaques auxquelles se livrent ces prétendus opposants – et j’en ai omis pas mal ! C’est ce que l’on appelle en arabe « takti wa taryich » et, en français : les ragots, le commérage.

Mais est-ce vraiment de la critique ? S’agit-il d’une façon valable et digne de manifester son opposition ? Dans ce genre de bavardages et de radotages haineux, où voit-on qu’il y ait un réel projet politique et social ? Et après cela, les opposants islamistes ont le culot d’affirmer que, en Tunisie, la liberté n’existe pas !

Mais depuis quand, en quel pays, la diffamation représente-t-elle une quelconque liberté ? En Europe par exemple, a-t-on le droit de diffamer de cette façon les chefs politiques ou même Monsieur et Madame Tout-le-monde ? (Je ne parle évidemment pas d’une certaine presse à scandale.) Évidemment non.

Les diffamateurs seront d’abord appelés en Justice et ce sera à cette dernière de trancher.(Il arrive même que les magazines à scandales européens soient condamnés !) En parallèle, cette même Europe laisse pourtant les mêmes opposants diffamer tout le monde et personne sur leurs sites Web, et ceci sans qu’aucune preuve soit apportée.

Par ignorance des réalités véritables du terrain ou par intérêt idéologique pour certains, les médias européens n’hésitent pas à appeler « opposants » ceux qui ne sont en fait que des terroristes islamistes. Certains parmi ces medias vont jusqu’à rechercher des scoops scandaleux pour fidéliser leurs lecteurs ou auditeurs, soutenant ainsi ces soi-disant opposants dont ils présentent les conclusions arbitraires, à savoir qu’il n’y a pas de liberté d’expression en Tunisie, comme la vérité absolue.

Le problème est vaste, il ne saurait être dissocié de son contexte. Il faut prendre en considération tous les facteurs sociaux et commencer par apprendre aux jeunes dès l’école ce que signifient exactement les mots « critique » et « liberté » si nous voulons par la suite l’appliquer aux autres – ou la leur réclamer.

L’Europe, qui se croit si libre, devrait commencer par faire son autocritique. A Tunis, c’est vrai, on emprisonne des journalistes tunisiens et on censure d’autres journalistes étrangers. Mais aux États Unis on les tue et les bombarde carrément…. En Europe l’information est déformée et/ou cachée aux citoyens en fonction des médias qui la présentent. Ce qui n’empêche par l’Europe de prôner la liberté d’expression et les droits de l’Homme !!!!!

On oublie toujours que c’est l’Europe qui, après l’Arabie saoudite, a été l’une des premières à soutenir et donner refuge aux criminels islamistes. Parce que l’Europe, à mon avis, a toujours été hostile aux esprits libres du monde arabo-musulman ….

Un peu comme si, sous peine de mourir, la liberté ne pouvait être vue que par un œil européen ; un peu comme si la démocratie ne pouvait venir que de l’Occident et comme si l’Orient ne pouvait donner naissance qu’à des dictatures, militaires ou religieuses. On accuse tel pays d’être une dictature parce qu’il combat une opposition armée. Les Etats-Unis par contre ont le droit d’assassiner des combattants dont le seul tort est d’avoir voulu libérer leur pays d’une colonisation étrangère.

Certains justifient de pareils actes par la démocratie et les droits de l’Homme ! On bombarde des civils mais on jure le faire pour la meilleure des causes : combattre le terrorisme. Quelle est la différence entre un Saddam qui combattait et assassinait ses opposants et les Etats Unis qui combattent et assassinent ces mêmes opposants parce qu’ils refusent une nouvelle dictature et une occupation étrangère !!!????? (On pourrait d’autant plus facilement affirmer qu’il n’y en a aucune que, tout le monde le sait, les Américains ont été les protecteurs de Saddam Hussein avant de devenir ses ennemis les plus acharnés.)

Cela ne devrait-il pas nous pousser, tous tant que nous sommes, à réfléchir un peu plus avant de dire n’importe quoi comme avant de demander quoi que ce soit aux autres ????? Les donneurs de leçons, tels l’Europe et les Etats-Unis, devraient se remettre en question avant de juger les autres puissances …

Avant de lancer des accusations gratuites, il est important pour certains de réviser la définition qu’ils entretiennent du mot « liberté » et de bien d’autres. La liberté doit être universelle et s’étendre à tous : hommes certes mais aussi femmes et enfants, partout et en tous lieux, sauf à l’égard des liberticides qui, comme les islamistes et la majeure partie des fanatiques (politiques ou religieux) contestent le droit à la différence sexuelle, ethnique et religieuse …

En ce qui me concerne, je me sens énormément plus en liberté à Tunis que je ne le suis en Europe – enfin tel est bien le cas jusqu’à maintenant : je croise les doigts. Personne ne m’y dérange, personne ne m’y fait de chantage.

En revanche, quand je vivais en France, j’ai été contacté par les services secrets qui m’ont mis en mains le marché suivant : ou bien je travaillais avec eux et l’on me donnait alors tout ce que je désirais pour m’aider ou bien on me laissait tomber et me débrouiller seul – tout seul. Ma réponse fut très claire : je ne travaille que pour moi.

Selon moi, la liberté à l’européenne n’est qu’un grand mensonge qui laisse croire au citoyen qu’il est libre alors qu’il ne dispose en fait d’une liberté très restreinte. Elle lui fait croire qu’il vit dans un pays démocratie alors que la vérité est tout autre.

Elle lui laisse croire qu’il est seul responsable du choix de ses représentants alors qu’il les a élus suite à un vaste lavage de cerveau orchestré par les media. La seule différence, c’est qu’en Europe on fait toujours les choses avec un tel art, un tel doigté que, immanquablement, elles présentent une apparence des plus flatteuses …

Tandis que, chez nous, on est loin, bien loin de maîtriser cet art de faire… Par conséquent, soit nous apprenons à exceller nous aussi dans les apparences afin de donner au monde extérieur l’image « politiquement correcte » qu’il attend, soit nous devenons libres en appliquant nos propres valeurs.

Ce sujet est évidemment très complexe. Il n’est nul endroit au monde où la politique ait jamais été honnête. Elle manipule facilement les populations, les religions et les sectes comme elle l’entend, dans le seul but d’orienter et de dominer en fait le discours qu’elle nous fait croire nôtre.

Dans la même optique, elle n’accuse que ceux qu’elle a désignés, à tort ou à raison, comme des coupables. C’est pour cela et pour rester libre que je refuse de rentrer dans son jeu.

En fait, avant de donner mon avis, je cherche l’information et me renseigne sur elle. Surtout, je ne me fie pas qu’à une seule source et je n’accuse pas gratuitement. Personne n’est parfait et chacun a ses défauts et ses qualités. D’où le besoin de discussion et donc de liberté d’expression, seuls garants de notre évolution future. Certes je ne vais pas prétendre que la Tunisie est un pays libre mais l’Europe non plus ne l’est pas.

La société européenne a par contre beaucoup évolué, notamment à partir du XVIIIème siècle, et arrive de ce fait tant bien que mal à donner à ses peuples des gouvernements plus ou moins démocratiques. En revanche, dans les pays arabo-musulmans, nos sociétés sont par trop en retard, ce qui permet à l’ensemble de leurs gouvernants de profiter de cette situation pour maintenir, voire accroître ce retard socio-religieux.

Nos sociétés, c’est également vrai, n’aident guère le peuple à prendre et à conserver un pouvoir qui serait démocratiquement construit – aussi démocratiquement en tous cas qu’il l’est en Europe. Notre situation est donc très grave, tant sur le plan social que sur le plan politique et il serait extrêmement dangereux de nier le fait ou de le traiter à la légère.

Il suffirait déjà de prendre en considération quelques paramètres tels que la situation sociale et la stabilité politique et économique pour déblayer un peu le terrain. La priorité, avant d’accuser tel ou tel pays de dictature ou de censure, c’est de nous mettre tous d’accord sur ce que représente la liberté.

Nous devons cesser de considérer un bien si précieux selon les normes européennes, les normes américaines ou même les normes saoudiennes et admettre définitivement des normes universelles et humaines où l’on accordera une liberté de réflexion propre à chaque pays.

Au lieu de venir ici pour filmer nos malheurs, “Le sommet de l’intox” que les journalistes américains et européens commencent par filmer leurs malheurs chez eux et surtout qu’ils donnent enfin la parole aux esprits libres du monde arabo-musulman qui sont selon moi les seuls à connaître suffisamment bien la situation dans laquelle nous nous trouvons pour proposer des solutions adéquates.

Par : Labidi Karim Mohamed

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Que devrais-je faire cher esprit libre ?

Que devrais-je faire cher esprit libre ?

Que devrais-je faire cher esprit libre ?

Guide-moi, montre-moi le chemin

Prends ma main, je désespère presque !

Ne suis-je donc pas votre ami ?

Devrais-je pleurer du sang ?

Ou devrais-je rire de leur suivisme et de leur ignorance ?

Je ne sais plus, je suis perdu mes amis

Jour après jour, ils me prouvent qu’il n’y a plus d’espoir.

Devrais-je encore patienter et espérer ?

Ou devrais-je abandonner et secouer leurs cervelles ?

Pour ne plus les voir tomber encore plus bas dans l’ignorance

Existe-il plus bêtes qu’eux sur cette terre !!!

Toute nation, en touchant le fond rebondit,

Tout objet touchant le sol remonte

Sauf eux, oui je désigne bien les islamistes

Qui défendent cette religion bourrée de mensonges et de haine.

N’ont-ils pas hontes, d’eux-mêmes ?

Ça ne leur suffit pas d’être si bas

Ils creusent pour être encore plus bas

Ils creusent leurs tombes avec leurs propres mains.

Non, ils ne sont pas vivants, ils sont déjà morts

Depuis bien longtemps qu’ils sont morts vivants,

Inconscients du mal qu’ils font à l’humanité.

Des malades mentaux qui naissent et meurent.

Fatigué de leurs mensonges et de leur malhonnêteté

Quinze ans de ma vie perdus, à critiquer en vain.

Chaque jour passe, j’en vois plus bête.

Mais plus bêtes qu’eux sur cette planète, je n’en ai jamais vu.

Je leur dis que l’islam rabaisse la femme

Ils me disent que l’islam a libéré la femme

L’islam en conquête de l’Afrique du Nord

A trouvé des femmes reines, guerrières…

Même une pierre, elle aurait compris

Même un aveugle, il aurait vu

Dis-moi, toi Homme libre ce que je dois faire ?

Pour ma nation, mon pays et mon peuple ?

Par : Mohamed Karim Labidi

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